ÉTUDE DES PROPRIÉTÉS MORPHOLOGIQUES ET CATALYTIQUES D’AGRÉGATS D’OR TRIÉS EN TAILLE ET DÉPOSÉS SUR TiO2(110) Raphaël Vallotton Groupe de Physique des Agrégats.

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ÉTUDE DES PROPRIÉTÉS MORPHOLOGIQUES ET CATALYTIQUES D’AGRÉGATS D’OR TRIÉS EN TAILLE ET DÉPOSÉS SUR TiO2(110) Raphaël Vallotton Groupe de Physique des Agrégats en Surface Institut de Physique des Nanostructures Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne

Plan motivations et buts dispositif expérimental mesures: conclusion évolution de la morphologie Au5,7 sur TiO2(110)-(2x1) et (1x1) processus de croissance activité catalytique Au7 sur TiO2(110)-(1x1) conclusion

Motivation - I Au massif: nano-Au/MeO: inerte effet catalytique en particulier: 2CO + O2  2CO2 à RT Catalyseurs métalliques supportés interviennent dans de nombreux procédés (dépollution -> synthèse de molécules pharmaceutiques). activité + sélectivité: dépendent de nature du métal utilisé, support, taille, morpho ou encore interactions métal-support. Cas de l'or: - bulk inerte, n'adsorbe presque rien. P. ex.: ne forme pas d'oxyde - fin des années 80, catalyse révolutionnée par la découverte de l'or catalytique, sous forme de nanoparticules dispersées sur MeO. Permet en part. oxydation du CO. Grand intérêt environnemental et sanitaire. - dépollution des gaz d'échappements, dès température ambiante. - intérêt technol.: dans procédés de catalyse à basse température pour lesquels le CO est un poison des catalyseurs. Toutefois, seules les particules d'une taille < quelques nanomètres sont actives. Nombreux travaux dans ce domaine, MAIS les origines de l'activité ne sont pas encore complètement élucidées. Nous nous sommes proposé d'étudier l'influence de la morphologie des particules sur leur activité pour cette réaction. Notes: Haruta 80's: réacteur à flux, 1%vol CO dans air. Oxydation complète à 200K. Diamètre estimé: 5nm. Pas sur TiO2 (pour ça, article de 1993) Haruta, Chem Lett 16, 405 (1987)

Motivation - II Activité de nano-Au/MeO: taille des particules périmètre Haruta, XXX XXX, XXX (199…) diamètre Valden, Science 281, 1647 (1998) hauteur Chen, XXX XXX, XXX (199…) band gap vs. forme Nombreuses hypothèses ont été avancées… nombreux facteurs étudiés. - plus évident à observer: dimensions 1) périmètre (Haruta): réaction à l'interface 1) diamètre (Valden): act max à ~3-3.5nm 2) hauteur (plus tard, Chen, Goodman): film d'Au -> 2ML - dimensions impliquent changement structure électronique -> apparition band-gap (i.e. transition métal/non-métal) sur illustration: TRIANGLES=3D métal / CARRES=transition géom et électr. / RONDS=2D, caractère non-métallique Tout ça: ne dévoile pas secret des origines, mais met en évidence étroite relation dimensions/structure géométrique/structure électronique. Valden, Science 281, 1647 (1998)

Motivation - III Activité de nano-Au/MeO: charge des particules interactions avec support présence d'autres espèces effets dynamiques plasticité structurelle processus de la réaction ex.: Au8/MgO Du pointe de vue structure électronique, dont nous n’allons pas nous soucier dans notre étude… Nombreuses études sur toutes petites particules: - Montrent toutes un effet important de la charge pour l’activité chimique… et donc catalytique (principalement activation O2). - Provient d’interactions avec support, principalement défauts, mais aussi autres espèces. Jusqu'à présent, considéré structure fixe, MAIS réaction = processus dynamique, plusieurs états intermédiaires: - Géométrie -> struct électronique -> géométrie, etc… Différentes conformations qui évoluent. T!=0 => plasticité structurelle dynamique Donc différents isotopomères ayant une sélectivité différente: permet de faire appel à différents processus de réaction Suivant où et quand les molécules adsorbent ou interagissent + temps d'activation/dissociation + phases => différents processus Pas plus avant. Se focaliser sur morphologie des particules…. Arenz, ChemPhysChem 7, 1871 (2006)

