TP22 Bilan Activité 1 : les aires du cortex moteur forment la carte motrice On observe sur les IRMf la présence d'une aire motrice en avant du lobe pariétal. Lorsque l'individu fait un geste moteur avec la partie droite de son corps c'est l'aire située dans l'hémisphère gauche qui s'active. Ainsi on en déduit que le mouvement est contrôlé par une zone spécifique du cerveau (l'aire motrice) située dans le lobe pariétal. De plus le contrôle du mouvement a une organisation contro- latérale, c'est à dire que c'est l'hémisphère gauche qui contrôle la partie droite du corps et inversement.

TP22 Bilan Activité 2 : La transmission du message nerveux de l'aire motrice jusqu'au moto-neurone On observe qu'une section de la moelle épinière entre le cerveau et la zone de la moelle d'où part le nerf rachidien innervant le muscle entraîne une perte totale de motricité volontaire (mais pas du réflexe myotatique). De plus l'écrasement ou la section du nerf rachidien innervant le muscle entraîne la perte de la motricité volontaire et du réflexe myotatique. Donc l'information motrice volontaire part du cortex cérébral, descend par la moelle épinière et va jusqu'au muscle par le nerf rachidien. L'information motrice involontaire part elle de la moelle épinière et va jusqu'au muscle par le nerf rachidien.

TP22 Bilan Activité 3 : Nature et codage du message nerveux au niveau des synapses (neuro-neuroniques et neuro-musculaire) 1- On observe que lors de la manœuvre de Valsalva, le réflexe myotatique est augmenté. Cela suggère que le fait de se concentrer sur le geste moteur d'étirer les bras lève une inhibition (due à la crainte du choc du marteau réflexe ?) sur le motoneurone contrôlant le réflexe myotatique rotuléen ou achiléen. 2- On observe dans le document 1 que l'étirement d'un muscle antagoniste réduit la contraction du muscle étudié. Cela s'explique par la mise en place d'un réflexe myotatique dans les muscles antagonistes (suite à leur étirement), ce qui diminue (inhibe) la contraction du muscle étudié. Ainsi le motoneurone contrôlant le muscle étudié intègre des informations en provenance du muscle lui même (lorsqu'on étire le muscle étudié un réflexe myotatique se met en place). D'après le document 2 et le livre on observe que les voies descendantes (axones de neurones corticaux) sont reliées directement au motoneurone contrôlé et indirectement – via un interneurone inhibiteur – au motoneurone du muscle antagoniste à celui qui est contrôlé. Ainsi les synapse 1 et 4 sont excitatrices (elles utilisent l'acétylcholine) alors que les synapses 2 et 3 sont inhibitrices. Cela explique que lors d'une contraction volontaire d'un muscle, le muscle antagoniste est inhibé.