Les thermes et l’amphithéâtre romains Les thermes de Caracalla Le Colisée Les thermes de Caracalla Lécrivain Marie-Hélène
Lécrivain Marie-Hélène I. LES THERMES 1. Définition générale On appelle thermes de vastes établissements de bains qui comportent généralement, pour les plus importants, une piste d’exercices. On y pratiquait la course, le saut, des jeux, avant d’entrer dans les thermes eux-mêmes. Les zones d’eau en constituaient la partie fondamentale non seulement pour se nettoyer mais aussi pour prendre du plaisir et se détendre avant et après l’exercice physique. Mais les thermes n’étaient pas seulement des établissements de bains au sens strict : ils étaient aussi des lieux de rencontre, où se donnaient des rendez-vous d’amitié ou d’affaire. Les Romains, comme les Grecs, soutenaient que « il faut jouer beaucoup pour pouvoir travailler beaucoup ». La société était censée sauvegarder la santé et le bien-être du peuple, c’est pourquoi, les thermes étaient considérés comme services publics non payables et ouverts à tout le monde. De grands complexes, appelés « palaces du peuple » par les empereurs étaient bâtis pour accueillir les thermes. vastes établissements de bains l’exercice physique rencontre palaces du peuple Lécrivain Marie-Hélène
2) Structure des thermes Tepidarium : c’est la salle plus grande et luxueuse dans les thermes. La température y était agréable. Bibliothèque : l’exedra est un endroit pour discuter. Elle se trouve à l’extérieur pour que l’on puisse parler en toute tranquillité. Frigidarium : le petit bassin d’eau froide utilisé par les Grecs se transforme chez les Romains en une énorme piscine extérieure. Palestre : comme les Grecs, les Romains ont maintenu un espace pour la pratique du sport, mais ses dimensions ont augmenté énormément. Caldarium : la salle la plus chaude. Lécrivain Marie-Hélène
3) Fonctionnement des thermes Les thermes étaient destinés à une utilisation quotidienne et son processus était le suivant: 1. Les exercices physiques dans la palestre pour stimuler la circulation sanguine. 2. Les bains. La fonction principale du tepidarium est la relaxation : après le sport un repos d’une demi-heure est fait dans cette ambiance de splendeur pour aller ensuite au très chaud caldarium en finissant par un bref passage au laconicum, une salle d’atmosphère très sèche et chaude qui atteint 70°c. 3. Le nettoyage et les massages, pour plonger dans la grande piscine d’eau froide du frigidarium qui ferme ce procès de régénération corporelle. Au début, les thermes étaient divisés en deux parties, l’une réservée aux hommes, l’autre aux femmes ; sinon, des heures différentes étaient prévues. Lécrivain Marie-Hélène
Lécrivain Marie-Hélène Les chaudières se trouvaient au sous-sol : l’air chaud circulait en-dessous du sol au moyen d’un système perfectionné de conduits et de canalisations, ce qui permettait de chauffer les salles à la température voulue. Le sol était composé de plaques tenues par des hypocaustes (d’où le nom du système). Lécrivain Marie-Hélène
4) Les thermes de Caracalla Les thermes impériaux étaient d’énormes complexes souvent très luxueux. Les plus célèbres à Rome sont ceux de Caracalla. Le bloc qui abrite les bains évolue dans le croisement de deux axes principaux : l’axe nord-sud qui comprend le frigidarium, le tepidarium et le caldarium, l’axe est-ouest dont le frigidarium se trouve au centre et les palestres dans les extrémités. Ces plans axiaux et symétriques permettaient une utilisation rationnelle du bâtiment. Lécrivain Marie-Hélène
Lécrivain Marie-Hélène Caldarium Maquette des thermes et vestiges Frigidarium Mosaïque Lécrivain Marie-Hélène
L’amphithéâtre de Nîmes II. L’AMPHITHÉÂTRE Le plus ancien amphithéâtre de Rome date de la fin du Ier s. av.J.-C. L’amphithéâtre de Nîmes Un amphithéâtre comporte trois parties essentielles : les gradins, où prennent place les spectateurs ; l’arène où évoluent les combattants ; les coulisses, ménagées sous l’arène et sous les gradins, où sont disposées les cages pour les bêtes et des pièces pour les combattants. Les Arènes de Nîmes doivent leur exceptionnel état de conservation à l'utilisation permanente à travers les siècles. Lécrivain Marie-Hélène
Lécrivain Marie-Hélène Un amphithéâtre, pourquoi ? Il ne s'agit pas toujours, comme on le pense, de combats de gladiateurs mais de spectacles variés, étalés sur plusieurs jours, voire plusieurs semaines, où se mêlent des combats (uenationes) contre les fauves ou opposant des animaux féroces entre eux, et des mises à mort de condamnés par les bêtes. César inaugure un nouveau type de spectacle, les naumachies. Reconstitutions d'un combat naval, celles-ci ont lieu d'abord sur un plan d'eau artificiel construit pour l'occasion, puis dans l'arène du Colisée, rendue inondable. Lécrivain Marie-Hélène
Lécrivain Marie-Hélène Le Colisée Le plus célèbre et le plus ancien est l’amphithéâtre flavien, plus connu sous le nom de Colisée. Extérieurement, le Colisée forme une vaste ellipse de 188 sur 156 m, et mesure 48,50 m de hauteur. Il pouvait contenir environ 50 000 spectateurs. Il comptait quatre étages dont trois étages d'arcades et pour protéger les spectateurs du soleil ou de la pluie, on tendait une voile de lin, que l'on devine enroulée sur le pourtour du toit, pour couvrir une partie de l'ouverture. Nul doute que cet ouvrage est l'un des plus impressionnants du monde antique. Lécrivain Marie-Hélène
Lécrivain Marie-Hélène L’intérieur du Colisée était tout aussi passionnant, comme l’attestent les vestiges conservés. ESCLAVES CLASSES INFERIEURES Cette vue permet d'apercevoir le « podium » en rouge qui s'élevait à 4 m au-dessus de l'arène. Puis on distingue trois grandes rangées horizontales de gradins dont les places étaient attribuées suivant le rang social de chacun. CLASSES SUPERIEURES Lécrivain Marie-Hélène
Lécrivain Marie-Hélène L’amphithéâtre de Nîmes Gradins Datant du Ier siècle p.C.n., cet amphithéâtre de forme ovale mesure 133 m de long, 101 m de large et 21 m de haut. A l'intérieur, près de 24000 spectateurs trouvaient place sur les 34 rangs de gradins de la cavea supportée par des voûtes en plein cintre. Sous les voûtes cinq galeries circulaires et 162 escaliers permettent aux spectateurs d'accéder rapidement à leurs places. Escalier Galerie circulaire Lécrivain Marie-Hélène
Une corrida dans les arènes Aujourd'hui une couverture entièrement démontable permet l'organisation de manifestations diverses, comme des corridas, même en hiver. Une lentille en tissu polyester, gonflée avec de l'air, tendue sur un anneau et des poteaux métalliques, couvre la piste et une partie des gradins. Cette construction élaborée par les architectes Finn Geipel et Nicolas Michelin permet la création d'une salle fermée à l'intérieur du monument. La couverture des Arènes est installée à l'automne et démontée au printemps. La « bulle » Lécrivain Marie-Hélène