Motivation - IV Activité de nano-Au/MeO: taille minimale? Heiz (MgO): n≥3, N≥8 Anderson (TiO2): n≥3, N≥7 Se focaliser à nouveau sur les dimensions. Vu avec Valden, Chen/Goodman: taille idéale, a priori: diam/haut MAIS question: taille minimale pour exprimer catal? investigué sur différents substrats, de manière expérimentale et théorique MgO (Heiz): n>=3, N>=8 (attention, doit être réduit) TiO2 (Anderson): n>=3, N>=7 Lee, JChemPhys 123, 124710 (2005) Arenz, ChemPhysChem 7, 1871 (2006)

Buts étude de l'évolution de la morphologie étude de la stabilité contrôle de la taille des particules étude des propriétés catalytiques en fonction des paramètres morphologiques  façonner catalyseur stable avec la température et dans le temps pour: 2CO + O2  2CO2 Tenter de répondre aux questions: comment évoluent les particules déposées sur la surface avec la température: 1) évolution morphologique 2) stabilité lors de l’utilisation de l’échantillon: temps, température, exposition aux gaz - est-ce qu’on peut choisir la tailler des particules qu’on aura à disposition sur la surface après un certain traitement - comment l’activité catalytique est reliée aux propriétés morphologiques 1) taille optimale? 2) taille minimale? Tout ceci permettra d’envisager… Pour atteindre ces buts, besoin d’un dispositif relativement compliqué. Composants principaux décrits ci-après.

Dispositif - Chambre UHV T contrôlée tri en taille Ecin contrôlée imagerie STM mesure réactivité Besoin d’une enceinte UHV, dans laquelle nous pouvons: - contrôler la température de l’échantillon - y déposer des agrégats triés en taille et d’énergie choisie - imager l’échantillon par STM - en étudier l’activité catalytique Pour comprendre l’agencement des éléments, description enceinte. - A chambre principale: prép échantillon, manipulateur - B source d’agrégats et sélection - C microscope - étude réactivité: dans chambre A Source d’agrégats: existe déjà et fonctionne STM: problèmes de stabilité et de fonctionnement à froid, donc conception d’un nouveau mesure réactivité: conception nouveau dispositif

Dispositif – STM I Caractéristiques principales: moteur axial stick&slip grande amplitude sur z robuste  fréquence de résonance élevée grande gamme de température 8K à 300K Travail des premières années. Pas décrit ici, mais seulement avantages que procure ce matériel. - Déplacement de toute la partie de balayage de l’échantillon sur un axe: - prisme coulisse à l’aide de moteur linéaire dans stator fermement maintenu. - grande amplitude d’approche -> plus de flexibilité sur pointes - permet construction rigide -> augmente stabilité et diminue sensibilité aux excitations extérieures - conductivité thermique bonne des cryostats jusqu’au cœur fonctionnel - Fonctionnement prévu entre 8K et 300K. Exploité jusqu’à présent: 80-300K… (slide suivant)

Dispositif – STM II Exemple de fonctionnement: Exemple d’images obtenues à ~80K. - Surface de TiO2: deux reconstructions de surface, étroite (1x1) et bandes larges (2x1), dont on discutera plus tard - (1x1): on observe différents types de défauts de surface et impuretés -> fonctionne selon nos attentes.

Dispositif - RGA et vannes pulsées analyseur de gaz pompé différentiellement gaz délivré localement par vannes pulsées détection synchrone désavantage: long chemin  étalement pulse Deuxième dispositif principal mis en fonctionnement durant thèse. Pour observer gaz libéré par l’échantillon Construit sur la base d’un analyseur de gaz 0-200amu - enveloppe fermée + orifice « reniffleur » - sensible seulement à l’échantillon - meilleure sensibilité - pompage différentiel pour diminuer la constante de temps -> améliorer résolution temporelle Quels gaz? - amenés et délivrés sur échant. par intermédiaire de capillaire: - plus précis, pompage plus rapide - moins grande consommation de gaz - DE PLUS, vannes pulsées - détection synchrone - peut donner informations sur dynamique de la réaction - temps de résidence sur la surface - vitesse des étapes intermédiaires de la réaction Inconvénient système: long chemin à parcourir -> étalement des pulses -> élaboration d’un nouveau système.

