Brises et vent météo

La terre ne reçoit pas uniformément la chaleur. Aux pôles, le soleil est incliné et donc moins efficace. Au contraire, à l’équateur, le soleil est au dessus des têtes. Les mers et les océans se réchauffent moins que les terres. Il s’ensuit la créations de zones à basses pressions et de zones à hautes pressions.

L’air s’écoule des zones à hautes pressions ou anticyclones vers les zones à basses pressions ou dépressions. Il est dévié par la rotation de la terre : c’est l’effet Coriolis.

Les masses d’air s’affrontent !

Sur le plan local, le remplacement de l’air qui monte crée les différentes brises.

Dans la journée, l’air est plus chaud au dessus de la terre Dans la journée, l’air est plus chaud au dessus de la terre. Il est remplacé par l’air plus froid de la mer : c’est la brise de mer. Au Ménez-Hom, lors des belles journées, la brise de la côte nord arrive et nous permet d’effectuer le vol de pente.

La brise de mer nettoie le Porzay, mais crée une ascendance dynamique à Caméros.

Sur les pentes exposées au soleil naissent des thermiques. L’air de la vallée monte les pentes. L’air de la plaine remplace l’air de la vallée.

Les reliefs dévient et perturbent l’écoulement de l’air. Cela crée les ascendances dynamiques et les turbulences ! L’air est accéléré (effet Venturi) dans la compression entre le site et la masse d’air, - au sommet, - sur les côtés, - dans les creux et les vallées. En bas des pentes, en basse couche, un phénomène de gradient accueille indifféremment les imprudents et les inconscients !

Et selon l’orientation du vent, les ascendances dynamiques et les turbulences se déplacent ! Il faut donc chercher les renseignements (arbres qui plient, planches à voiles, fumées, sens du posé des copains, dérive) et imaginer l’écoulement de l’air.

Près du sol, l’écoulement est perturbé et ralenti : c’est le gradient. L’aile subit des mouvements liés au passage d’une couche à une autre : on plonge et on croit que l’on va se poser plus tôt, puis on est dans de l’air moins rapide et on allonge …

Les arbres génèrent des turbulences, et des rouleaux se forment en arrière de la falaise !!! Que dire de ce qui se passe dans les combes ? Attention donc : un petit site comme Caméros n’est pas sans danger !!!

Que se passerait-il sur cette jolie colline s’il y avait du vent ?

Si le vent tourne, que devient l’ascendance ? Et si c’était seulement turbulent ?

Quand ça donne, ça donne partout. A mi-pente, faut avoir de l’imagination !