Quimper jean-marie clausse (2013)

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Transcription de la présentation:

Quimper jean-marie clausse (2013) Préfecture du Finistère, capitale de la Cornouaille, Quimper compte près de 65 000 habitants. Ville de légendes et d'histoire, installée à la croisée de deux rivières, le Steir et l'Odet, cette position de confluent, en breton "Kemper", donna son nom à la ville. Depuis 1989, Quimper fait partie du réseau national des Villes et Pays d'art et d'histoire. Ce label est décerné par le ministère de la Culture et de la Communication aux collectivités qui animent leur patrimoine. La ville a aussi obtenu quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris. jean-marie clausse (2013) parcourir.la.france@gmail.com Les célèbres passerelles fleuries enjambant en cascade l’Odet.

Quimper doit beaucoup de son indéniable charme à son patrimoine historique et architectural. Habitée dès l’époque romaine, siège épiscopal et lieu de résidence du comte de Cornouaille, la ville connut une grande prospérité à partir du 18e siècle. Il suffit pour s’en convaincre de déambuler dans le centre historique, le long de ses rues étroites, et de contempler l’ancien palais de l’évêché et surtout l’élégante cathédrale St Corentin.

La Préfecture. La construction de ce bâtiment destiné à abriter les services de la préfecture est décidée par le conseil général dès 1904. L'édifice est inauguré le 30 août 1909.

Le Jardin du Rempart datant du XIXe siècle. 

Le musée départemental breton. Crée en 1846 et installé depuis 1912 dans l'ancien évêché, il s'ouvre au pied de la cathédrale. L'aile Ouest, sous laquelle on entre, date de 1646 et appartient au style de la renaissance bretonne, avec des fenêtres à fronton. Mais la plus ancienne partie est le logis bâti au début du XVIème siècle par la famille de Rohan, dont le cadet, occupa le siège épiscopal de 1501 à 1540.

Le Palais épiscopal accolé à la cathédrale Saint-Corentin, était la résidence principale de l'évêque de Cornouaille (devenu depuis la Révolution évêque de Quimper et de Léon). Celui-ci était aussi seigneur de la ville close de Quimper. Les évêques successifs se sont attachés à agrandir, restaurer ou reconstruire le Palais, jusqu'au milieu du siècle dernier.

La Cathédrale Saint-Corentin. Dédiée au patron de Quimper, c'est en 1239 que l'Evêque Reynaud décide de la construction de la cathédrale St Corentin en s'appuyant sur les fondations d'une ancienne église romane.  Les travaux vont s'étaler sur plusieurs siècles et refléter par conséquent plusieurs styles. Le chœur, prolongé par un rond-point avec déambulatoire, est construit aux XIIIe et XIVe siècles. La façade occidentale et la nef datent du XVe siècle et relèvent de l'esthétique du gothique flamboyant. Ces travaux se déroulent dans un contexte d'unité politique et les armoiries des ducs de Bretagne rythment ces constructions. Enfin, au XIXe siècle, l'aménagement intérieur de l'édifice et la construction des flèches sont entrepris.

Le porche occidental trouve lui sa place naturelle entre les deux tours de 76 m.

La déviation de la nef. L'absence d'alignement entre le chœur et la nef suscite un certain nombre d'interrogations pour lesquelles ont été proposées de multiples interprétations. Présente dans de nombreuses autres églises de façon moins marquée, on y voit généralement une orientation symbolique reprenant la position de la tête du Christ sur la croix. Des interprétations plus techniques sont cependant souvent avancées, notamment celles évoquant la nécessité d'asseoir la construction de la nef sur des bases stables en l'éloignant du cours de l'Odet qu'un alignement rigoureux aurait rendu trop proche.

La chaire à prêcher, de bois polychrome et doré, est une œuvre baroque de 1679, qui évoque dans ses médaillons la vie de saint Corentin. A l’arrière-plan la Chapelle du Sacré Cœur.

Chapelle de dévotion à Notre-Dame de Lourdes, figurant l'apparition de Notre-Dame à Bernadette dans la grotte de Massabielle.

C’est à la demande de l’évêque de l’époque, Mgr Sergent, que cette Mise au Tombeau à 8 personnages fut installée en 1868 dans la cathédrale Saint-Corentin de Quimper. C’est Froc-Robert qui avait réalisé ce moulage unique à partir du Sépulcre qui orne la crypte de la cathédrale Saint-Etienne de Bourges (18), un groupe sculpté au 16e siècle. Autour de la dépouille du Christ se tiennent de gauche à droite : Joseph D’Arimathie, St Jean l’Evangéliste, Marie mère de Jésus, Marie-Madeleine, Marie Salomé, Marie mère de Jean et Nicomède.

Chapelle de la Passion, illustrée par un vitrail détaillant la condamnation et la mort de Jésus.

Statue de Sainte Thérèse de Lisieux.

La chapelle Notre-Dame des Victoires .

Les Grandes orgues, construites par Dallam en 1643, plusieurs fois reprises ou même refaites en 1848 par Cavaillé-Coll. Elles sont restaurées en 2000 par Giroud.

Les nouvelles Galeries Anglaret furent le premier grand magasin de Quimper. Construite en 1900, elles utilisent les matériaux modernes comme le fer et le béton. Une marquise en verre favorise l’utilisation de la rue pour les étalages.

Place Saint Corentin.

La statue du docteur Laennec, l’inventeur du stéthoscope, devant l’Hôtel de Ville.

Rue Elie Fréron. Ancien hôtel Jacquelot de Boisrouvray, une demeure du 17e siècle avec ses hautes fenêtres encadrées de pans de bois et d’ardoises.

La Place au Beurre. Autour du marché cohabitaient au 18e siècle les chanoines de la cathédrale, les imprimeurs, les élèves des Jésuites et les paysans. Maisons en pierre, maisons à pans de bois d’époques différentes évoquent cette diversité dans la ville. La taille modeste des maisons rappelle les dimensions de la ville avant la Révolution.

Rue du Sallé. C’était au Moyen-Age la rue des lardiers, saucissiers et charcutiers qui lui ont donné son nom. Au n°10 la demeure des Mahault de Minuellou se remarque par la richesse de son décor, avec ses consoles Renaissance.

Qu'est-ce qu'un pan de bois ? Le pan de bois est toujours monté sur un solin de mur en moellons ou en appareil de pierre de taille, dont la hauteur varie de 0,80 m à la hauteur totale du rez-de-chaussée. Cet ouvrage isole les bois des eaux de projection et des remontées par capillarité. C'est ce soubassement qui reçoit le pan de bois, constitué de l'ossature (encadrement des pans qui constituent les étages) et du colombage (ensemble des bois verticaux ou obliques qui raidissent l'ossature et permettent le remplissage). A Quimper, les ossatures sont toujours réalisées avec des poteaux courts, de la hauteur d'un étage. Cette technique permet l'édification d'un plus grand nombre d'étages et rend possible l'encorbellement. Le remplissage des pans, appelé hourdis, est en torchis  constitué de chaux, d'argile, d'éclats de pierre et de paille. Indépendamment de sa facilité de mise en œuvre et son faible coût, il constitue un excellent isolant thermique et phonique. Autre élément caractéristique, les murs mitoyens sont toujours construits en pierre, notamment au XVIIe siècle où leur profil suit les encorbellements. Ils portent parfois le nom révélateur de « coupe-feu ».  Les maisons à pans de bois font partie du paysage urbain. Témoignage d'un savoir-faire médiéval, ces édifices ont jalonné les siècles, du XIVe au XIXe, lorsque furent progressivement abandonnés l'usage et les techniques. Véritable puzzle de bois ces maisons font la fierté de la plupart des villes bretonnes Grâce à elles, il est possible d'imaginer Quimper au temps où deux pouvoirs rivalisaient, l'évêque dans la ville close, les ducs sur l'autre rive du Steïr.

La rue Kéréon est depuis tout temps l'artère la plus commerçante de Quimper. Elle doit son nom à la corporation des cordonniers et des bottiers qui travaillaient et vendaient le cuir. Aujourd'hui devenue piétonne, elle alterne une grande diversité de constructions : maisons à pans de bois côtoient logis en grand appareil de granit, plus tardifs, conséquence de l'obligation de construire avec ce matériau après le violent incendie de juin 1762 qui éclata dans la partie orientale de la rue et eu raison d'un grand nombre de maisons. De ce fait son charme d'antan a été en partie conservé. Aujourd'hui les vieux logis sont classés, protégés et restaurés. Une politique d'incitation aux ravalements des façades permet de redécouvrir la polychromie des pans de bois et d'apprécier ces témoins de l'Histoire. 

La Place Maubert.. La place est formée par un simple élargissement de la rue Kéréon au carrefour de la rue Saint François et de la rue des Boucheries. Place de marché à un emplacement très fréquenté de la ville elle est bordée de maisons de grande qualité, évoquant le niveau de vie des marchands. A l’angle de la rue des Boucheries, une maison habillée d’un essentage d’ardoises porte la date de 1552. A l’intérieur de la niche se trouve une statue de la Vierge. Son nom, Notre-Dame des Portes peut rappeler qu’à cet endroit s’ouvrait une des portes de la première enceinte de la ville

Quelques tronçons des anciens remparts subsistent encore Quelques tronçons des anciens remparts subsistent encore. Au niveau de la rue par laquelle se faisait l'accès au pont levis de la ville close on aperçoit l'ancien rempart et une échauguette (petite tour de défense).

Place Terre-au-Duc. Depuis le réaménagement de la place Terre au Duc en 2011,celle-ci est particulièrement agréable. Devenue presque complètement piétonne, elle laisse une large place aux tables du bar Le Steir. La place est entourée de très jolies façades colorées de maisons datant des XVIIe et XVIIIe siècles. Une fontaine a été créée au centre, dont les motifs s'inspirent des décors de faïence de Quimper. Au Moyen-âge, Quimper était soumise à deux pouvoirs : celui de l'évêque et celui du duc. La terre de l'église comprenait la ville intra-muros, quand celle du duc s'étendait à l'ouest, au-delà du Steir. C'est de cette particularité que la place Terre au duc tient son nom.

Photos et présentation: jean-marie clausse parcourir.la.france@gmail.com (Août 2013) http://parcourir-la-france.blogspot.fr/ Commentaires – sources: Internet

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