Dispositif – Surface TiO2(110): MeO semiconducteur, oxydable rutile: une des structures cristallographiques (110): la plus stable, reconstructions imagerie dominée par effets électroniques Matériel est décrit… donc petite présentation de la surface utilisée. Support = TiO2 - MeO: semiconducteur lorsque stoechiométrique (gap: ~3eV) - réduction augmente la conductivité -> adapté à étude par STM - TiO2 se présente sous plusieurs structures cristallographiques. Nous: rutile - (110): le plan de coupe qui présente la surface la plus stable - malgré tout, plusieurs reconstructions, qui dépendent du degré de réduction. - (1x1): 0.65nm… SLIDE SUIVANT: (2x1), double largeur: 1.3nm, forte réduction bulk+surf - Surface présente alternance de rangées de O et de Ti, mais Ti apparaît plus « haut » au STM, i.e. plus grande DOS -> imagerie est dominée par effets électroniques et pas topologiques

Takakusagi, SurfSciLett 523, L41 (2003) Dispositif – Surface TiO2(110): MeO semiconducteur, oxydable rutile: une des structures cristallographiques (110): la plus stable, reconstructions imagerie dominée par effets électroniques Takakusagi, SurfSciLett 523, L41 (2003)

Dispositif – Préparation nettoyage et recuit imagerie STM dépôt d'agrégats E, n imposés q mesuré recuit mesures activité catalytique et/ou imagerie STM @300K dimensions, emplacement, densité Quelques mots sur le flux de travail.

Mesures - Plan morphologie des particules: activité catalytique: en fonction de le température de recuit dimensions emplacement densité activité catalytique: en fonction de la température de recuit extrapolation pour d'autres paramètres activité globale/spécifique Décor posé. Parler maintenant des mesures effectuées et des résultats obtenus. Cette partie va être organisée de la manière suivante: Discuter séparément morpho/catal, bien que, dans certains cas, mesures faites en parallèle sur le même échantillon Morpho: - en fonction de température de recuit, i.e. énergie mise à disposition pour restructurer l’échantillon - par l’observation de l’évolution des dimensions et de la densité: détermination du processus de croissance Catal: - aussi fonction température de recuit - grâce aux résultats précédents, extrapolation aux paramètres géométriques des particules - résultats donnent activité globale (de l’échantillon), mais avec densité, possible d’exprimer activité spécifique (par particule)

Morphologie - Observations dimensions convolution de la pointe hauteur plus précise que diamètre densité ou taille moyenne type de croissance diffusion des îles mûrissement d'Ostwald ln<s> est linéaire en T Avant d’exposer les résultats, il est important de garder à l’esprit que les dimensions mesurées des particules sont entachées d’une erreur qui provient de l’extension latérale de la pointe STM (latéralement) et de la différence de LDOS entre le substrat et les particules (verticalement). - toutefois, hauteur est plus précise que diamètre Nous l’avons dit, un des centres d’intérêt est de déterminer le type du processus de croissance. Nombreuses études déjà faites à ce sujet et on peut distinguer deux processus différents, qui se manifestent par des comportements bien spécifiques de l’évolution de la taille moyenne des particules avec la température de recuit, i.e. de l’énergie fournie au système. Taille moyenne +/- égal à 1/densité, si volume de matière est conservée sur la surface (Au désorbe > 900K) - diffusion des îles en entier. Taille limite fonction de la température. -> formation d’iles qui croissent rapidement et par paliers - mûrissement d’Ostwald. Particules immobiles, énergie nécessaire pour qu’un atome se détache de la particule et diffuse sur le substrat décroît avec la diminution du rayon de courbure de la particule. Croissance des particules par adjonction d’atomes. - les petites particules diminuent au profit des plus grandes. - courbe typique; ln<s> est linéaire en T après un seuil de stabilité. Longwitz, PhD thesis (2004)

Morphologie – Aun/TiO2-(2x1) I Nous avons effectué des études sur (2x1) et (1x1) Résumé ici (2x1), après avoir déposé des agrégats Au5 et Au7. 300K: on observe sur images STM (non montrées) répartition homogène -> avancer qu’il n’y a que peu de diffusion et de coalescence. Recuit augmente la taille (diam et hauteur) des îles. 600K: distribution bifide du diamètre… laisse à penser que le processus de croissance est de type OR. A vérifier par l’étude de la taille moyenne (slide suivant) Au5/TiO2(110)-(2x1)

