Un vrai problème Charlas = mauvaise solution ACOR = des alternatives Le seul comité scientifique indépendant à avoir étudié Charlas sest prononcé contre (1996)
Charlas gaspille largent public Un coût sous-estimé Une eau 2 à 3 plus chère que celle des barrages EDF Aucun euro de lEurope pour Charlas ce qui pèserait encore plus sur les finances locales.
Charlas = agriculture productiviste La monoculture généralisée du maïs irrigué gaspille largent public et les ressources naturelles tout en polluant les sources deau douce Construire Charlas revient à cautionner cette politique qui est remise en cause (prochaine PAC).
Charlas met en péril la Garonne amont l'eau du fleuve alimente ces réserves souterraines - la nappe d'accompagnement - dans les alluvions très perméables de la plaine de Rivière (BRGM). Appliquer le principe de précaution La nappe daccompagnement recharge la rivière lété La rivière recharge la nappe daccompagnement en hiver et au printemps
Charlas détruit un territoire Charlas nest pas un projet solidaire : il détruit un environnement pour permettre de poursuivre une certaine agriculture Charlas est la négation du développement local et durable : supprime des exploitations agricoles, détruit une rivière et des villages, nest pas porté par les élus et citoyens du Comminges.
Charlas fait de leau une marchandise Leau est un bien public commun indispensable à la vie Stock deau + consommations non maîtrisées => marchandise et spéculation
Alors, que faut-il faire ? Priorité 1 : chaque affluent doit respecter ses débits Priorité 2 : réaliser des économies deau, surtout en agriculture Priorité 3 : mobiliser la ressource existante En se fixant des objectifs et des moyens pour les atteindre ce qui nest pas fait dans le PGE
Puis 2 options … 1ère option2ème option Soutien barrages EDF61 Mm332 Mm3 Autres barrages11 Mm32 Mm3 Charlas88 Mm3 ACOR : finance le passage de Ha irrigués en sec 50 Mm3 Total122 Mm3
Comparaison ACOR-Charlas 100 M ACOR Gain environnemental, financements européens, agriculture réellement durable 300 M Dégâts environnementaux, financements locaux, agriculture dépassée Charlas
Pour conclure … « il ne sagit plus pour lhomme de maîtriser la nature mais bien de maîtriser la maîtrise » Michel Serres