Jeudi 15 Juin PONT-AVEN à la fin du XIXe siècle n’était alors qu’un petit bourg breton de 1 500 habitants situé entre Concarneau et Quimperlé, dans le sud-est du Finistère en Bretagne,.
Plan de la Ville de PONT-AVEN Chapelle de Tremalo ( Le Christ Jaune de Paul Gauguin ) Plan de la Ville de PONT-AVEN
La commune de Pont-Aven est proche du littoral atlantique, bordée à l'est par la rivière Aven. La petite ville de Pont-Aven est située au bord de cette rivière, à l'endroit où elle s'élargit en un estuaire qui forme une ria, là où se trouve le dernier pont avant la mer sur ce fleuve côtier. Les eaux de fleuve côtier, qui dévale des Montagnes Noires en se faufilant au milieu d'un chaos d'énormes rochers, un site favorable à l'implantation de nombreux moulins à eau, « Pont-Aven, ville de renom, 14 moulins, 15 maisons ». En plus des ouvrages de pierre liés aux canaux de dérivation servant à l'alimentation en eau des moulins le spectacle des lavandières sur les berges et les îlots contribua à séduire les artistes. Ce port d'échouage de fond de ria, asséché deux fois par jour lors des marées basses, permettait un modeste trafic de gabares, lougres et chasse-marées qui pouvaient se rendre jusqu'à Quimper, Nantes, Bordeaux ou même Cardiff dans le dernier quart du XIXe siècle pour y acheminer des pommes de terre et y charger du charbon. La navigation dans la ria de l'Aven, était parsemée d'embûches, y compris à hauteur de l'Océan Atlantique le franchissement de la barre de Port Manec'h. Ce n'est plus désormais qu'un port de plaisance
De la cité des moulins à la cité des peintres L'Aven traverse la ville, Le cours d'eau rebondit entre de gros blocs arrondis, faisant tourner une ou deux roues de bois, témoignages préservés des 14 moulins en activité. Au 19e siècle, la colonie artistique qui fait école sur ce site bucolique, donne de nouvelles couleurs au village. Aujourd'hui, les galeries d'art foisonnent, perpétuant l'esprit "bohème" d'autrefois. En quête d'économies et de sujets "exotiques", les peintres rejoignent Pont-Aven à partir de 1860. Gauguin, plus audacieux que d'autres (Bernard, Sérusier, Maufra…), prend la tête du groupe fondateur de l'Ecole de Pont-Aven en 1886. De la pension Gloanec où ils vivent, les peintres emmènent leur chevalet vers le Bois d'Amour. Un agréable sentier permet de retrouver leurs lieux d'inspiration. Au centre-ville, entouré de galeries, le musée retrace cette époque créatrice. Pont-Aven est une cité idéale pour passer de paysages encadrés à des paysages "nature". La promenade Xavier-Grall vous entraîne d'une rive à l'autre par des passerelles secrètes, le long de lavoirs, de biefs et de vannes qui irriguent les vestiges des moulins. Les berges fleuries colorent les murs et les ponts de pierre. Dans l'eau, un gros rocher surnommé le "sabot de Gargantua" rappelle que les héros légendaires connaissent de somptueux sites.
Sur la petite place au dessus l’ex Hôtel de mademoiselle Julia et son Annexe
Prés du Pont la Pension Gloanec
Vue du Pont de Pont-Aven L’Aven coule vers le Port
Le Pont de Pont-Aven et les Toilettes municipales
Le Groupe sur le pont de Pont-Aven
La Rivière de l’Aven coté amont du Pont
La Promenade Xavier Grall Si Paul Gauguin a puisé son inspiration à Pont Aven, un autre artiste, breton est venu s'y installer : le poète Xavier Grall. Certains bretons ne l’ont jamais lu. D’autres restent bouleversés par ses mots, et son aura demeure dans la ville poète et écrivain du 20ème siècle qui a beaucoup écrit sur la Bretagne et notamment sur Pont-Aven dans son livre intitulé "Rire et pleurs de Pont Aven".. Xavier Grall, né le 22 juin 1930 à Landivisiau (Finistère) et mort le 11 décembre 1981 à Quimperlé (Finistère), est un poète, écrivain et journaliste breton. Xavier Grall "redevient breton" lorsqu'il quitte Paris en 1973, Pour la région de Pont-Aven, à Nizon, dans la ferme de Bossulan. Son œuvre mystique magnifie la Bretagne. Découvrez Pont-Aven empruntez la promenade Xavier Grall, un havre de paix en plein coeur de la vile. La promenade est un hommage à Xavier Grall, Aménagé sur les berges de l'Aven, l’itinéraire piéton Xavier Grall longe la rivière et traverse un canal d’amenée au moulin de Poulhouars.
