Energies de chauffage: Etat des lieux et perspectives

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
LeCleantech – Pollutec 2012
Advertisements

La voiture hydrogène.
Tableau 2 : Valeurs d´émission par rapport à 13 % Vol% oxygène (prouvé avec une déclaration de fabricant ou expertise) Combustibles : -bois naturel.
1 CCGD ENERGIE Les panneaux solaires 2 Information publique 20 mars 2008 Salle communale Dampicourt.
En partenariat avec Biomasse et qualité de lair 24 mai 2011 BIOMASSE ET QUALITE DE LAIR Connaître et maîtriser limpact des installations Monique ALLAUX.
Mise en route, réglage et entretien des brûleurs à gaz G 100 S - G 200S G 203/2 N Nom: Prénom: Entreprise: Uniquement au gaz.
Comité détudes n° 4 Efficacité énergétique et développement des énergies renouvelables Groupe détudes n° 2 : Techniques solaires thermiques et photovoltaïques.
1 1 Dimensionnement et choix des techniques denrobés COTITA 12 mars 2009 La réduction des températures denrobage.
LES ÉNERGIES RENOUVELABLES
L’énergie Géothermique
Énergie renouvelables
Les Énergies Les Gaz à Effet de Serre « GES », impacts environnementaux.
Nouveau Souffle sur Les Energies Renouvelables.
FEDRE Rôle du chauffage à distance dans une stratégie énergétique Dr. Charles Weinmann Genève, le 29 mai 2012.
Electricité et chaleur biomasse
Présentation ROESER nombre de ménages: 22 somme des émissions de CO 2 : 366,902 kgCO 2 /an.
Eco Quartier des Pielles à Frontignan: Etude énergétique.
1707 fribourg conrad lutz architecte sàrl que signifie le label ? MINER IE.
RN004 Cor Cobaty 13 janvier 2009 Bâtiment + énergie: et dans 20 ans ? Charly Cornu Ingénieur mécanicien EPFL SIA.
BILAN ÉNERGÉTIQUE D’UN BATIMENT
La géothermie.
A quoi sert l’énergie solaire ?
Énergie primaire < 120 kWh/an.m2
BÂTIMENTS « ZERO ENERGIE» ЗДАНИЯ С НУЛЕВЫМ ПОТРЕБЛЕНИЕМ ЭНЕРГИИ
RETScreen® Projets de production de chaleur et de froid
Energie solaire mise au point
La chaudière à condensation
% en % en % 20.8% 23.6% 30.1% 21.4% 24.3% 30.4% 30.1% 32.6% 39.6% 47.4% 56.8% (51%)
École des Mines de Douai Département Énergétique Industrielle
Il se forme également un gaz très toxique : le monoxyde de carbone.
Bilan énergétique de la France
Consommation à lécole : école et énergie. Bilan énergétique dans une école : où peut-on agir ? Au niveau du chauffage central : remplacement des chaudières.
La responsabilité écologique, un projet d’entreprise !
Les énergies Sciences Qu’est-ce que l’énergie ?
Comparatif production ECS. Au niveau de la production de CO2 par an le bilan par type de production deau chaude est le suivant : - 1er : le ballon thermodynamique.
Pompe à Chaleur (PAC).
Le système climatique et L’effet de serre
6 octobre 2011 Suivi PREBAT - CETE Méditerranée Les r é sultats / Pignan Jean-Alain Bouchet CETE Méditerranée Montpellier – 6 octobre 2011 Retours dexpériences.
Les différentes formes d’énergie
Département des transports, de l'équipement et de l'environnement Service de la protection de lenvironnement Le chef de service Qualité de lair en Valais.
Niveau de pollution mesuré hier, Évolution probable en Suisse romande Lieu de la mesure : Moyenne journalière : (moyenne sur 24h) P ollution aux particules.
Une solution performante Conclusion
Unités de toîture - gamme Voyager
B A D C Vent Gaz, essence, charbon Uranium
LES ENERGIES RENOUVELABLES EN COPROPRIETE
Notion sur la combustion
LES ENERGIES RENOUVELABES
Différentes technologies liées aux capteurs solaires
Les chauffe-eaux solaire
L’énergie du bois: une énergie d’avenir Principes 2 e version, septembre 2013 Prière d’utiliser le contenu de cet exposé uniquement en indiquant la référence.
Démarche énergétique globale dans la commune de Beckerich. En route vers l'autonomie énergétique.
QUALIFICATION DES ENTREPRISES DE MAINTENANCE
AUDIT RAPIDE D’UNE INSTALLATION DE CHAUFFAGE
Changement climatique
Le Lycée des Métiers du Bâtiment Pleyben
TRANSPORT AUTOMOBILE ET LA POLLUTION ATMOSPHERIQUE
Fabrice ZAMPROGNO.
Partenaire de votre aventure Le chauffage des locaux professionnels des PME : nouveaux enjeux environnementaux et énergétiques Prévention de la pollution.
Projets d’efficacité énergétique
Département des transports, de l'équipement et de l'environnement Service de la protection de l’environnement Le chef de service Plan cantonal de mesures.
Nouvelles normes de pollution Nouvelles technologies moteur:
Différentes technologies liées aux capteurs solaires
L’intégration énergétique de BioEcoEnergie et du quartier des Campanules 1 S. Henchoz Laboratoire d’énergétique industrielle (LENI) - EPFL un exemple de.
Pompe à chaleur (PAC) Dans le logiciel PEB, la source froide est dénommée « source de chaleur » Dans le logiciel PEB, la source chaude est dénommée.
LA GAMME DES CHAUDIERES A CONDENSATION
L’eau c- Eau et énergie.
Vous aviez peut-être déjà senti que notre monde est en danger! Vous entendez toujours dans les radios: SOS, les sources d’énergies en voie de disparition.
Le chauffe eau solaire.
Philippe LEBAULT – Greta du Charolais / CNR Bio industries Avec le soutien financier du FSE dans le cadre du programme EQUAL Inconvénients Perspectives.
PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS 1. Isolation thermique 2. Gains solaires 3. Étanchéité à l’air 4. Ventilation 5. Systèmes et auxiliaires 6. Énergie.
Transcription de la présentation:

Energies de chauffage: Etat des lieux et perspectives Association Romande pour la Protection des Eaux et de l’Air Salon GREENTECH Forum Fribourg 22 octobre 2009 Energies de chauffage: Etat des lieux et perspectives Avec le soutien de:

Association Romande pour la Protection des Eaux et de l’Air P R O G R A M M E 1ère partie : Les énergies : leurs sources, les ressources, leurs coûts 2ème partie : Les systèmes de chauffage : avantages, inconvénients, limites 3ème partie : Les installations

Association Romande pour la Protection des Eaux et de l’Air Association apolitique et sans but lucratif, active depuis 1944. Compte environ 700 membres provenant d’horizons divers. Organise régulièrement des manifestations pour informer et favoriser les échanges d’expériences. Met en œuvre des cours de formation pour des professionnels de la protection de l’environnement. Publie 4 fois par an le Bulletin de l’ARPEA, Journal romand de l’environnement. etc … Plus d’infos sur : www.arpea.ch

arpea @ bluewin . ch www . arpea . ch Association Romande pour la Protection des Eaux et de l’Air arpea @ bluewin . ch www . arpea . ch Secrétariat ARPEA : Mme Eliane Delafontaine Rédaction du Bulletin : Mme Huong Esperet

Bases légales Economiser l’énergie Limiter les émissions de polluants Lois sur l’énergie Limiter les émissions de polluants Ordonnance sur la protection de l’air (OPair) Harmonisation intercantonale Bases légales Modèle de prescriptions énergétiques des cantons (MoPEC), 2008

Lois sur l’énergie Système d’autorisation Interdiction des chauffages électriques Obligation des chauffages à condensations mazout/gaz Décompte individuel des frais de chauffage (DIFC) Dépend des cantons

Lois sur l’énergie Subventionnement de certaines installations Panneaux solaires thermiques Chauffages au bois Pompes à chaleur Réseaux de chauffage à distance Dépend des cantons

Protection de l’environnement OPair Limitations des émissions polluantes Obligation de contrôle des installations de chauffage Obligation d’assainir une installation qui rejette trop de polluants ou qui a un rendement trop faible

Limites d’émissions des chauffages gaz et mazout Exigences Critère de classification Valeurs maximales admises Pertes par les effluents gazeux q p (3) (5) Température du fluide caloporteur Suie Monoxyde de carbone CO (1) Oxydes d'azote NO X (2) (5) brûleur 1 allure 2 allures unités °C - mg/m 3 % al. 1 % 2 % H1 ≤ 110 1 80 120 7 6 8 Huile EL Brûleurs à air pulsé H2 > 110 150 (+) H3 2 (4) avec ventilateur Brûleurs à évaporation atmosphériques H4 G1 100 Gaz naturel (6) Brûleurs à air pulsé et atmosphériques G2 110 Brûleurs atmosphériques de P ≤ 12 kW Brûleurs au gaz liquéfié et biogaz G3 Monoxyde de carbone (CO) corrigé par rapport à une concentration de référence en oxygè ne de 3 % vol. Une tolérance de 20 mg/m est admise (incertitude analytique). (2) Oxydes d'azote (NO ), exprimés en dioxyde d'azote (NO ) corrigés par rapport à une concentration de référence en oxygène de 3 % vol. Une tolérance de 20 mg/m est admise (incerti tude analytique). On admet de plus une tolérance supplémentaire de 10 mg/m3 pour les brûleurs fonctionnant à l'huile extra légère pour tenir compte de l'azote contenu dans le combustible. (3) Une tolérance de 0.5 % est admise si la concentration en oxygène (O ) est plus petite ou égale à 13%; la tolérance est de 1 % lorsque (O ) est comprise entre 13% et 16 %; la tolérance est de 2 % lorsque (O ) est supérieure à 16 %. Les pertes maximales admises (q %) sont indiquées sur une plaquette d'identité pour des inst allations atmosphériques mises dans le commerce du 1.1.1993 au 31.12.2004. (5) Il n'y a pas de valeur limite de pertes et d'oxydes d'azote pour les installations à air chaud. Il n'y a pas de valeur limite d'émission pour les chauffe eau à réservoir en chauffag e direct ainsi que pour les chauffe eau à circulation. (+) Si techniquement pas possible ou économiquement pas supportable, l'autorité peut fixer des limites moins sévères.

Association Romande pour la Protection des Eaux et de l’Air Avec le soutien de: