Henri BAPCERES vous présente…
les grandes figures de l'Algérie Française
Alphonse Juin ( juillet 1962 ) « la France est en état de péché mortel. Elle connaîtra un jour le châtiment. » Alphonse Juin ( juillet 1962 )
HOMMAGE à ceux qui ont opté pour Le respect de la parole donnée jusqu'au sacrifice de toute ambition d'avenir, jusqu'au renoncement de tout pouvoir et réussite sociale en préférant choisir la voie de l'Honneur et de la Révolte plutôt que celle du parjure.
Général de Pouilly qui refusa de prendre part à la révolte « L'histoire dira peut être que leur crime fut moins grave que le nôtre. » Général de Pouilly qui refusa de prendre part à la révolte
" Gémir, pleurer, prier est également lâche, Fais énergiquement ta longue et lourde tache Dans la voie ou le sort a voulu t 'appeler, Puis après comme moi, souffre et meurs sans parler." " les destinées" Alfred de Vigny
Paroles d'officiers Capitaine Michel Alibert « Je ne m'attendais pas à être condamné à mort » Personnellement, j'étais profondément blessé. J'envisageais même de démissionner. Moi, simple soldat pour qui l'Algérie française avait été jusqu'alors quelque chose de très vague, et qui était loyal, j'attendais de De Gaulle qu'il nous dise quelque chose comme : « Messieurs, l'intérêt national a changé. Ce que j'ai cru possible il y a trois ans, je m'aperçois que ça ne l'est plus. Nous allons rentrer en France. Ceux qui laissent tout ici seront dédommagés. Ils retrouveront en France tout ce qu'ils ont perdu. Et nous ramènerons avec nous tous ceux qui ont cru en nous, quelle que soit leur religion, chrétiens, juifs, musulmans. » Si j'avais entendu ce discours, je ne serais jamais passé de l'autre côté. Je ne pardonne pas à de Gaulle sa duplicité, ce mensonge délibéré.
La conquête
Le général de Bourmont, le vice-amiral Duperré, le commandant Boutin LES CONQUÉRANTS D'ALGER Le général de Bourmont, le vice-amiral Duperré, le commandant Boutin Charles X, dont le règne a été assez incolore, a un mérite. qui ne doit pas être oublié. C'est lui qui a donné l'Algérie à la France. Quels que soient les motifs qui l'aient décidé à l'expédition d'Alger, et même s'il a voulu, comme ses adversaires politiques l'ont prétendu, chercher une diversion à une situation intérieure troublée et redonner quelque solidité à son trône chancelant, il n'en a pas moins, aidé par son ministre Polignac, montré une fermeté et une obstination remarquables. Louis-Auguste-Victor DE GHAISNE, Comte DE BOURMONT Né le 2 septembre 1773, à Freigné (M.-et-L.) Pair de France le 9 octobre 1823 Grand croix de la Légion d'honneur le 23 mai 1825 Ministre secrétaire d'État de la Guerre, le 8 août 1829 Commandant en chef de l'armée d'expédition en Afrique du 11 avril 1830 au 12 août 1830 Maréchal de France le 14 juillet 1830 Décédé le 27 octobre 1846, au château de Bourmont commune de Freigné (M.-et-L.) 1830
Le prétexte de la conquête Le fameux coup d’éventail fut en réalité une légère pression du bout du manche d’un chasse-mouche sur la poitrine du consul DEVAL, venu en cette période de Ramadan réclamer une créance au Dey d’Alger. Cette affaire remonte à de difficiles pourparlers engagés en 1826 ou sujet du règlement d’une créance des commerçants israélites algériens Busnach et Bacri, qui, en 1798, avaient cédé du blé à la France. Etaient passées 30 années quand le 29 avril 1827, éclata le fameux incident du « coup de éventail ». Le consul français Deval, pour la fête du Ramadan, s’ était rendu chez le dey d’ Alger qui le poussa avec son éventail. À la suite d’ autres incidents, Charles X et Polignac, se décident en janvier 1830 à entreprendre une action militaire en Algérie. Le commandement en est confié ou général de Bourmont, 36000 hommes débarquent à Sidi-Ferruch du 14 ou 16 juin. Après avoir pris Staoueli, les Français s’ emparent d’ Alger où le dey capitule le 5 juillet.
L’émir Hadj Abdel Kader. EL HADJ ABD EL KADER BEN MAHI ED DINE Né près de Mascara en 1808 Grand croix de la Légion d'honneur le 5 août 1860 Mort à Damas le 26 mai 1883
Louis-Philippe, qui réalisa presque entièrement sous son règne, de 1830 à 1848, la conquête militaire de l'Algérie, envoya ses fils à maintes reprises participer aux expéditions; il tenait à ce qu'ils fissent l'apprentissage du métier des armes; il voulait aussi montrer à l'armée et au pays qu'ils savaient partager les dangers et les peines des enfants du peuple. Duc d’Orléans Ferdinand-Philippe-Louis-Charles-Henri, duc D'ORLÉANS Né à Palerme le 3 septembre 1810 Grand croix de la Légion d'honneur le 3 août 1830 Général de division le ler janvier 1834 Décédé le 13 juillet 1842 à Neuilly-sur-Seine
Christophe-Louis-Léon JUCHAULT DE LA MORICIÈRE Général Lamoricière Christophe-Louis-Léon JUCHAULT DE LA MORICIÈRE Né à Nantes (Loire-Inférieure) le 5 février 1806 Général de division le 9 avril 1843 Député de la Sarthe du 10 octobre 1846 au 2 décembre 1851 Grand officier de la Légion d'honneur le 14 janvier 1848 Ministre de la Guerre du 28 juin au 19 décembre 1848 DNicolas-Anne-Théodule CHANGARNIER Né à Autun (Saône-et-Loire) le 26 avril 1793 Général de division le 9 avril 1843 Député de la Seine à la Constituante le 4 juin 1848 Grand officier de la Légion d'honneur le 5 avril 1849 Député de la Somme à la Législative le 13 mai 1849 Député de Saône-et-Loire à l'Assemblée nationale le 8 février 1871 Sénateur inamovible le 10 décembre 1875 Décédé à Paris le 14 février 1877 écédé le 11 septembre 1865 à Prouzel (Somme)
Thomas Robert Bugeaud de la Piconnerie. Thomas-Robert BUGEAUD DE LA PICONNERIE, duc d'Isly Né à Limoges (Haute-Vienne) le 15 octobre 1784 Député de la Dordogne du 5 juillet 1831 au 23 avril 1848 Gouverneur général de l'Algérie du 29 décembre 1840 au 29 juin 1847 Grand croix de la Légion d'honneur le 9 avril 1843 Maréchal de France le 31 juillet 1843 Député de la Charente-Inférieure du 26 novembre au 10 juin 1849 Décédé à Paris le 10 juin 1849 Le père Bugeaud…
i Canrobert Changarnier Maréchal de Saint Arnaud
Général Clauzel Pélissier Damrémont Jacques-Louis-César-Alexandre, comte RANDON Né à Grenoble (Isère) le 25 mars 1795 Lieutenant général le 22 avril 1847 Ministre de la Guerre du 24 janvier su 26 octobre 1851 Gouverneur général de l'Algérie du 11 décembre 1851 au 31 août 1858 Sénateur le 31 décembre 1852 Grand croix de la Légion d'honneur le 24 décembre 1853 Maréchal de France le 18 mars 1856 Ministre de l'Algérie et des Colonies du 14 juin 1858 au 5 mai 1859 Ministre de la Guerre du 5 mai 1859 au 9 janvier 1867 Décédé à Genève (Suisse), le 15 janvier 1871 Damrémont
Général Yusuf Marie-Edouard YUSUF Né en 1808 à l'île d'Elbe Général de division le 18 mars 1856 Grand croix de la Légion d'honneur le 19 septembre 1860 Décédé le 16 mars 1866 è Cannes (Alpes-Maritimes) Yusuf Né en 1808 à l'île d'Elbe, qui était française depuis 1802, il fut pris en 1815 par un corsaire tunisien, sur un bateau qui l'emmenait à Livourne pour y faire ses études. Ses qualités physiques et intellectuelles le firent choisir pour entrer dans la garde du Bey, et il reçut à cet effet les leçons spéciales comportant la pratique du cheval et des armes ainsi que l'étude du Coran.
Maréchal Franchet d’Esperey Enfant de Mostaganem
Violette1870-1960) Il rédige un texte visant à accorder l'égalité politique à une minorité d'indigènes Avocat, député, sénateur et ministre - socialiste indépendant -, Maurice Viollette est surtout connu pour le texte qu’il rédige avec Léon Blum, en vue d’une révision du statut politique des Algériens. Le projet Blum-Viollette reste très prudent. Il n’aborde pas la question de l’indépendance et vise seulement à accorder l’égalité politique à une minorité d’indigènes - environ 20 000 pour près de 8 millions de musulmans -, titulaires de certains diplômes, de certains grades ou distinctions militaires. Cette minorité devait ensuite servir d’exemple pour le reste de la population. Le texte est rejeté par le Parlement, après avoir été violemment critiqué par les colons comme par les nationalistes algériens. Ferhat Abbas (1899-1985)
Isaac Adophe Crémieux Ministre de la Justice, il fait adopter le décret (dit décret Crémieux) attribuant la citoyenneté française aux juifs d'Algérie Le 24 octobre 1870, Isaac Adophe Crémieux, de confession israélite, ministre de la Justice dans le gouvernement de Défense nationale après la chute de l'Empire, soumet au Conseil du gouvernement plusieurs décrets, dont ceux qui accordent la naturalisation automatique aux juifs algériens. Ratifié, le décret Crémieux établit une discrimination entre les juifs d'Algérie (dont le nombre est estimé à 37 000 en 1830), élevés au rang de citoyens français, et les musulmans.