Morphologie – Aun/TiO2-(2x1) II Ostwald pentes fonction de la taille Lignes de tendance ne sont que des guides pour les yeux, mais mettent en évidence une différence de pente. - Ne nous semble pas un artefact de mesure, mais un comportement réel significatif, reproduit sur plusieurs séries de mesure (plusieurs zones) - Hypothèse: pour une même température, les agrégats plus petits « évaporent » des atomes plus facilement -> évolution de la taille moyenne est plus rapide - croisement, mais distribution n’est pas une cloche centrée autour de taille moyenne, mais deux populations (grandes et petites particules)

Morphologie – Au7/TiO2-(1x1) I SURFACE (1x1): Au7 Renouvelé expérience sur surface qui sera utilisée pour les mesures de catalyse. On observe un comportement étrange… Brisure entre 700 et 800K Question: réelle ou artefact? A mon sens: artefact. Mesure de la catalyse sur même échantillon, donc présence de gaz autour de l’échantillon (~10e-5mbar) - observation couche d’adsorbat sur les échantillons, entre 500 et 720K… brisure: peut-être artefact expérimental mesures de catalyse en parallèle

Morphologie – Au7/TiO2-(1x1) II 300K 500K 720K 815K 900K Dès 815K, adsorbat, qui masquait les marches et la base des particules (donc sous-estimation des dimensions) disparaît. Question posée. Est-ce que cet adsorbat perturbe l’évolution des particules? - NON. Mesures sur échantillons sans faire de catalyse… même évolution entre 300 et 900K Observer la répartition homogène des particules à 300K.

Morphologie – Au7/TiO2-(1x1) III Ostwald seuil de stabi-lité visible Cependant, difficile de se fier aux mesures des dimensions. Densité (donc taille moyenne) est plus correcte. On est à nouveau face à un processus de croissance de type OR. On observe dans ce cas un seuil à partir duquel les plus petites particules commencent à évaporer (stabilité du complexe agrégat/support)

Morphologie – Conclusion type de croissance: mûrissement d'Ostwald diffusion sur (1x1) limitée par extension des marches ne perturbe pas la croissance taille finale dépend de: taille déposée température de recuit surface possibilité de façonner des échantillons de distribution de taille choisie et bien piquée En conclusion de cette partie concernant l’évolution de la morphologie d’agrégats d’or déposés sur TiO2(110), on peut dire que: - on a observé un processus de mûrissement d’Ostwald sur les deux reconstructions de surface - dans les cas (1x1) proportion des agrs sur les marches augmente, donc légère diffusion des particules, limitée par l’extension des marches La taille finale dépend à la fois des particules déposées et de la température de recuit, mais aussi de la surface et du complexe particule/support (i.e. de l’interaction entre la surface et les particules qu’elle supporte) Possible, en choisissant bien les paramètres initiaux de façonner un échantillon avec des particules de taille choisie et qui soit stable à la température de travail voulue. Ne reste plus qu’à déterminer la taille la plus adaptée à l’utilisation qu’on veut en faire, à savoir étudier la combustion du monoxyde de carbone.

Catalyse – Protocole I dépôt d'agrégats vérification de la surface par STM recuit à Tann mesures activité T compris entre 150K et Tann imagerie STM @300K dimensions, emplacement, densité Comment avons-nous procédé pour étudier cette réaction chimique? On reconnaît les étapes citées précédemment, dont l’imagerie STM. En fait, après chaque recuit, avant d’imager la surface, celle-ci est exposée aux réactifs gazeux pour étudier son activité catalytique. Il existe plusieurs méthodes pour étudier l’activité catalytique. - Prédoser des gaz sur une surface maintenue suffisamment froide pour qu’ils adsorbent puis chauffer… donner l’énergie suffisant pour activer la réaction. - Nous procédons de la manière suivante… (slide suivant)

Catalyse – Protocole II notre méthode: catalyse pulsée On positionne l’échantillon face au reniffleur. Des pulses de CO isotopique sont délivrés localement sur la surface maintenue à la température voulue. - isotope non présent à l’état naturel: gage de certitude que ce n’est pas simplement le gaz résiduel qui a réagit - si produit de réaction est détecté en phase avec l’arrivée des pulses -> gage de certitude qu’il provient bien du gaz volontairement amené sur la surface Pulses permettent aussi d’obtenir des informations sur la dynamique de la réaction… ce qui n’as pas été fait ici. Le deuxième réactant (O2) est introduit dans toute la chambre, par palier. Plusieurs pulses par palier pour moyenner les mesures. - permet de déterminer le taux de conversion du CO en fonction de la quantité relative de CO et de O2. Mesure typique donne… (slide suivant)

