20 Note de lauteur Vous est-il déjà arrivé de tenir dans vos mains un billet de quelque dénomination que ce soit et de songer pendant un court instant,

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Transcription de la présentation:

20 Note de lauteur Vous est-il déjà arrivé de tenir dans vos mains un billet de quelque dénomination que ce soit et de songer pendant un court instant, qui en était le détenteur avant vous ? Puis, votre questionnement semballant, vous avez commencé à imaginer une foule de scénarios impliquant lutilisation de ce billet. À quoi avait-il servi ? Avait-il été utilisé pour compléter une quelconque transaction ? Quavait-on acheté avec ce billet ? De la nourriture ? Des vêtements ? Possiblement, avait-il été utilisé à des fins malhonnêtes ? Dans combien de mains avait-il passé avant que vous en preniez possession ? Celles dune personne très à laise, peut-être, et pour laquelle ce billet représentait une somme insignifiante ? Ou alors, avait-il été la seule et unique richesse dune personne dans le besoin ? Dun commerçant ? Dune femme… dun homme ? Enfin, pourquoi pas celles dun enfant ? Enfin ! Si ce billet pouvait vous causer, il vous en conterait des choses ! Et voilà ! Ce qui suit est une histoire. Oui ! Une histoire parmi tant dautres décrivant les péripéties dun billet monétaire de 20 dollars ou bien de 20 francs ou encore de 20 euros si vous le voulez ; ni sa dénomination ni son origine a de limportance ; seule lutilisation quon en a fait demeure le cœur de cet intrigue ! Léo Beaulieu © 2006 Note de lauteur Vous est-il déjà arrivé de tenir dans vos mains un billet de quelque dénomination que ce soit et de songer pendant un court instant, qui en était le détenteur avant vous ? Puis, votre questionnement semballant, vous avez commencé à imaginer une foule de scénarios impliquant lutilisation de ce billet. À quoi avait-il servi ? Avait-il été utilisé pour compléter une quelconque transaction ? Quavait-on acheté avec ce billet ? De la nourriture ? Des vêtements ? Possiblement, avait-il été utilisé à des fins malhonnêtes ?

20 Note de lauteur Vous est-il déjà arrivé de tenir dans vos mains un billet de quelque dénomination que ce soit et de songer pendant un court instant, qui en était le détenteur avant vous ? Puis, votre questionnement semballant, vous avez commencé à imaginer une foule de scénarios impliquant lutilisation de ce billet. À quoi avait-il servi ? Avait-il été utilisé pour compléter une quelconque transaction ? Quavait-on acheté avec ce billet ? De la nourriture ? Des vêtements ? Possiblement, avait-il été utilisé à des fins malhonnêtes ? Dans combien de mains avait-il passé avant que vous en preniez possession ? Celles dune personne très à laise, peut-être, et pour laquelle ce billet représentait une somme insignifiante ? Ou alors, avait-il été la seule et unique richesse dune personne dans le besoin ? Dun commerçant ? Dune femme… dun homme ? Enfin, pourquoi pas celles dun enfant ? Enfin ! Si ce billet pouvait vous causer, il vous en conterait des choses ! Et voilà ! Ce qui suit est une histoire. Oui ! Une histoire parmi tant dautres décrivant les péripéties dun billet monétaire de 20 dollars ou bien de 20 francs ou encore de 20 euros si vous le voulez ; ni sa dénomination ni son origine a de limportance ; seule lutilisation quon en a fait demeure le cœur de cet intrigue ! Léo Beaulieu © 2006 Dans combien de mains avait-il passé avant que vous en preniez possession ? Celles dune personne très à laise, peut-être, et pour laquelle ce billet représentait une somme insignifiante ? Ou alors, avait-il été la seule et unique richesse dune personne dans le besoin ? Dun commerçant ? Dune femme… dun homme ? Enfin, pourquoi pas celles dun enfant ? Enfin ! Si ce billet pouvait vous causer, il vous en conterait des choses ! Et voilà ! Ce qui suit est une histoire. Oui ! Une histoire parmi tant dautres décrivant les péripéties dun billet monétaire de 20 dollars ou bien de 20 francs ou encore de 20 euros si vous le voulez ; ni sa dénomination ni son origine a de limportance ; seule lutilisation quon en a fait demeure le cœur de cet intrigue ! Léo Beaulieu © 2006