Ceux qui ont choisi le respect du serment prêté devant le drapeau…
Bachagha Saïd BOULAM. Chef des Beni Boudouane, Capitaine de l'armée Française, commandeur de la Légion d'honneur, croix de guerre (39/45) avec deux citations, croix de la valeur militaire (2 citations), Député et Vice-Président de l'Assemblée Nationale. Un fils mort pour la France. Dix sept parents trés proches, quinze parents éloignés et plus de trois cents morts dans son douar .
Hommage aux Harkis. Soldats de FRANCE
Votre affaire est perdue. Les Papy’s putsh Votre affaire est perdue. Les généraux à Alger, manquent d'énergie. Ils n'ont fait fusiller ni Morin, ni Gambiez. Franco, lui, n'aurait pas hésité. (Serrano Suner, beau frère de Franco et ancien ministre espagnol, au général Salan.)
André Zeller. André Zeller est né à Besançon, le 1er janvier1898.le Général André Zeller, comme le Général Maurice Challe sera destitué, privé de ses droits civiques, et condamné à 15 ans de réclusion comme criminel. Incarcéré à la Santé, puis à Clairvaux, et enfin Tulle d'où il sera libéré et amnistié.
(notable espagnol, vieux compagnon du Caudillo, au général Salan.) « Je crains que vous, Français, ne soyez trop civilisés pour faire une révolution. Nous sommes étonnés. A notre arrivée à Tétouan, l'état- major de la place refusait de suivre. Les officiers furent fusillés en quelques minutes. Oui, vraiment, nous sommes très inquiets pour vous » (notable espagnol, vieux compagnon du Caudillo, au général Salan.)
« je ne savais pas qu’il y avait tant de salauds dans Maurice Challe, est né le 5 septembre 1905, au Pontet dans le Vaucluse. il est condamné le 31 mai 1961 par le Haut tribunal militaire, à une peine de 15 ans de détention criminelle et à la privation de ses droits civiques. Incarcéré à la maison de détention de Clairvaux puis à celle de Tulle, il est libéré en décembre 1966 et amnistié en 1968. « je ne savais pas qu’il y avait tant de salauds dans l’armée française… »
Général Raoul SALAN Raoul Salan est né le 10 juin 1899 dans le Tarn à Roquecourbe. le général Salan est arrêté à Alger, le 20 avril 1962, après un an de clandestinité. Condamné le 23 mai 1962 par le Haut Tribunal Militaire à une peine de détention criminelle à vie, de Gaulle fera dissoudre ce même Tribunal le 27 mai , car le 13 avril le Général Jouhaud jugé par le même tribunal avait écopé de la peine de mort il nous quittera à l'âge de 85 ans, à l'hôpital du Val de Grâce.
Originaire d'Algérie Edmond Jouhaud est né le 2 avril 1905 à Bou-Sfer, près d’Oran. Après son échec,il plonge dans la clandestinité, devenant adjoint au Général Salan qui est à la tête de l'O.A.S. Arrêté le 25 mars 1962, il est condamné à mort le 13 avril 1962, par le Haut Tribunal Militaire. Il échappe de très peu à l’exécution, sa peine étant commuée en une peine de détention criminelle à perpétuité Il est élu en 1969 à la présidence du Front National des Rapatriés. Grand Officier de la légion d’honneur, croix de guerre 39-45 et des T.O.E., croix de la valeur militaire, médaille de la résistance et titulaire de nombreuses décorations étrangères. Le Général Jouhaud est décédé en septembre 1995 Quant au Général JOUHAUD qui, lui aussi, fut condamné à mort, il dut attendre 229 jours dans sa cellule avant d'apprendre enfin sa grâce, sous les pressions politiques; il passa quand même plus de 6 ans en prison.
