N°1 Femme de Pêcheur Femme de labeur A nous Fort-Ph'lip. D'après le livre de M. Raymond Delahaye Et recherches sur le net. N°1 A nous Fort-Ph'lip. Clique à ton aise
Petit et Grand Fort Philippe
Les hommes sont presque tous pêcheurs Les hommes sont presque tous pêcheurs. Pêche côtière,(petite pêche),pêche hauturière (grande pêche) et les Islandais qui partaient pêcher la morue de Février à Septembre au large d'Islande. En l'absence des marins, c'est les épouses qui pour survivre, se livrent à des activités plus pénibles les unes que les autres.
La Pêcheuse de crevettes: « El guarnadeuse »comme on dit chez nous ou « i z'allotent à guarnades ». Ce métier se faisait surtout de Février à Mars et était au siècle dernier une activité essentiellement féminine.
Présentes sur toute la côte d'opale.
Pour des raisons évidentes, le costume de la pêcheuse de crevettes, répond plus à des préoccupations pratiques qu'esthétiques., avec la superposition de plusieurs jupons pour tenter de lutter contre le froid et "couper" le vent lors du retour au village.
La Pêcheuse de crevettes: « Ed' nous pays » légère et court vêtue. La manne d'osier sur le dos, complète l'attirail habituel de la pêcheuse de crevettes
La pêcheuse allait bien sûr pieds nus avec une jupe de toile écrue, un corsage chaud, un ciré qui la couvre jusqu'en bas des hanches, serré par un bout.
Certaines utilisaient le ciré imperméable.
Sur la tête, par temps froid, un châle de laine, tradition oblige.
Sous le ciré, bien emballé, le casse-croûte, soit quelques tartines ou quignon de pain sec. Parfois ce paquet était attaché au cou de la pêcheuse pour prendre le moins possible l'eau.
Pour le travail : Sur le dos une manne, aussi appelée un'e mande, panier de forme ovale à fond plat, assez profond, avec deux poignées extérieures, fabriquées en osier et fixées par deux sangles en toile tissée.
Un petit panier servant de passoire pour trier les crevettes. « le passwo » en patois.
Sur le ventre une pièce de bois, de forme carrée, évidée en son milieu, qui permet d'y fixer le manche qui sert à pousser le « roy » (filet). On l'appelle « el boutinette », el meulette ou martyr car elle comprimée la poitrine.
Nos pêcheuses au labeur dans la mer du Nord.
Ce matériel démontable pèse de 8 à 12 Kg... Plus 3 à 4 Kg de panier
A contre courant...
« Aveuc bien souvin, un bon vint d'nord » ou d'amont »
à mi hauteur du corps est dite : « creuler » L'action de pousser l'engin de pêche dans l'eau, à mi hauteur du corps est dite : « creuler »
3 à 4 Km pour l'aller comme pour le retour... Autant de Km dans l'eau...
Quand la mer commence à remonter, il est temps de sortir de l'eau.
Groupe de « Garnadeuses » du pays
En hommage à nos grand mères, l'association « les matelotes » de Petit Fort Philippe ont fait construire la géante en osier « Valentine la pêcheuse de crevettes
La tenue a changé, mais le matériel est toujours pareil. En connaissant par expérience les difficultés et la fatigue qu’engendre la prise des crevettes, je me dis que nos grands-mères étaient des femmes robustes...
Les jours de fête, la matelote élégante et fiere met sa «caroline », son fichu de soie blanche à franges, le casaquin qui couvre de ses replis ondoyant le coteron rouge, bleu ou noir.
Montage: Jean-Rémy Fournier A Suivre Femme de Pêcheur Femme de Labeur N°1 B Montage: Jean-Rémy Fournier jrfournier61@ yahoo.fr