Catalyse – Protocole III On observe à la fois les pulses de CO et les paliers d’oxygène. Dans ce cas, l’échantillon est actif et la production de CO2 augmente à partir d’un certain rapport CO:O2 puis arrive à saturation. Décrire ces mesures pour trois températures de recuit d’un échantillon

Catalyse – Résultats 300K 300K Premièrement, après dépôt, sans recuit supplémentaire. Distribution homogène des agrégats, de taille a priori telle que déposée, i.e. Au7. On n’observe pas d’activité.

Catalyse – Résultats 500K 500K 500K. Les particules ont déjà évolué, mais les critères nécessaires pour exprimer une activité catalytique ne sont pas remplis…

Catalyse – Résultats 720K 720K 720K. Dimensions ont continué d’évoluer et l’échantillon est désormais actif pour la combustion de CO.

Catalyse – Résultats I pas de pollution par l'O2 température de mesure température du maximum d'activité Regroupé mesures du même échantillon, pour différentes températures de recuit. 720K: même plusieurs température de mesure. On n’observe que la conversion de CO atteint un plateau et qu’elle ne décroît pas de manière drastique, même si l’on augmente d’un ordre de grandeur la pression d’oxygène - pas d’empoisonnement à l’O2. Peut signifier plusieurs choses: - soit pas même sites d’adsorption - soit l’un des deux gaz intervient directement par la phase gazeuse - … -> Question sur le type de réaction. Il ne semble pas y avoir d’influence notable de la température de l’échantillon sur l’activité de celui-ci. Surprenant: nécessite d’autres mesures On a observé qu’échantillon actif à 720K, mais on ne sait pas encore quelle configuration de l’échantillon permet d’exprimer le maximum d’activité DONC: vu que l’activité catalytique de ce système existe, mais il reste beaucoup de mesures à préciser… préparation nouvel échantillon.

Catalyse – Résultats II comportement vérifié et précisé activité beaucoup plus faible palier pas atteint Pas de mesure de morphologie, sauf à 300 et 900K … concorde avec résultats précédents -> permet d’extrapoler. Voit augmentation de la conversion entre 300 et 800K, puis diminutions - On passe donc pas une configuration optimale de l’échantillon, que nous allons tenter de définir par la suite Les mesures précédentes sont vérifiées et précisées. Différences: - activité plus faible - palier pas atteint -> on ne peut savoir où il se situera et donc l’activité maximale de cet échantillon Faire avec ce qu’on a et tenter de relier l’activité, pour des conditions données, aux propriétés morphologiques des particules. -> reporter conversion du CO en fonction de la température de recuit pour une certaine pression d’oxygène (ligne sur graphe).

Catalyse – Résultats IV activité catalytique de l'échantillon activité spécifique par particule Activité/échantillon: - max à 800K, mais ne permet pas de dire que les particules ont une taille optimale. - compétition entre le nombre de particules et leur activité spécifique Activité/particules: - pondéré par la densité On voit que notre doute est avéré. Les particules les plus actives seraient produites par un recuit à plus haute température.

Catalyse – Résultats V extrapolation de l'activité spécifique aux paramètres géométriques Extrapolation aux paramètres géométriques, permise par le fait que nous avons vérifié que la croissance est identique sur divers échantillons préparés de la même manière. Nous discuterons des résultats, en comparaison avec ceux qui ont été proposés jusque là, par la suite. Voyons pour l’instant que l’activité spécifique maximale est rencontrée pour particules de: - environ 3-4ML - ~2.2nm de diamètre 3-4 monocouches ~2.2nm de diamètre

Catalyse – Résultats VI taille moyenne des particules: plus fiable que dimensions géométriques activité spécifique maximale pour ~60 atomes Comme déjà mentionné précédemment, taille moyenne plus fiable du fait de: - convolution de la pointe - contraste électronique qui perturbe mesure de la topologie de l’échantillon On trouve une activité spécifique maximale pour ~60 atomes par particule Courbe de tendance est un simple guide, mais fit étonnamment bien… la nature aime la beauté des choses.