l'Etat décomposées ainsi: Selon le Ministère de la Justice, 3700 condamnations auraient été prononcées pour activisme Algérie Française ou OAS en France et en Algérie au cours des années 1961-1962-1963. Entre le 8 mai 1961 et le 25 février 1963, le Tribunal Militaire Spécial a prononcé 1085 condamnations dont 18 peines de mort, 280 peines de détention et de réclusion criminelle, 787 peines d'emprisonnement. Et, pour la seule année 1963, la Cour de Sûreté de l'Etat va prononcer 1268 condamnations. Et au total, de 1963 à 1968, car cette Cour prononcera encore des condamnations relatives aux événements d'Algérie jusqu'en 1968, c'est 2.017 décisions de condamnation que va rendre la Cour de Sûreté d l'Etat décomposées ainsi: . 29 condamnations à mort 30 peines de réclusion criminelle à perpétuité 3 peines de détention criminelle à perpétuité 322 peines de réclusion criminelle à temps 165 peines de détention criminelle à temps 1.465 peines d'emprisonnement 3 peines d'amende prononcées à titre principal. MAITRE JEAN-LOUIS TIXIER-VIGNANCOURT
Parmi les peines des partisans les plus célèbres de l'Algérie Française, on peut retenir: 15 ans de détention criminelle pour les Généraux CH ALLE et ZELLER 5 à 15 ans pour les Généraux BIGOT, PETIT, NICOT, GOURAUD, MENTRE 10 ans, pour le commandant Hélie DENOIX de SAINT MARC, le Général FAURE et le Colonel VAUDREY dirigeants du Putsch, condamnés par le Haut Tribunal Militaire. 20 ans pour le lieutenant GODOT et l'Adjudant ROBIN 25 ans de détention criminelle pour le Capitaine SERGENT et le Colonel GODARD a condamnation à mort pour le Général JOUHAUD, le Lieutenant DEGUELDRE, André CANAL, Claude PIEGTS, Albert DOVECAR et le Colonel BASTIEN-THIRY - la détention perpétuelle pour le Général SALAN. L' Histoire retiendra que le soir de cette exécution, DE GAULLE, qui avait refusé la grâce demandée par le père de BASTIEN-THIRY, offrit à l'Elysée un banquet à tous les magistrats et juges des cours d'exception
Honneur, Fidélité et Parole donnée avaient encore un sens. Environ 4000 condamnations furent prononcées par les Tribunaux d'Exception contre les partisans de l'Algérie Sous prétexte de défendre la Sûreté de l'Etat et de lutter contre certaines formes de délits et de crimes qui avaient été rendus inévitables par la trahison gaullienne, les tribunaux d'exception ont traîné dans la boue, incarcéré et mené jusqu'au peloton d'exécution ceux pour qui les mots Honneur, Fidélité et Parole donnée avaient encore un sens.
Je ne savais pas qu’un jour Des gens plein d’ignorance Nous mettraient en prison Pour crier »Vive la France .
Colonel Roger TRINQUIER Le 26 janvier 1961, il demande sa mise à la retraite anticipée et, appelé par Moïse Tschombé, rejoint le Katanga où il ne peut rester que quelques semaines. En avril 1961, il apprend à Athènes la nouvelle de la révolte d’Alger. Revenu en France, il se consacre désormais à la réflexion et à l’écriture d’ouvrages inspirés de son expérience, tout en restant fidèle à ses compagnons d’armes : il est l’un des créateurs de l’U.N.P. (Union Nationale des Parachutistes) avec le colonel Buchoud et en est le premier président de 1963 à 1965.
Général GARDY Inspecteur Général de la Légion Étrangère Ce grand soldat, ancien Inspecteur de la Légion Etrangère, choisit l'exil et l'abandon des avantages auxquels il pouvait prétendre pour ne pas accomplir d'actes contraires à son honneur de soldat.
Le colonel Château-Jobert Château-Jobert Pierre « Conan » Décédé le 3 janvier 2006 Résistant de la 1ère heure avec la 13° DBLE (Erythrée, Libye…) puis Cdt du 3° SAS parachutiste durant la campagne de France. 2 séjours aux commandos en Indochine puis Cdt du 2° Régiment de Parachutistes en Algérie et lors de l'opération de SUEZ. Mis aux arrêts de forteresse pour sympathie affichée envers les " rebelles ", il deviendra chef de l'OAS dans l'Est algérien puis sera condamné à mort par contumace en 1965. De retour en France après l'amnistie, il a publié ses souvenirs et affiché ses convictions dans plusieurs ouvrages, notamment " La voix du Pays réel " en 1981.