La promenade Xavier-Grall vous entraîne d'une rive à l'autre par des passerelles secrètes
Eglise de Pont-Aven
le long des lavoirs,
à Landivisiau (Finistère) Xavier Grall, né le 22 juin 1930 à Landivisiau (Finistère) et mort le 11 décembre 1981 à Quimperlé (Finistère), est un poète, écrivain et journaliste breton. Xavier Grall « redevient breton" lorsqu'il quitte Paris en 1973, Pour la région de Pont-Aven, à Nizon, dans la ferme de Bossulan. Son œuvre mystique magnifie la Bretagne.
D’autres restent bouleversés par ses mots, et son aura demeure le poète Xavier Grall. Certains bretons ne l’ont jamais lu. D’autres restent bouleversés par ses mots, et son aura demeure dans la ville poète et écrivain du 20ème siècle qui a beaucoup écrit sur la Bretagne et notamment sur Pont-Aven dans son livre intitulé "Rire et pleurs de Pont Aven
le spectacle des lavandières sur les berges et les îlots contribua à séduire les artistes
d'une rive à l'autre par des passerelles secrètes
de biefs et de vannes qui irriguent les vestiges des moulins.
Les eaux de fleuve côtier , qui dévale des Montagnes Noires en se faufilant au milieu d'un chaos d'énormes rochers
un chaos d'énormes rochers
Des passerelles secrètes
Certains bretons ne l’ont jamais lu. le poète Xavier Grall. Certains bretons ne l’ont jamais lu. D’autres restent bouleversés par ses mots, 1985 1981 1976 et son aura demeure dans la ville poète et écrivain du 20ème siècle qui a beaucoup écrit sur la Bretagne 1983 1977 1982
A la sortie de la promenade Xavier Grall en Haut de la diapo et a droite le Bois D’amour
2ieme Partie de la Visite de Pont-Aven Navigation sur l’Aven Suivons la rivière
Les berges fleuries colorent les murs et les ponts de pierre.
Autrefois les eaux de l'Aven animaient de nombreux moulins dans la petite cité. Ils sont à l'origine du dicton : « Pont-Aven, ville de renom, 14 moulins, 15 maisons
Dans l'eau, un gros rocher surnommé le "sabot de Gargantua« rappelle que les héros légendaires connaissent de somptueux sites.
Le circuit bleu qui démarre de Pont Aven, vous naviguez jusqu’à l’océan Puis retour à Pont-Aven. Durée 1h15 Le circuit rouge Qui démarre de Pont Aven et qui vous emmène jusqu’au port du Bélon en effectuant un petit tour dans l’océan puis retour à Pont Aven. Durée 1h45
Départ pour la navigation sur l’Aven
Cet endroit magnifique au bord de la rivière est chargé d'histoire
La navigation dans la ria de l'Aven, où affleurent de nombreux bancs de vase molle, était parsemée d'embûches, y compris le franchissement de la barre de Port Manec'h
a permit d'obtenir des pierres taillées en «men zao». Ancienne carrière de granit,. Le granit extrait des carrières de Kerrochet a permit d'obtenir des pierres taillées en «men zao». Elles ont donné leur nom au «Pays des Pierres Debout»
en aval, un moulin à marée du 15e siècle
le château du Hénant.