Catalyse – Discussion I taille adaptée à la catalyse passage par un régime optimal mesures à préciser comparaison: autre technique préparation pression observation convolution Revient sur résultats, on observe que nous avons pu déterminer une gamme de dimensions pour lesquelles l'activité est maximale. - il faut préciser les mesures dans ce régime. Mettre résultats en parallèle avec ceux obtenus par Valden, concernant le diamètre des particules, on observe que l'on a une taille optimale plus petite. - Attention, technique expérimentale différente: - préparation des échantillon différente: DP en phase liquide vs déposition d'agrégats UHV -> interactions différentes avec support - gamme de pression différente: 10-40Torr vs 10E-6mbar -> de part et d'autre du pressure gap - finalement, technique d'imagerie. Nous avons tenu compte de la convolution de la pointe. Inconnu pour eux -> quoi qu'il en soit, même sans déconvolution, on reste plus petit. Cependant, nous pouvons être assez sûr de nos résultats: - étude en parallèle de morpho et catal. - prise en compte convolution

Catalyse – Discussion II activité spécifique des nanoparticules diamètre: dès 1.3nm, maximum à ~2.2nm hauteur: dès 2ML, maximum à 3-4ML taille minimale pas d'activité observée pour Au7, contrairement à Anderson et al. (n≥3, N≥7 sur TiO2) stabilité des particules présence des gaz ne remodèle pas l'échantillon Pour notre système particulier, déjà parlé du diamètre. Qu'en est-il de la hauteur? Goodman a proposé que l'activité est la plus importante pour des structures de 2ML, particules, et vérifié pour films. - chez nous, apparition de l'activité à 2ML, mais activité maximale est exprimée pour des particules de 3-4ML de hauteur. Nous en avions parlé en introduction, on peut se demander s'il y a une taille minimale pour que les particules soient actives. - Anderson a observé une certaine activité après avoir déposé des Au7 sur même échantillon que nous - Résultats controversés, surtout par le fait qu'ils n'ont pas d'images de la répartition et de la taille des particules. - Suivant le substrat (présence de lacunes et groupes OH) et les conditions régnant dans l'enceinte (pressions, température)… il n'est pas certain que les particules restent isolées et ne coalescent pas. - de notre côté, nous n'avons pas observé d'activité pour Au7. La sensibilité du dispositif ne semble pas en être la cause. Stabilité des particules: - Kolmakov et Goodman ont observé coalescence des particules lors de l'exposition à 40Torr de CO et O2, mais pas pour pressions <1bar - nous n'avons rien observé de tel, ce qui est en accord avec leurs observations

Conclusion – I construction d'un nouveau STM évolution de la morphologie: mûrissement d'Ostwald croissance dépend des conditions initiales activité catalytique: pas d'activité observée des agrégats Au7 à 300K activité spécifique max: 3-4ML, ~2.2nm, 60 atomes En conclusion de cette thèse. Nous avons construit un nouveau microscope à effet tunnel qui fonctionne selon nos attentes. Pour nos besoins, utilisé entre 80 et 300K. Nous avons étudié l'évolution de la morphologie des particules après déposition d'or sous forme d'agrégats monodispersed. - Observé croissance de type mûrissement d'Ostwald sur les deux reconstructions de surface principales (1x1) et (2x1) du TiO2 - Mis en évidence que la vitesse de cette croissance, en fonction de la température, dépend des espèces déposées, mais aussi de la surface Dans un deuxième temps, nous avons présenté l'activité catalytique des échantillons - tels que déposés, aucune activité ne peut être reliée à la présence des Au7 - recuits à différentes température: observe que l'activité croît avec les dimensions des particules puis diminue. - activité maximale est observée pour des nanoparticules d'or de 3-4ML de hauteur, diam environ 2.2nm… avec les précautions nécessaires - de manière plus fiable, on peut attribuer le max d'activité à des particules composées de 60 atomes.

Conclusion – II études menées en parallèle: certitude des espèces présentes en surface lien direct morphologie/activité catalytique  façonner catalyseur stable avec la température et dans le temps pour: 2CO + O2  2CO2 Avantage d'avoir mené ces études en parallèle est que nous sommes certains des espèces présentes sur l'échantillon. -> on peut mettre en relation directe l'activité catalytique et la morphologie des particules… pour ce système particulier Géométrie: Ceci n'est qu'un des aspects qui permet aux particules d'êtres actives, mais va permettre par la suite de préparer des échantillons optimaux, afin d'étudier les autres paramètres, comme leur structure électronique, leur état de charge, etc… Dans le but de façonner…

Questions ?