Sa famille était originaire de Bougie (ALGERIE). Colonel MASSELOT Sa famille était originaire de Bougie (ALGERIE). - Il choisit la carrière des armes, passe par les Tirailleurs Algériens et rejoint la Légion. - Il est blessé grièvement pendant la campagne de France, puis campagne de Tunisie, débarquement de Provence, l'Alsace et l'Allemagne. - L'Indochine. - Enfin l'Algérie. Lieutenant-colonel en 1960 il prend la tête du 18ème RCP. - Il participe au Putsch du 22 au 27 avril 61. Il se rend alors à la justice gaulliste. Le 18ème sera quand même dissous. Condamné à 8 ans de détention criminelle, il passera 50 mois dans les bagnes gaullistes de la Santé, Clairvaux et Tulle. - 3 fois blessé, 15 fois cité.
Colonel Elie Denoix de Saint Marc. Colonel DUFOUR
Le colonel Charles-Gilbert de La Chapelle s’est éteint le 15 avril 2000 à l’âge de 86 ans. « Mon honneur s’appelle fidélité ». Toute sa vie, le colonel aura été l’expression vivante de cette grande devise de la Légion Etrangère, par sa conduite au feu, son autorité morale et son esprit d’initiative. Chef de corps au 1er REC en Algérie, à l’heure où De Gaulle livre l’Algérie au FLN, il rejoint le colonel Argoud. Elément incontournable du Putsch après la défection d’officiers généraux, il est arrêté, condamné à 7 ans de détention criminelle et emprisonné à Tulle. A son procès il déclarera : « Mon idéal et ma vocation, je les ai choisis à vingt ans en m’engageant. Là seulement on trouvera les mobiles de mon acte : qu’on n’aille pas les chercher ailleurs. Fils et petit-fils de soldats, né en 14 en pleine guerre, je peux dire que j’ai appris sur les genoux de ma mère les sentiments de l’honneur et de la Patrie… Pour moi il n’y a aucun doute. J’ai suivi la voie de l’honneur, cette voie passe aujourd’hui par les prisons… On juge une politique à ses résultats. ». Il sera rétabli dans ses droits en 1984. A sa veuve, à ses treize enfants et petits-enfants toute notre reconnaissance
Colonel GODARD Au moment du coup d’Alger du 22 avril 1961, il est à Alger avec les quatre généraux et prend le commandement de la zone Nord-Algérois. Après son échec, il entre dans la clandestinité et participe à l’organisation de l’O.A.S. dont il devient l’un des principaux responsables en Algérie sous les pseudonymes de Claude, Khider, Françoise ou B15. Il quitte l’Algérie à l’été 1962 et disparaît jusqu’en 1967. Pour ses actions au moment du coup d’Alger et dans l’O.A.S, Yves Godard est condamné à mort par le Haut tribunal militaire, puis à vingt ans de détention criminelle par le tribunal militaire spécial et, de nouveau, à la peine de mort par la Cour de sûreté de l’Etat. Amnistié en 1968, il termine sa vie en Belgique à la tête d’une petite entreprise de revêtement de sol. Il meurt le 3 mars 1975 à Lessines.
COLONEL JEAN-PIERRE
Jean-René SOUÈTRE Le capitaine Jean-René Souètre est décédé dans le courant du mois de juin 2001. Il avait 71 ans. C'était une des figures de proue des combats désespérés pour l'Algérie française. Il avait participé aux campagnes d'Algérie de 1956 à 1962, où il s'était distingué à plusieurs reprises. Capitaine parachutiste des Commandos de l'Air, il s'était révolté dès janvier 1960. En 1961 il avait créé le premier maquis "Algérie française" dans l'Ouarsenis, où il avait engagé le combat contre le FLN. Il fut arrêté et incarcéré au bagne gaulliste de Saint-Maurice l'Ardoise. Il s'en évade en creusant un tunnel et rejoint l'OAS d'Oranie où il se met aux ordres de Jouhaud et Camelin. Fin juin 62 il gagne l'Espagne. Il était titulaire de la Légion d'Honneur et de la Croix de la Valeur Militaire avec cinq citations, dont deux avec palmes.
