Les accidents Biochimiques

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Transcription de la présentation:

Les accidents Biochimiques

Nous respirons un bouquet de gaz toxiques! L’air!

Composition du cocktail AZOTE N2 OXYGENE 02 GAZ RARES Argon , CO2 Vapeur d’eau 78% 21% 1%

O2+sucres = énergie+CO2+vapeur d’eau Une petite équation O2+sucres = énergie+CO2+vapeur d’eau

Les gaz que l’on respire sont toxiques dès que l’on dépasse un certain seuil de pressions partielles.

Toxicité de l’azote: la narcose Tous + ou - narcosés !!!

RAPPEL !! Ceci est une ????

La narcose L'azote, gaz inerte présent dans l'air dans la proportion de 79%, est considéré comme un simple diluant de l'oxygène et n'intervient pas dans le métabolisme tissulaire. Mais lorsque sa pression partielle augmente, il se révèle toxique pour le système nerveux central selon un processus encore mal connu.

La narcose Le mécanisme de cet accident est discuté, mais l'effet narcotique serait dû à une affinité marquée de l'azote pour les liquides du système nerveux. On a incriminé le poids moléculaire élevé de l'azote qui aggraverait ce phénomène.

La narcose La cause: la dissolution de l'azote dans la graisse composant la myéline. L'azote diminuerait la production du neuromédiateur de certaines cellules du cerveau. D’où une altération de la transmission des influx (conduction de la myéline) : ralentissement, baisse des capacités

Conséquences : Les symptômes sont perceptibles dès 30m pour les sujets sensibles ; plus généralement entre 40 et 60m: Ralentissement intellectuel (si ce symptôme existe déjà en surface, il s’aggrave avec la narcose!): difficultés à anticiper, perturbation du raisonnement. Troubles de la concentration: difficultés à fixer son attention

Altération de la mémoire immédiate Troubles de la perception ("hallucinations"): auditifs et/ou visuels: Effet tunnel, vision image par image Troubles de l’humeur: le plongeur peut être angoissé ou au contraire euphorique, tendance à se surestimer Perte des repères spatio-temporels: mauvaise évaluation du tps et difficultés à s’orienter ( y compris montée/descente) Troubles psychomoteurs: amoindrissement de l’habilité manuelle

UNE CERTITUDE A 60m et plus accoutumance ou pas : tous bourrés ! Et dans le pire des cas Syncope! UNE CERTITUDE A 60m et plus accoutumance ou pas : tous bourrés !

La narcose : facteurs favorisants Rapidité de la descente et retournement brutal ( perturbation des centres de l’équilibre) Fatigue physique et/ou psychique Alcool Effort musculaire (le CO2 favoriserait la narcose) Conditions stressantes (descente en pleine eau, visibilité, froid, état de la mer …)

Prévention La prévention principale consiste à ne pas dépasser 60 mètres à l'air (limite réglementaire). D’autre part, l'entraînement crée un certain degré d'adaptation qui retarde et diminue l'intensité des troubles.

Comportement préventif S'informer sur l'expérience et les antécédents des membres de la palanquée et s'adapter Observer dès la surface le comportement des plongeurs, détecter une éventuelle anxiété Adopter une vitesse de descente modérée, ralentir après 25-30 m, voire descendre tête en haut si nécessaire. Descendre sur un mouillage ou un repère visuel ( tombant) ou donner des repères ( lumière, pression ….) Limiter les efforts physiques sous l’eau Refuser de faire plonger ou limiter la profondeur pour un plongeur dont la forme physique, l’état de stress ou d’anxiété vous semblent inadaptés à une plongée profonde.

La narcose : comportement signifiants les comportements suspects qui doivent vous alerter: Non réponse ou réponse inadaptée aux signes conventionnels Attitude incohérente: intérêt inattendu sur qq chose de banal ou désintérêt pour tout Non respect des consignes Consultation répétitive des instruments: mano ou ordi

En cas de narcose avérée Arrêter la plongée, porter assistance et remonter en sécurité. Si le plongeur est agité la prise doit assurer la sécurité pour le sauveteur

Toxicité du CO2: l’hypercapnie

L'hypercapnie a deux origines différentes : L'une externe, c'est la présence accidentelle d'un taux de CO2 dépassant la normale dans l'air comprimé des bouteilles L'autre interne, d'origine métabolique, provenant d'une activité musculaire excessive augmentée par la lutte contre le froid, la profondeur, voire par l'émotion.