20 Note de lauteur Vous est-il déjà arrivé de tenir dans vos mains un billet de quelque dénomination que ce soit et de songer pendant un court instant, qui en était le détenteur avant vous ? Puis, votre questionnement semballant, vous avez commencé à imaginer une foule de scénarios impliquant lutilisation de ce billet. À quoi avait-il servi ? Avait-il été utilisé pour compléter une quelconque transaction ? Quavait-on acheté avec ce billet ? De la nourriture ? Des vêtements ? Possiblement, avait-il été utilisé à des fins malhonnêtes ? Dans combien de mains avait-il passé avant que vous en preniez possession ? Celles dune personne très à laise, peut-être, et pour laquelle ce billet représentait une somme insignifiante ? Ou alors, avait-il été la seule et unique richesse dune personne dans le besoin ? Dun commerçant ? Dune femme… dun homme ? Enfin, pourquoi pas celles dun enfant ? Enfin ! Si ce billet pouvait vous causer, il vous en conterait des choses ! Et voilà ! Ce qui suit est une histoire. Oui ! Une histoire parmi tant dautres décrivant les péripéties dun billet monétaire de 20 dollars ou bien de 20 francs ou encore de 20 euros si vous le voulez ; ni sa dénomination ni son origine a de limportance ; seule lutilisation quon en a fait demeure le cœur de cet intrigue ! Léo Beaulieu © 2006 Introduction – Mais, ce quil peut faire noir ici, dans ce vieux fond de tiroir ! – Cette ancienne commode semble avoir plus dun siècle. – Elle menace de seffondrer à tout moment ; pourtant larôme que dégage encore son vieux bois de cèdre, très subtil et agréable à la fois, ne trahit pas son âge avancé. – Eh diable, que je suis donc coincé par ces pièces de vêtements oubliées, parsemées ici et là, mais tout de même soigneusement pliées. – Tiens, même quelques paires de chaussettes multicolores, trouées là où se loge le gros orteil et au talon, me recouvrent presque complètement. Puis, à ma gauche, bien placées et entassées dans un coin du tiroir, je crois reconnaître deux ou trois camisoles. Elles sont tellement usées quà travers celles-ci je peux facilement discerner le sceau apposé avec fierté par lartisan qui a façonné ce meuble antique !

20 Note de lauteur Vous est-il déjà arrivé de tenir dans vos mains un billet de quelque dénomination que ce soit et de songer pendant un court instant, qui en était le détenteur avant vous ? Puis, votre questionnement semballant, vous avez commencé à imaginer une foule de scénarios impliquant lutilisation de ce billet. À quoi avait-il servi ? Avait-il été utilisé pour compléter une quelconque transaction ? Quavait-on acheté avec ce billet ? De la nourriture ? Des vêtements ? Possiblement, avait-il été utilisé à des fins malhonnêtes ? Dans combien de mains avait-il passé avant que vous en preniez possession ? Celles dune personne très à laise, peut-être, et pour laquelle ce billet représentait une somme insignifiante ? Ou alors, avait-il été la seule et unique richesse dune personne dans le besoin ? Dun commerçant ? Dune femme… dun homme ? Enfin, pourquoi pas celles dun enfant ? Enfin ! Si ce billet pouvait vous causer, il vous en conterait des choses ! Et voilà ! Ce qui suit est une histoire. Oui ! Une histoire parmi tant dautres décrivant les péripéties dun billet monétaire de 20 dollars ou bien de 20 francs ou encore de 20 euros si vous le voulez ; ni sa dénomination ni son origine a de limportance ; seule lutilisation quon en a fait demeure le cœur de cet intrigue ! Léo Beaulieu © 2006 – Mais quest-ce que je fais donc ici ? – Jai de la difficulté à me déployer… jétouffe… je suis tout froissé… mes coins sont repliés… et je me sens si sale ! Quest-ce que ces taches ? Quoi ? De la boue durcie… quelques gouttes dhuile peut-être ? Je ne reconnais plus mon beau vert, ma belle couleur originale. Je ne distingue plus mon numéro dimmatriculation… si… un peu… mais à peine… KZH5234… je ne sais plus… une tache brunâtre recouvre les derniers chiffres. – Et celle-là ? Elle semble être de couleur rougeâtre… du sang peut-être ? – Mais oui, cest bien ça… une goutte de sang séché ! – Où ai-je bien pu prendre ça ? – Oui ! La mémoire me revient maintenant… mais quelles histoires épouvantables ! Et le qualificatif épouvantable nest pas exagéré ! – Ah ! Cest ahurissant tout ce qui ma été donné de voir ! Enfin… davoir été complice dune certaine façon… indirectement… mais tout de même… davoir été impliqué bien malgré moi… et den conserver encore des traces.