Capitaine Marcel RONDA Colonel Joseph BROIZAT Grande figure de l’Armée française, présent sur tous les champs de bataille de Tunisie, Italie, Allemagne puis en Indo et en Algérie; Meurtri par le drame indochinois et l’abandon des populations, il aborde l’Algérie avec détermination et foi dans une victoire réparatrice. Il fait la guerre dans le bled et le djebel au sein des unités d’intervention ainsi qu’à l’état-major de la 10ème DP durant près de cinq années. Le 24 janvier 60 il commande le 1er RCP et avec le 1er REP du colonel Dufour, il participe aux évènements des Barricades, en s’interposant avec son régiment entre gendarmes mobiles et insurgés, faisant cesser le feu. Il participe dès lors, activement, à la préparation du soulèvement militaire de 22 avril 61, et après l’échec et la reddition des généraux Challe et Zeller, il reste sur place. par le Pouvoir civil. Le colonel Broizat quittera cette Algérie qu’il a tant aimée et servie, vers la mi-juillet 62 pour un exil de sept ans, principalement en Espagne. Profondément Chrétien, véritable moine-soldat, ayant fréquenté l’Université grégorienne de Rome, passionné de théologie et de philosophie, le colonel Joseph Broizat a choisi la « porte étroite », la voie de l’honneur et de la fidélité, sacrifiant en toute humilité et discrétion, sa brillante carrière de soldat d’élite. Il est maintenant au rang des « Justes ». Capitaine Marcel RONDA
Pierre, toi le Pied-Noir, qui fis l'Indochine puis l'Algérie. Pierre DELHOMME Pierre, toi le Pied-Noir, qui fis l'Indochine puis l'Algérie. Toi le sous-officier des Commandos de l'Air (dissous au Putsch), tu fus, fait rarissime dans l'armée française, nommé sous-lieutenant "au feu". Tout naturellement tu désertas et rejoins les rangs de l'Armée Secrète. Arrêté, tu fus transféré en Métropole et tu refusas de comparaître à ton procès. Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité tu subis une détention des plus dures à la centrale d'Ensisheim. Transféré au bagne de l'île de Ré tu fus gracié au bout de cinq ans. Le 23 décembre 66 tu refusas de sortir, par solidarité avec les camarades restants. Et ce furent les CRS qui t'expulsèrent contre ton gré.
Colonel LACHEROY 1927, il sortira dans les vingt premiers de la promotion " Maroc-Syrie " S'il avait vécu à l'époque de l'Empire, Napoléon Premier en aurait fait un Maréchal et il aurait eu une avenue portant son nom et accédant à la place de l'Etoile. Mais il a vécu malheureusement sous la présence et la présidence d'un certain Charles de Gaulle qui, en lieu et place du bâton aux sept étoiles, lui a offert une condamnation à mort par contumace et sept années d'exil !
après un combat très courageux contre une maladie impitoyable. "Je n'ai pas un goût particulier pour le renoncement et le déshonneur". Le Lieutenant de Vaisseau Pierre GUILLAUME est décédé le 3 décembre 2002 après un combat très courageux contre une maladie impitoyable. LE CRABE-TAMBOUR S'EN EST ALLÉ ! Son aventure militaire indochinoise lui avait valu d'être le modèle du héros du film magnifique de Pierre Schoendorffer : Le Crabe-Tambour En avril 1961, pendant le putsch, il est adjoint du général Challe pour les questions maritimes. Jugé le 17 août 1961, il déclare : "Si je n'étais pas dans ce box, je serais dans les rangs de l'OAS". Il est condamné à 4 ans de prison avec sursis. "Rendu de force à la vie civile, hostile à la politique d'abandon gaulliste, une seule issue me reste possible : le passage dans les rangs de l'OAS" déclara-t-il à la fin de son procès.
officier de tradition, fidèle à son devoir et à son pays Colonel Jean GARDES Jean Gardes était né le 4 octobre 14 et nous a quittés le 18 juillet 2000, à 85 ans. Après St-Cyr, ce furent l’Italie, la France, l’Indo puis enfin le 5ème Bureau à Alger. Lorsque De Gaulle prit les chemins de l’abandon Gardes prit ceux de la résistance et de la fidélité à la parole donnée. Le 11 juin 61, le Haut tribunal militaire condamna Gardes à mort par contumace. Il devient Chef de l’Organisation des masses dans l’OAS et monte le Maquis de l’Ouarsenis. Puis ce fut l’exil en Argentine, jusqu’à l’amnistie. officier de tradition, fidèle à son devoir et à son pays
Pierre Montagnon, né en 1931, Saint Cyrien, acteur et témoin de la guerre d'Algérie, sept fois cité, deux fois blessé comme chef de section dans les rangs des parachutistes de la Légion, officier de la Légion d'Honneur à titre militaire, est historien conférencier, lauréat de l'Académie française. Interné politique d'avril 62 à décembre 64, il est l'auteur de nombreux ouvrages parus chez Pygmalion.
Capitaine Paul Alain LEGER (décédé le 27/12:1999 à 78 ans). Paul Alain Leger, (ancien S.A.S. et B.C.R.A. de la 2ème guerre mondiale) alors capitaine Parachutiste et commandant de la base du Cu-Lao, il " retournera " des ex-viets prisonniers, habillés en noir dans ses commandos paras. A Alger, le capitaine Leger avec le capitaine Graziani, sous les ordres des colonels Godard et Decorse, créeront, les « bleus de chauffe et la bleuite », au sein de la Willaya 111 d'Amirouche et en Grande Kabylie, avec des ex-fellaghas ralliés, cette fois habillés en bleu.
