Pierre Corneille La société baroque sur scène 2. La biographie et la carrière à la cour

Une vie presque inconnue le grand-père conseiller référendaire à la chancellerie du Parlement de Rouen le père maître des Eaux et Forêts deux maisons contiguës à Rouen, rue de la Pie une belle propriété à Val-de-la-Haye des terres en divers endroits autour du palais de justice de Rouen les parlementaires des alliances flatteuses

Son enfance à Rouen, une colonie espagnole importante une ville de drapiers et de marchands, ville d’industrie et port de commerce les pays de l’Europe du Nord l’Espagne et l’Amérique la seconde ville du royaume la Normandie, la plus riche province de France né le 6 juin 1606 la sœur Marthe, future mère de Fontenelle le frère Thomas (né en 1625) l’acte de baptême du 9 juin 1606 au collège des Jésuites 1615-22 la ratio studiorum la pratique du verbe par la rhétorique le second prix de vers latins 1618 du grec ? l’espagnol l’ édition du Cid en 1648

Après le collège les études de droit 1624 deux charges des Eaux et Forêts pour 22 ans (jusqu’en 1650) le nouvel avocat du Roi le 16 février 1629 sa première comédie Mélite l’automne ou l’hiver 1629 le milieu officiel de la cour le cardinal de Richelieu François de Boisrobert Jean Desmarets de Saint-Sorlin un atelier d’écriture collective Boisrobert, Guillaume Colletet, Claude de L’Estoille, Jean de Rotrou et Pierre Corneille

Les cinq auteurs 1635, La Comédie des Tuileries un prologue – Colletet Corneille – troisième acte un avant-propos en prose par Chapelain 1637, L’Aveugle de Smyrne 1637, La Grande Pastorale (texte perdu) Corneille ? 1643, une pension de 1000 livres par Jules Mazarin flatter les puissances jamais disposé à sacrifier l’essentiel de sa créativité

La reconnaissance officielle janvier 1647, l’Académie 1648, la Fronde les premières barricades à Paris le 5 janvier 1649, la reine-régente Anne d’Autriche s’enfuit à Saint-Germain avec le jeune roi janvier 1650, Mazarin fait arrêter le gouverneur de Normandie le sieur Corneille que de l’inaction une preuve de loyalisme à la cause royale

Sous Louis XIV intégré dans les programmes de la cour dès 1663, une gratification royale de 2000 livres par an jamais poète de la cour Molière et Racine un homme de lettres indépendant

La mort la nuit du 30 septembre au 1er octobre 1684, à Paris la maison depuis 1662 avec son frère Thomas le 2 octobre dans l’église Saint-Roch

Chronologie des œuvres 1629 Mélite ou Les fausses lettres (c) 1630 Clitandre ou L’innocence délivrée (tc) 1631 La Veuve ou Le traître trahi (c) 1632 La Galerie du Palais ou L’amie rivale (c) 1633 La Suivante (c) La Place royale ou L’amoureux extravagant (c) 1634 Médée (t) 1635 L’Illusion comique (c) 1636 Le Cid (tc) 1639 Horace (t) 1642 Cinna ou La clémence d’Auguste (t) Polyeucte martyr (t) 1643 La Mort de Pompée (t) Le Menteur (c)

Chronologie des œuvres 1644 La Suite du Menteur (c) Rodogune princesse des Parthes (t) 1645 Théodore vierge et martyre (t) 1646 Héraclius empereur d’Orient (t) 1649 Don Sanche d’Aragon (ch) 1650 Andromède (t) Nicomède (t) 1651 Pertharite roi des Lombards (t) 1654 L’imitation de Jésus-Christ 1658 Œdipe (t)

Chronologie des œuvres 1660 La Toison d’or (t) 1662 Sertorius (t) Sophonisbe (t) 1664 Othon (t) 1665 Agésilas (t) Les louanges de la Sainte Vierge 1666 Attila roi des Huns (t) 1669 L’Office de la Sainte Vierge 1670 Tite et Bérénice (ch) 1671 Pulchérie (ch) 1674 Suréna général des Parthes (t)