Chapitre 1 La tache dhuile Le chemin du retour était long. Les heures ségrenaient une à une et, pourtant, la destination finale ne semblait pas plus proche quau moment du départ. Il faisait nuit depuis quelque temps déjà. Une misérable nuit dhiver noire et neigeuse qui semblait envelopper toute la nature dun voile si épais, quon aurait dit impénétrable. Mais, Jean ne voulait pas sarrêter. Il avait hâte de rentrer à la maison ; son périple de représentant des ventes à létranger ayant été suffisamment ardu.

Sa nouvelle clientèle, soustraite avec grande difficulté des mains de ses compétiteurs, lui avait fait la vie difficile et il sen ressentait encore. Les mots durs dont il avait été contraint de tenir compte sans rouspéter résonnaient toujours dans ses oreilles. Le client a toujours raison, paraît-il. La compagnie pour laquelle il œuvrait depuis plusieurs années déjà le laissait tomber. Démontrant une flagrante négligence et irresponsabilité, elle nhonora pas les délais de livraison que Jean avait promis à ses nouveaux clients et ces derniers nétaient pas allés par quatre chemins pour lui faire connaître leur désenchantement. Tout ça lui trottait dans la tête. – À quoi ça sert… de se fendre en quatre… de se démener comme un fou et de promettre aux gens tout en sachant quil ny a quune chance sur cent que celles-ci se matérialisent ? dit-il tout bas tout en conduisant sa voiture.

Jean Dupont, un homme foncièrement honnête, efficace et plein de ressources méritait bien la confiance démontrée par son employeur. On le chargea de la tâche de faire la conquête dun secteur difficile de la province, une zone chevauchant les limites de la frontière américaine. Quelle lourde tâche ! Pour sa compagnie au seuil de la faillite, ce nouveau territoire se révélait un marché des plus intéressants quaucun autre de ses confrères navait réussi à accaparer. Seul un meilleur produit et des livraisons à temps pouvaient les convaincre. Pour arriver adroitement à les séduire, Jean dut exagérer effrontément sur la qualité du produit et principalement, mettre beaucoup demphase sur la promptitude des livraisons de sa compagnie. Il croyait bien quau moins les premières commandes soient livrées à temps.

Mais non, tout au contraire, il nen fut rien. On dépassa lamentablement les délais… et de plusieurs jours en plus. Jean, en déformant la réalité, risquait de ternir sa réputation à tout jamais et dès lors, on ne lui ferait plus confiance, ce que peu à peu il le réalisait fort bien. – Javais grand besoin de ces nouvelles acquisitions. Les généreuses commissions touchées sur chacune des ventes auraient bien fait mon affaire. Et ma Louise qui doit accoucher bientôt dun troisième enfant… Cest assez évident que pour un certain temps… nous serons financièrement très retreints. Ce supplément aurait été bien utilisé… enfin !

Les minutes, les heures sécoulaient inexorablement et la voiture filait à vive allure sur une chaussée détrempée. Depuis quelque temps, ne croisant plus dautres véhicules sur son chemin, Jean se crut complètement seul sur une voie déserte qui devenait de plus en plus hostile. Obligatoirement, il ralentit considérablement sa vitesse de croisière, la route devenant périlleuse à tout moment. De toute façon, il souhaitait sarrêter aussitôt quun signe quelconque de civilisation se pointerait à lhorizon, un endroit enfin pour se reposer et se restaurer un peu.

– Est-ce possible que ce parcours nait pas de fin ! Je ne me souviens plus de ce chemin. Aurais-je pris un mauvais tournant à la sortie de lautoroute ? Voyons ! Ce nest quand même pas la première fois que je passe dans le coin, diable ! dit-il à haute voix comme sil voulait sen convaincre. – Merde ! Et moi qui avais si hâte de rentrer à la maison… il y a plus de dix jours que je traverse ce pays en tous sens et jai limpression de méloigner plutôt que de me rapprocher. – Puis, je me fais du souci pour Louise… la pauvre ! Toute seule avec les deux enfaaannn… ! crie Jean, qui freine de toutes ses forces en donnant un violent coup de volant vers la gauche pour éviter une forme humaine allongée sur la route.

Vif comme léclair, il allonge le bras, attrape le frein durgence puis lapplique de toutes ses forces. Aussitôt, sa voiture simmobilise à quelques centimètres à peine de lobstacle sur la chaussée. Débouclant sa ceinture de sécurité, il ouvre prestement la portière de lauto, se précipite vers lavant pour vérifier ce qui venait de se produire. – Mais… mais cest le corps dune personne ! Une très jeune femme ! sexclamant à haute voix tout en sagenouillant auprès delle pour lui venir en aide. À suivre…

20 Trame musicale : Aube De Claude Léveillé Photos de : Brigitte Beaulieu