Colonel Antoine ARGOUD
Colonel THOMAZO dit Nez de cuir. Une balle l'a défiguré. Il a perdu un fils en Indochine un autre en Algérie. Il commande les U.T. (les unités territoriales), formation de pieds-noirs qui doivent une semaine par mois de service actif, ce que Lacoste a inventé comme dérivatif pour les empêcher de sombrer dans le contre-terrorisme.
Il part pour l'lndochine en 1946, Capitaine GRAZIANI Né en Algérie d'une famille militaire, il s'engage en 1942, à seize ans, dans l'Armée Américaine. Il part pour l'lndochine en 1946, le 7 janvier 1947, il est parachuté à Nam-Dinh, au Tonkin. I l rejoint l'Algérie en janvier 1957, et fonce dans la bataille d'Alger. Une promotion de St Cyr porte son nom.
Capitaine Pierre SERGENT né en 1926 "Vous savez, nous sommes allés très très loin pour l'Algérie, il m'arrive même quelquefois en pensant à elle, à ses décors, d'avoir un regret : j'aurais aimé que ma vie s'arrêtat avec celle de l'Algérie. Je suis entièrement métropolitain mais il faut dire que l'Algérie a été notre passion, notre grand amour ! ! A 17 ans, premières armes dans le maquis. A la sortie de St - Cyr, choisit la légion. l ° BEP en Indochine. 2° REP en Algérie. un artisan du Putsch de 1961. Participera à la création de l'OAS et sera le chef de !'OAS - métro. 2 fois condamné à mort, après 7 ans de clandestinité, sera amnistié en 1968. Député
Jacques Soustelle. 1912 - 1990 Gouverneur général de l'Algérie, il est le défenseur de l'Algérie française. Il s'oppose ensuite à la politique algérienne d'autodétermination de De Gaulle Normalien, agrégé de philosophie et ethnologue, Jacques Soustelle rejoint de Gaulle à Londres dès 1940. Après la Libération, il est ministre, secrétaire général du RPF, député du Rhône et gouverneur général de l'Algérie (1955-1956). Il participe au putsch d'Alger de 1958, qui contribue au retour au pouvoir du général de Gaulle. Partisan de l'intégration de l'Algérie à la France, il rejette le principe de l'autodétermination. Contraint à l'exil en Italie de 1961 à 1968, il rentre en France à la faveur de l'amnistie de 1968 et est élu à l'Académie française en 1983.
Il fut tour à tour conseiller de la République, c'est-à-dire sénateur (élu le 8 décembre 1946 sur la Liste démocratique d’union franco-musulmane, réélu le 7 novembre 1948 et le 18 mai 1952), puis député (élu le 20 septembre 1953, réélu le 30 novembre 1958 sur la liste de l'Union pour le renouveau de l’Algérie française). Il siégea au Sénat en tant que membre apparenté au "Groupe du rassemblement des gauches républicaines et de la Gauche démocratique" d'avril 1949 à septembre 1953. Il exerça également divers mandats locaux en Algérie: adjoint au maire d'Oran dès 1935, réélu en 1953, maire de Misserghin (département d'Oran) jusqu'en juillet 1962, membre du conseil régional d'Oran, président du conseil général d'Oran (1955-1962). Il fut brièvement secrétaire d'Etat à l'Algérie à la fin de la Quatrième République dans les gouvernements Bourgès-Maunoury (12 juin - 30 septembre 1957) et Gaillard (6 novembre 1957 - 15 avril 1958). Il devint ensuite coprésident, avec le Général Jacques Massu, du Comité de Salut Public (pré-putschistes pro-Algérie française qui forcèrent l'arrivée de de Gaulle au pouvoir) en mai 1958, puis réélu en novembre à l'Assemblée nationale, où il siégea jusqu'en 1962. En 1959, sa soeur Nafissa Sid Cara fut élue députée d'Alger et entra au gouvernement français jusqu'en 1962. Lui-même putschiste en 1958, Chérif Sid Cara, en tant que président du conseil général d'Oran, publie avec vingt autres conseillers généraux un communiqué de soutien le 24 avril 1961 au putsch d'Alger des généraux Raoul Salan, Maurice Challe, Edmond Jouhaud et André Zeller. Ils y "saluent avec ferveur l’aube d’une Algérie définitivement française, gage évident d’une fraternité réelle…", et "… présentent l’hommage profondément ému de leur reconnaissance à l’armée française et à ses chefs dont ils se déclarent totalement solidaires…". Le Dr Chérif Sid Cara Né le 26 novembre 1902 à Mila (département de Constantine), décédé le 6 mars 1999 à Grenoble, le Dr. Chérif Sid Cara fut une des principales personnalités politiques musulmanes pro-Algérie française
ROBERT LACOSTE Fonctionnaire des finances, Syndicaliste (CGT) A la libération il est Ministre à la Production Industrielle dans le Gouvernement Provisoire de De GAULLE Puis député Socialiste à 2 reprises Ministre de l’Industrie ensuite dans plusieurs cabinets jusqu’en 1950 1956 : Ministre des Finances dans le cabinet Guy Mollet LE 9 Février 1956, il succède à Jacques SOUSTELLE comme Ministre-Résidant en Algérie et le 15 février nommé Gouverneur Général de l’Algérie. Il garde le Ministère de l’Algérie jusqu’au 15 mai 1958. Il prendra dans ces divers postes "le virus de l’Algérie Française" et s’entendra bien avec le général SALAN. Il viendra témoigner à son procès à l’été 1962.
