TIWANAKU LE STONEHENGE DES ANDES
Tiwanaku : un vent de mystère De tous les sites archéologiques que nous avons pu visiter, celui de Tiwanaku en Bolivie est sûrement le plus étrange de tous ! Situé dans les hauts plateaux andins boliviens, à quelques kilomètres du lac Titicaca
Le mystère se renforce encore de nos jours : les archéologues, après plus de 150 ans de fouilles, ne parviennent toujours pas à se mettre d’accord pour dater la cité de Tiwanaku. elle date d’il y a 4.000 ans, 12.000 ans ou plus ?? Située à 4.000 mètres d’altitude, la cité de Tiwanaku est perdue au beau milieu d’une plaine désertique, balayée par les vents.
L’impressionnante technique de pointe de Tiwanaku Comment peut-on expliquer qu’un peuple dit primitif «qui ne connais pas la roue » soit capable de prouesses techniques qui dépassent l’entendement ? Cela prouve, que nos connaissances sur l’Histoire de l’Humanité ne sont que théorique, et que toute théorie doit être reconsidérée de temps à autre. Parce que oui la Porte du Soleil, des Tiwanakus avaient des charnières. Un peu plus sophistiqué qu’un système d’attaches immobiles, imaginé par les archéologues … Mais c’est une autre histoire!
La porte du soleil Taillé dans un seul bloc monolithique de 10 tonnes, haut de 2m73 et large de 3m84. La roche qui la constitue est l’andésite
Des poids surréalistes
Ici la taille des pierres a de quoi couper le souffle: certains monolithes pesant plus de 100 tonnes. Comment ont-ils pu déplacer et travailler des blocs d’un poids pareil ? À nouveau, sans la roue et avec les technologies primitives cela nous est juste impossible. La théorie des rondins de bois perd toute crédibilité : aucun arbre ne pousse à cette altitude !
Des pierres solidaires J’aime les vieilles pierres, je ne m’en cache pas. Mais celles de Tiwanaku ont un petit quelque chose en plus. Ces blocs de pierre s’assemblent avec une précision incroyable on ne pourrait pas y glisser une feuille de papier. De plus, ces pierres ne sont jointes par aucun mortier.
Mur typique inca, Cuzco Mais revenons aux Incas : pour atteindre un tel niveau de maîtrise technique (entre autres en architecture). Un mystère demeure d’où leur vient donc ce savoir ? De toutes les civilisations rencontrées au Pérou, aucune n’avait été capable de tailler des pierres comme l’ont fait les Incas. Dès les premiers pas sur le site de Tiwanaku, le mystère s’éclaircit : les murs sont conçus comme ceux que nous avons pu voir à Cuzco, à plus de 500 km de là. Ainsi, nous pensons sans réserve que les Tiwanakus sont les ancêtres des premier incas
UNE PIERRE À 14 ANGLES.
LA TAILLE DES PIERRES SELON LES ARCHÉOLOGUES On a retrouvé très peu d'outils originaux, les archéologues ont surtout procédé par déduction pour comprendre comment ces blocs étaient taillés une fois proches de leur emplacement final, les blocs sont taillés à l'ancienne c'est à dire avec des « outils de pierre ». Principale difficulté pour les Tiwanakus trouver un matériau plus dur que la pierre à tailler ? En finition, ils passaient les blocs au sable abrasif. Néanmoins, les mêmes archéologues constatent que certaines traces, notamment des trous forés ou des marques de scie, ne correspondent à aucun outil connu
Puma Punku
Le site de Puma Punku, se situe à quelques centaines de mètres du site de Tiwanaku c’est l’un de ces sites énigmatiques qui pose un sérieux problème à l’archéologie moderne. En Aymara, langue des Incas, Puma Punku signifie «la porte du Puma». Il intrigue par ses énormes blocs ressemblant à un puzzle. Chaque pièce, semble s’imbriquer, d’une manière défiant toute logique. Nos archéologues perplexes sont dans l’impossibilité de modéliser ce temple et ce malgré la technologie numérique disponible de nos jours. Certains de ces blocs font plusieurs dizaines de tonnes, ils sont parfaitement taillés comme s’ils avaient été fabriqués avec des outils modernes. Certaines entailles sont parfaites, même largeur et même profondeur du début à la fin comme s’ils avaient été faites au laser. Comment ont-ils pu atteindre ce degré de précision?
Des pierres tranchantes
Ces pierres que l’on trouve sur le site de Puma Punku, qui gisent au sol depuis des siècles sont coupées à angle droit : c’est net et précis, et les arrêtes sont encore tranchantes comme le fil d’un rasoir (ou presque). Nous ne comprenons pas, avec la technologie qu’on leur prête à l’époque comment elles ont été conçues. D’ailleurs lorsque l’on observe les murs reconstitués, composés en partie de pierres d’origine et de pierres modernes, la différence est flagrante !
Tiwanaku une civilisation précolombienne pas comme les autres Lors de nos voyages au Pérou, nous avons appris que les Incas n’avaient vécu qu’un siècle. Un siècle … c’est peu finalement ! Surtout si on les compare aux Tiwanaku, qui auraient vécu au minimum 27 siècles !
Une image vaut mieux qu’un long discours je vous laisse analyser cette photo. Rigole et perforations qu’y voyez-vous ? Une rigole marquée de petits trous. Banal ? Loin de là ! L’ouvrage possède une précision stupéfiante. Comment expliquer cet alignement de trous ? À quoi servait-il ? Comment a-t-il été réalisé ? À notre époque, seuls des lasers ou des foreuses à diamant seraient capables de reproduire un tel savoir-faire dans du granit. Questionnant, non ?
D’ou provienne ses blocs ?
Comment les ont-ils déplacés jusqu’à ce site?
Le type de pierre utilisé pour fabriquer ces mégalithes est principalement du granite incluant de la diorite. Le granite est la pierre la plus dure après le diamant. Même avec nos outils d’aujourd’hui, nous aurions une grande difficulté à réaliser ceci avec un tel degré de précision, il aura donc fallu des outils à pointe diamantée. La datation, impossible de dater le travaille de la pierre. Certains parlent de 17,000 ans, alors que d’autres avance 5,000 ans. D’une façon ou d’une autre, comment des gens de ces époques auraient pu fabriquer ce site d’une complexité désarmante? Cela pose des questions ! Ces civilisations ont eu accès à des technologies que, peut-être, nous ne connaissons plus. D’anciennes « légendes Incas » parlent d’une possibilité de fondre et mouler la pierre pour obtenir la forme désirée. Cette information concorderait avec certains murs de temple en pierre imbriqués comme celui du temple de Saqusayhuaman au Pérou. Ont-elles obtenu une aide étrangère, voire d’un autre monde?
Le temple des têtes exotiques Prés de la place centrale se situe un temple creusé dans le sol, à 3 mètres de profondeur, la chose qui surprend c’est le style de construction : le contraire d’une pyramide ?
FIN Alaindelille
Visionné chez Pour en voir plus cliquez ici