légende La de Pâques à travers le monde
La légende la plus connue est celle de la Grèce antique qui raconte qu’une déesse appelée Perséphone dans la civilisation grecque, Proserpine dans la civilisation romaine, fille de Zeus et de Déméter, la déesse de la terre, entrée aux enfers ne pouvait plus en repartir. Sa mère bouleversée et désespérée décida de semer la désolation sur terre jusqu'au retour de sa fille. Finalement un accord fut trouvé entre le dieu des enfers et la déesse de la terre. Perséphone devrait vivre la moitié de l'année sous terre, dans le royaume des morts, et l'autre moitié de l'année sur terre, parmi les vivants. Les mois d'hiver symbolisent la tristesse et la désolation de la terre devant cette absence et le printemps symbolise le retour de la fille aimée et donc de la vie sur terre. Le nom anglo-saxon donné à cette fête est l’illustration des origines païennes de Pâques. En anglais, Pâques se dit «Easter», qui est le nom d’une divinité saxonne associée au printemps.
Dans la religion chrétienne, Pâques fête la résurrection de Jésus, alors que dans la religion juive, elle commémore le passage de la Mer Morte. Mais il semblerait qu'anciennement, Pâques était simplement une fête païenne célébrant le printemps et le renouveau qui coïncidait avec la première pleine Lune après l'équinoxe. Pâques est fondée en partie sur la fête juive Pessah (en français la Pâque), qui marque la libération du peuple juif de l'esclavage qu'il subissait en Égypte, car c'est lors de cette fête que Jésus est censé avoir ressuscité.
Il n’y aurait aucune mention des célébrations d’une fête annuelle chrétienne de Pâques dans le Nouveau Testament. Elle serait apparue seulement au deuxième siècle. Les Églises d‘Orient célébraient Pâques le dernier jour avant la pleine lune qui suit l'équinoxe de printemps (14 Nissan) commémorant ainsi la mort de Jésus. À Rome, on célébrait Pâques le dimanche jour de la Résurrection. Une résolution fut prise lors du concile de Nicée, en 325, généralisant la date de Pâques à l'équinoxe de printemps, afin de se distinguer des juifs. À partir de ce moment, la Pâques chrétienne fut célébrée le dimanche qui suit la pleine lune, après l'équinoxe de printemps.
On trouve des traces du «lapin de Pâques» jusque dans l’Antiquité, 3500 ans avant Jésus-Christ. Au départ on parlait plus d’un lièvre, symbole d'abondance, de prolifération et de renouveau. La tradition d'associer le lapin et les œufs serait d'origine allemande et alsacienne et celle de les offrir en chocolat serait une initiative des commerçants du XVIIIe siècle qui trouvaient l'idée intéressante après les privations du carême.
Le mythe du lapin apportant des œufs aux enfants serait née d’une légende allemande : une pauvre, trop pauvre pour offrir des douceurs à ses enfants, aurait décoré et caché des œufs dans le jardin avant d’y envoyer ses enfants. Ceux-ci, apercevant un lapin, pensèrent que c’était lui qui avait pondu les œufs…
Petit tour d'horizon des traditions autour du monde Dans de nombreux pays, Pâques est l'occasion de faire des cadeaux aux enfants, un peu comme un deuxième Noël. Les maisons et les arbres sont alors décorés pour la fête par des rubans, des œufs peints ou encore des figurines de lapin ou de poule. L'arrivée du printemps offre la possibilité de faire des bouquets de fleurs, de branches et d'œufs peints, ou encore des arbres de Pâques. En Allemagne et en France, le repas de Pâques est souvent l'occasion de partager un rôti d'agneau accompagné de flageolets. Puis, l'après-midi, les enfants partent à la chasse aux œufs ! Ils fouillent leurs jardins dans les moindres recoins pour trouver ses petits trésors en chocolat. Les œufs sont souvent accompagnés de petites fritures en chocolat en forme de poisson et de crustacé. Certaines villes organisent aussi des chasses dans les parcs et les bois. En Allemagne et en Alsace, ce sont les enfants qui confectionnent des paniers ou des petits nids douillets qui accueilleront les œufs et que les parents cachent dans les jardins. Les enfants en profitent pour s'échanger des cadeaux, cachés dans des boîtes en forme d'œuf. (Une surprise cachée dans des œufs au chocolat... cela ne vous rappelle rien ?) Les Américains espèrent que l’« Easter Bunny » leur apportera des lapins en chocolat et des sucreries dans un panier tressé. En Angleterre et en Hollande, les enfants vont quêter les œufs de Pâques de maison en maison, un peu comme à Halloween aux Etats-Unis. En Russie et dans les pays de l‘Est la tradition est très forte. Les œufs sont au centre du repas de Pâques. Ils sont teints en rouge, puis offerts aux amis dans de jolis paniers tressés. De même, leur décoration est tout un art. Des motifs et des frises sont délicatement dessinés sur la coquille avec de la cire, puis les œufs sont trempés dans de l'encre. Ainsi, la coquille poreuse retient la couleur, tandis que l'encre glisse sur les motifs de cire. On ne trouve jamais deux œufs identiques ! En Irlande aussi les œufs sont les ingrédients principaux du repas à la fin du Carême. Après le festin, on danse pour gagner de délicieux gâteaux. Les enfants profitent beaucoup de cette fête ! En Grèce, ils font une bataille d'œuf ! Entendons-nous bien : le but du jeu est de casser l'œuf (cuit) de son voisin en le frappant avec son propre œuf. D'ailleurs, au Mexique, Pâques est l'occasion de confectionner une piñata. Il s'agit d'un sac rigide en forme de ballon ou d'animal, contenant des sucreries et des petits cadeaux. La piñata est faite en paille ou papier mâché, puis décorée de couleurs vives et de rubans et suspendu. Chacun son tour et les yeux bandés, les enfants doivent essayer d'éclater la piñata en la frappant avec un bâton. Une fois réussie, toutes les sucreries se déversent sur les enfants à leur grande joie !
Minh vous souhaite de Joyeuses Pâques