Le gaz carbonique est toxique pour l'homme, l'air normal n'en contient que des valeurs négligeables alors que l'air alvéolaire en renferme 5%. Celui-ci est éliminé par la ventilation pulmonaire. Mais si l'air respiré contient déjà trop de CO2, son élimination va être plus difficile, il va s'accumuler dans le sang et provoquer des troubles.

Le Volume Courant est le volume d'air déplacé dans le cycle respiratoire normal. Il est de l'ordre de 500 ml. Pour 500 ml ventilés, seul 350 ml atteignent les alvéoles où ont lieu les échanges gazeux. Les 150 ml manquants restent au niveau des conduits respiratoires ou des espaces morts. Le Débit Ventilatoire est égal au Volume Courant que multiplie la Fréquence Ventilatoire par minute (env. 12 cycles). Le débit normal est donc de : 500 ml * 12 = 6000 ml ou 6 litres.

La manière dont le sujet respire va avoir une grande importance car ce même débit peut être réalisé de différentes manières. Par exemple, le sujet peut augmenter la fréquence de ventilation et réduire du même coup son volume courant : Fréquence 12 * 500 ml = 6000 ml ou 24 * 250 ml = 6000 ml. Si on se souvient que 150 ml du volume courant restent dans l'espace mort anatomique à chaque cycle, c'est donc seulement 100 ml d'air ventilé qui atteignent les alvéoles et bien que ventilant 6 litres d'air par minute, le sujet s'asphyxie progressivement; c'est l'essoufflement.

Essoufflement et ventilation

L'essoufflement est le point de départ d'une cascade d'événement pouvant aboutir : - à la surpression pulmonaire. - à l'accident de décompression. - à la noyade.

Symptômes Pp CO2 Effets 0,01 insensible 0,02 Léger essoufflement 0,03 Hyperventilation 0,04 Essoufflement croissant 0,05 Maux de tête, augmentation de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle 0,06 Essoufflement incontrôlable 0,07 Apnée volontaire impossible Maux de tête, vertiges, vomissements 0,08 Stupeur 0,09 Pertes de connaissance

conduite à tenir si essoufflement Dans l'eau, arrêt immédiat de toute activité physique Se forcer à expirer à fond Se raisonner et se faire remonter par son équipier Si l'essoufflement persiste ou s'il est important d'emblée, il ne faut pas hésiter à faire surface en respectant les vitesses de remontée et respirer à l'air libre (en sachant que l'on s'expose en cas de remontée rapide à un accident de décompression ou à une surpression pulmonaire par blocage thoracique). En surface, allonger l'accidenté Lui faire respirer de l'oxygène pur L'arrêt cardio-respiratoire impose les manoeuvres de réanimation classiques d'urgence.

Prévention - Veillez à la pureté de l'air dans les bouteilles Bien se protéger du froid. Limiter les efforts physiques. Choix d'un détendeur présentant la moindre résistance à l’inspiration comme à l’expiration. Contrôle permanent de la ventilation ( prendre le temps d'expirer ). Être en bonne condition physique et posséder une bonne technicité. Cesser tout effort lorsque se produit un début d'essoufflement : faire des expirations forcées Remonter doucement.

Toxicité du monoxyde de carbone

L’intoxication au CO en plongée est surtout due à un problème de gonflage des blocs: compresseur défectueux, prise d’air à proximité d’une source de CO. Le CO se fixe sur les globules rouges et perturbe le transport de l’oxygène.

% de CO et Symptômes 0,01% Sans danger, maux de tête 0,02% Nausées 0,05% Vomissements, perte de connaissance brève 0,1% Intoxication grave 0,2% Mortel en 4-5 heures 0,5% Mortel en 20 mn

La prévention passe par le respect strict des règles de gonflage, cela implique directement le responsable du gonflage.

Mais attention!! Vous aimez plonger ? Mais vous êtes fumeur !!

Deux composants de la cigarettes sont nocifs pour le plongeur: la nicotine ( évidemment) et le CO La nicotine provoque des contractions des petites artères, ce qui diminue l’afflux sanguin dans l’organisme! D’autre part, plus on fume plus on se charge en CO. L’association nicotine /CO rend le sang plus coagulable, ce qui peut favoriser l’obstruction des petits vaisseaux et provoquer un ADD. De plus le co se fixant sur les globules rouges contrarie le transport de l’oxygène( 30 cigarettes jour = 15% d’oxygène en moins)

On peut limiter les risques dus au tabac par des mesures simples ( pour un non fumeur): Ne pas fumer dans les 8 à 12 heures avant une plongée les effets de la nicotine resteront mais le CO sera évacué Éviter de dépasser 10 cigarettes/jour Les effets sont limités au dessus de 20 m donc éviter les plongées profondes.

Toxicité de l’oxygène

Indispensable à la vie, l’oxygène n’en est pas moins dans certaines conditions un neurotoxique.

Les différents états liés à la PPO2 Etat Anoxie Hypoxie Normoxie Hyperoxie PPO2 < 0,11 < 0,16 0,21 > 1,6

L’hyperoxie

L'hyperoxie (Excès d'oxygène dans le sang) Respiré sous une pression élevée, l'oxygène est un gaz toxique dont les effets se manifestent après un temps de latence proportionnel à la pression à laquelle il est respiré. On observe aucun effet toxique quel que soit le temps, si l'oxygène est respiré sous une pression partielle inférieure à 0,6b Entre 0,6 et 1,5 b, le temps nécessaire pour l'apparition des phénomènes toxiques est long (plusieurs heures) Au-delà de 1,6 b, le temps de latence diminue très rapidement : on parle de toxicité aiguë.

Effet Lorrain-Smith (0.6 b <PpO2<1.6 b) Lors d'inhalation d'oxygène en oxygénothérapie (24 h à 1 bar ou de 10 h à 2 bar), l'oxygène est toxique et provoque des lésions pulmonaires inflammatoires gênant les échanges gazeux. Cet accident, du fait des temps d'immersion limités, ne peut concerner le plongeur autonome et s'adresse plus particulièrement aux plongeurs effectuant des interventions sous la mer dans des caissons ou lors de plongées profondes à saturation.

Les symptômes: Face rose Douleurs à l'inspiration profonde Toux Brûlures alvéolaires avec diminution de la capacité vitale et de la diffusion alvéolo-capillaire Effet irritant sur le surfactant Oedème pulmonaire

Conduite à tenir : Soustraire le plongeur à cette PpO2 toxique Traitement médical Prévention : Connaître les risques afin de limiter le temps d'exposition à ces pressions.

Effet Paul Bert toxicité aiguë (PpO2 > 1,6 b) La consommation à des pressions élevées d'oxygène (PpO2 > 1,6 b) expose après un temps de latence, aux effets neuro-toxiques de l'oxygène. Extrêmement variable selon les individus et les circonstances (travail physique, froid, hypercapnie), il survient chez le plongeur en scaphandre soit à l'air à grande profondeur, soit à l'oxygène pur à faible profondeur. Il y a intoxication des cellules nerveuses.

L'hyperoxie (Excès d'oxygène dans le sang) Phase d’alarme avec comme signes précurseurs éventuels : crampes, vision tunnel,  pouls, modification de l’humeur (euphorie, dépression) Phase d’apnée avec contractions musculaires généralisées et incontrôlables, en particulier spasmes respiratoires, la glotte se ferme provoquant l’apnée Phase convulsive avec convulsion similaires à une crise d’épilepsie Relâchement, fatigue, état confus et agité sans souvenir de la crise

Retour à la normale si PPO2 ALARME (Souvent absente) RISQUES !! Apnée Surpression pulmonaire noyade Convulsions 2à 3 mn Retour à la normale si PPO2

Conduite à tenir Les signes d’alarme étant souvent peu perceptibles toute plongée à risque hyperoxique doit inciter à une attention particulière pour percevoir les signes avant coureurs: Crampe, tremblements, etc… Au moindre soupçon remonter de quelques mètres puis interrompez votre plongée. Un plongeur en crise hyperoxique ne maîtrise plus rien!