En arrivant sur la mer, la ravissante plage de Port-Manech est ourlée de cabines blanches
Le phare de Port-Manech se dresse sur la pointe du même nom à l’embouchure de la rivière Aven et face a celle de la rivière Bélon.
L’Océan
Retour a Pont-Aven et le sabot de Garguantua
A quelques coups de pinceaux… Au-dessus du Bois d'Amour, la chapelle de Trémalo se cache derrière des rideaux de chênes et de hêtres. Sa curieuse toiture dissymétrique s'incline presque jusqu'au sol du côté nord. Gauguin a rendu célèbre le crucifix polychrome de la nef dans le tableau Le Christ Jaune. en aval, un moulin à marée du 15e siècle voisine avec le château du Hénant. Le nom d’École de Pont-Aven a été donné a posteriori pour grouper sous une étiquette des artistes très différents venus régulièrement peindre à Pont-Aven, à la fin du XIXe siècle. Les artistes les plus connus ont été Paul Gauguin (arrivé en 1886), Émile Bernard, Paul-Émile Colin, Paul Sérusier, Charles Filiger, Maxime Maufra, Henry Moret, Ernest de Chamaillard. Les styles de peinture les plus variés, du synthétisme de Félix Jobbé-Duval à l’impressionnisme de Maxime Maufra ont été pratiqués Bien avant les années 1880, des artistes étrangers avaient pris pension, surtout en été, à Pont-Aven, des Américains, comme Robert Wylie (et certains collègues anglo-saxons), des Britanniques et des Polonais. Des marchands de couleurs et des galeries s’installent et la municipalité encourage le mouvement en autorisant les débits de boisson à rester ouverts jusqu’à 22 heures.
La Chapelle de Trémalo (Pont-Aven)
Le Christ Jaune dans la chapelle de Trémalo Paul Gauguin
Le Talisman, l'Aven au Bois d'Amour, Nabi est le nom que se sont donnés les jeunes peintres qui se regroupent autour de Paul Sérusier, vers 1888. Le terme nabi, ou nebiim, signifie en hébreu, Au sens actif « orateur » ou « annonciateur », ou, au sens passif, « celui qui est ravi dans une extase » ou « appelé par l'esprit ». En Occident, nabi a été traduit par « prophète », « illuminé », ou encore « celui qui reçoit les paroles de l'au-delà », « l'inspiré de Dieu ». Ce cercle nait d'une controverse autour d'une peinture de Paul Sérusier, Le Talisman, l'Aven au Bois d'Amour, réalisée sous la direction de Paul Gauguin,. Gauguin encourage Sérusier à se débarrasser de la contrainte imitative de la peinture, à user de couleurs pures et vives, à ne pas hésiter à exagérer ses visions, et à donner à ses peintures sa propre logique décorative et symbolique La Pension Gloanec fut ouverte par Marie-Jeanne Gloanec, surnommée « la mère Gloanec » (de son vrai nom Le Glouannec). Cette auberge était l'un des points de ralliement des peintres à Pont-Aven. Elle était à côté du débit de boissons de la famille d'Angélique Marie Satre (1868-1932), alias « la belle Angèle », immortalisée par Gauguin. En 1891, la mère Gloanec ouvre l’Hôtel Gloanec sur la grande-place, à côté de l’Hôtel Julia de mademoiselle Julia Guillou. À partir de l’été 1889, Gauguin et Sérusier sont à nouveau en Bretagne mais délaissent Pont-Aven pour l’auberge de Marie Henry (dite « Marie Poupée »), au Pouldu
Sur la petite place au dessus l’ex Hôtel de mademoiselle Julia et son Annexe
Prés du Pont la Pension Gloanec
