A T T E N T E
Je suis agacée. Je suis énervée. Pour tout dire, je suis déçue…
Elle se disait mon amie, me faisait de grandes démonstrations. Et, petit à petit, je l’ai sentie s’éloigner…
Chaque fois que le téléphone sonnait, je me précipitais. Mais ce n’était jamais elle…
Le matin, j’avais si hâte de voir si j’avais un message, que j’en oubliais ma prière du matin, mon offrande de la journée…
J’oubliais ?...
J’oubliais ? C’est pourtant vrai, Seigneur, que je t’oubliais… Et tout d’un coup, je me demande…
Et, tout d’un coup, je me demande… Est-ce possible, Seigneur ?
Je suis en train d’agir avec toi comme elle agit envers moi… J’ai l’esprit tellement obnubilé par cette amitié gâchée !
Et voilà que toutes mes belles promesses, toutes les démonstrations d’amitié que je t’adressais, tout tombe à l’eau ?
Alors, tout cela, ce n’était que paroles vides ?
Mais… Attends… J’y pense, Seigneur mon Dieu ! Et toi ??? Tu m’attends ? Tu m’espères ?
Mais bien sûr, tu nous l’as même dit, dans la parabole du fils prodigue !
Je n’avais pas vraiment compris, Seigneur ! Je croyais que cela concernait les autres, mais que moi, bien sûr, j’étais incapable de te faire du chagrin !
Et je comprends tout d’un coup que moi aussi je te fais du mal. Par mes négligences, mes oublis, cette première place que je revendique pour toi et que je suis si loin de te donner…
Moi, j’ai pris mon parti de la situation. Quelque chose s’est cassé. J’ai sorti le nom de mon ancienne amie de ma liste de contacts.
Et j’ai peur, tout d’un coup… et toi, que fais-tu, Père ? Ce n’est pas possible ! tu ne m’effaces pas de ton cœur !!!
Ton fils ingrat, tu espérais son retour, n’est-ce pas ? N’est-ce pas que c’est vrai ? Tu l’attendais…
Tu m’attends ? Tu attends chacun de tes enfants, pour si loin qu’il soit… Tu surveilles la plaine, tu surveilles le désert de nos cœurs pour surprendre le moindre signe de retour…
Je viens, je viens, Père ! Je veux te faire oublier la peine que je t’ai causée. Je veux revenir à toi.
Merci à mon oublieuse amie qui, sans le savoir, m’a donné cette belle leçon ! Avec ton aide, Père, je ne partirai plus jamais loin de toi !
Et merci à toi, Père, qui, de nos détresses, sait faire jaillir la leçon qui réconforte et nous rapproche de toi !
Merci, Père, Merci !!!
Images prises sur le Net, travaillées avec PhotoFiltre Texte : Jacky Musique : Henry Purcell : Come ye sons of Art janvier 2007 Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/