Pour le guide de palanquée ou l’équipier En cas de crise le guide de palanquée (ou l’équipier) devient primordial: * Maintient de l’embout en bouche pour éviter la noyade (ou le détendeur de secours si suspicion concernant la qualité du mélange respiré) * Remonter de quelques mètres rapidement pour faire baisser la PPO2 *Remonter ensuite en respectant les procédures de décompression le risque majeur étant la surpression pulmonaire si le plongeur est en blocage respiratoire

Prévention * Strict respect des profondeurs maxi d’évolution * Contrôle de la teneur en oxygène du gaz respiré ( plongée Nitrox) et détermination de la profondeur maxi correspondante au mélange * Identification des bouteilles concernées par ces mélanges * Ne jamais dépasser 6m pour les paliers à l’oxygène pur

PPO2 nitrox/air PPO2 Nitrox 40/60 Nitrox 36/64 Nitrox 32/68 Air 1,4 25m 28m 33m 56m 1,5 27m 31m 34m 61m 1,6 30m 40m 66m D’où l’importance de ne pas faire de confusions sur la nature des mélanges!

L’hypoxie

Mécanismes Lorsque l’oxygène disponible s’amenuise, le corps met en place des solutions de régulation: La première consiste à accélérer la fréquence de ventilation pour augmenter l’apport en O2 Si cette solution ne fonctionne pas ( apnée ou gaz appauvri en oxygène) les ressources en O2 baissent progressivement

Cela entraîne sans signes avant- coureurs une syncope En dessous d’un certain seuil variable suivant les individus le corps n’a d’autre solution que de fonctionner à minima pour réserver l’oxygène aux organes essentiels: cerveau et cœur Cela entraîne sans signes avant- coureurs une syncope Ce risque concerne les apneïstes ( aggravé en cas d’hyperventilation) et les utilisateurs de recycleur

Prévention de la syncope hypoxique chez l’apnéiste La cause principale des syncopes chez l’apnéiste est l’hyperventilation. « L’envie » de respirer provient d’un excès de CO2 qui produit alors une « soif d’air » Par contre un manque d’oxygène n’alerte pas les centres régulateurs de la respiration En cas d’hyperventilation l’apnéiste abaisse anormalement son taux de CO2 et donc retarde le seuil de déclenchement de «  l’envie de respirer » Le corps se met en veille c’est la syncope!

Danger de l'hyperventilation en apnée pressions partielles seuil hypoxique syncope CO2 seuil hypercapnique rupture d'apnée rupture d'apnée temps

la syncope peut aussi survenir en surface! De plus la ppO2 continue à chuter 10 à 20 sec après la reprise ventilatoire. la syncope peut aussi survenir en surface! Le nombre de cas de morts par syncope n’a pas été recensé. En chasse sous-marine, nous savons qu’il s’est produit de nombreux accidents mortels ; on peut supposer qu’il s’agissait de syncopes. Ces décès sont survenus le plus souvent lorsque les chasseurs ou les apnéistes plongeaient seuls.

Prévention Une évidence: ne jamais chasser ou faire de l’apnée seul! Ne pas pratiquer l’hyperventilation!

Petit résumé

Narcose Hyperoxie Attention au delà de 40m Limite à l’air 60m PPN2< 5,6b Excès d’azote 5,6b + Narcose Excès d’oxygène 1,6 b + Ne pas dépasser 1,6b de PPO2 voire 1,4 ou 1,5 Nitrox calculer prof max suivant mélange !!!! Hyperoxie Syncope hypoxique Pas d’ hyperventilation Jamais d’apnée seul PPO2>0,16b Manque d’oxygène< 0,16b Apnée ou recycleur Risques de noyade, de surpression pulmonaire

Bonne plongée quand même!!!