Comme les autres aubergistes locaux, Julia Guillou (1848-1927) surnommée « mademoiselle Julia », propriétaire de l’Hôtel des Voyageurs, a compris le parti qu’elle pouvait tirer de l’afflux des peintres en construisant une annexe avec une nourriture de qualité et des prix bas. Comme en d’autres lieux publics, la salle à manger a été décorée par des artistes qui payent parfois en tableaux. L'aubergiste bretonne, Angélique Marie Satre (1868-1932), surnommée « la belle Angèle » fut immortalisée en 1889 par Paul Gauguin Les artistes sont séduits par les, paysages champêtres bordant parfois l’estuaire de l’Aven ou la belle côte rocheuse ils prennent souvent pour modèles les habitants vaquant à leurs occupations ou les jeunes femmes qui acceptent de poser. La pension Gloanec était un haut lieu de l’école et fut même l’endroit où se rencontrèrent Paul Gauguin et Émile Bernard.et Filiger Certains des peintres de l'École de Pont-Aven ont séjourné à la pension Julia, de Port Manec'h, à l'embouchure de l’Aven. Ils ont aussi fréquenté le village du Pouldu situé dans la commune de Clohars-Carnoët, à l’embouchure de la Laïta. Si des peintres viennent encore chercher l’inspiration à Pont-Aven, c’est Émile Rocher qui, par son style dit transpositionniste, a marqué les amateurs d’art contemporain. Lucien Demouge, s'est revendiqué de l'école contemporaine de Pont-Aven
Portrait de Marie Lagadu Paul Sérusier La Belle Angèle Paul Gauguin
Ernest de Chemaillard Paul Sérusier Douarnenez paysage d’Octobre 1896 Maxime Maufra chemin creux prés du ruisseau Ernest de Chemaillard Le Talisman l’Aven au bois Paul Sérusier Le Pardon de Pont-Aven Paul Emile Bernard
Moulin de David Paul Gauguin La Danse des trois bretonnes Paul Gauguin 4 bretonnes conversant de part et d’autre d’un mur 1886 Paul Gauguin Vision après le sermon 1888 Paul Gauguin
Paul Sérusier Paul Sérusier Deux bretonnes sous un cerisier en fleurs 1892 Paul Sérusier Les laveuses à la Laïta Paul Sérusier Ferme du Pouldu 1890 Paul Sérusier La barriere fleurie le Pouldu 1889 Paul Sérusier
Paysage de Bretagne Charles Filiger Bois d’amour à Pont-Aven Emille Bernard Paysage de Pont-Aven 1888 Henri Moret Henri Moret
de feu, de tournoiements. Charles Filiger En juillet 1888, il séjourne à Pont-Aven à la pension Gloanec, avec Gauguin, Meyer de Haan, Laval, Moret, Seguin et Jourdan. En 1889, il s’installe au Pouldu chez « Marie Poupée » avec Gauguin et Sérusier Avec le départ de Gauguin, en 1895, les amis du Pouldu se dispersent. Il s'isole, déménage souvent, et vit en retrait du monde. Son mécène lui retire son soutien. De 1895 à 1900, il vit dans la misère au hameau de Kersulé, à proximité du Pouldu. Malade, alcoolique, avec des crises de mysticismes qui le minent, il devient taciturne. Il se drogue de plus en plus à l'éther. Charles Filiger rompt définitivement avec ses amis et sa famille. A partir de 1914, il réside à Trégunc à l’hôtel du Menhir tenu par la famille Le Guellec. En 1915, les Le Guellec s’installent à Plougastel-Daoulas, Filiger les suit et ne les quittera plus jusqu’à sa mort en 1928 à l’hôpital de Brest. Il poursuivit une œuvre originale et mystique. Sans faire partie du groupe des nabis, il en partage toutes les caractéristiques, Son travail est comme un feu mystique, en réaction à tout matérialisme, recherchant la spiritualité. Il peint, comme les peintres d'icônes Une œuvre hors de tout temps, lieu ou mouvement : un artiste à la recherche d'un absolu mystique, de feu, de tournoiements.
Paysage de Bretagne Charles Filiger Paysage du Pouldu Paysage de Bretagne Charles Filiger Charles Filiger Paysage Breton Vierge et deux Anges
Déjeuner chez Mélanie et Monique