Georges Watin dit " la boîteuse" …Et tous les autres… Les grandes gueules de l’Algérie Française Lagaillarde et Ortiz Jean Claude Perez Georges Watin dit " la boîteuse" Il est né le 10 mai 1923 à Duperré, dans le département d'Orléansville, fils et petit-fils de pieds-noirs, c'est un grand gaillard à la tête carrée, qu'une forte boiterie congénitale a empêché d'avoir
Nos martyres
Amedée FROGER, Maire de BOUFARIK
Le 7 juin 1962 : Claude PIEGTS (Pieds-Noirs de Castiglione) Le 7 juin 1962 : Claude PIEGTS (Pieds-Noirs de Castiglione). et Bobby DOVECAR (Sergent au 10 eme REP ) âgés de 27 et 25 ans ; Le 6 juillet 1962 : Roger DEGUELDRE, chef légendaire des Commandos Delta, dont l'exécution fut un véritable calvaire: il vivait et souffrait encore 10 mn après le commandement au feu et fut achevé par plusieurs tirs à bout portant; Enfin, le 11 mars 1963 : le Colonel BASTIEN- THIRY qui sacrifia tout,honneur et famille, pour son idéal, âgé de 36 ans. Stèle de Marignane
Son corps repose en paix au cimetière de Bourg la Reine Jean-Marie Bastien Thiry, est né le 12 octobre 1927 à Lunéville dans le département de la Meurthe et Moselle, issu d'une famille de la vieille bourgeoisie lorraine. Le 11 mars, à 6H 40 le Colonel sera fusillé au Fort d‘Ivry, huit jours après la sentence. Son corps repose en paix au cimetière de Bourg la Reine
L E Lieutenant Roger DEGUELDRE va s’élever du rang de simple légionnaire à celui de Lieutenant au prestigieux 1er R.E.P
CLAUDE PIEGTS
La dernière victime de l’Algérie Française. Jacques Roseau Jacques Roseau était âgé de cinquante-cinq ans. Il est né en Algérie où il a été élève dans une école des frères maristes. Dès le début du soulèvement pour l’indépendance de l’Algérie, en novembre 1954, il s’engage pour l’Algérie française. Président des lycéens d’Alger, il joue un rôle activiste. La dernière victime de l’Algérie Française.
Tant que je serais vivant, jamais le drapeau du FLN ne flottera sur Alger !
LE MENTEUR !
Ceux qui ont privilégié leur carrière… en préférant avaler la couleuvre… et suivre le…
Fils d'officier, arrière-petit-neveu du maréchal Ney, Général MASSU Fils d'officier, arrière-petit-neveu du maréchal Ney, "Je suis un soldat et j'obéis" : cette déclaration lapidaire pourrait, à elle seule, résumer la carrière du général Jacques Massu
Colonel BIGEARD…puis général…puis ministre, député… Il est appelé sous les drapeaux comme 2e classe en 1936 sur la ligne Maginot. Son destin l'attend, il rejoint l'Indochine en octobre 1945. Il y revient en Juillet 1952 en troisième séjour à la tête du 6ème BPC (Bataillon de Parachutistes Coloniaux) à la tête duquel il participe à la bataille de Diên Biên Phu. Durant la guerre d'Algérie, il commande le 3ème RPC (Régiment de Parachutistes Coloniaux) et il écrit le Manuel de l'officier de renseignement, qui débouchera sur le concept de guerre subversive.
Le Maréchal Alphonse JUIN…beaucoup à dire… ! ! ! «...Que les Français en grande majorité aient, par référendum, confirmé, approuvé l'abandon de l'Algérie, ce morceau de la France, trahie et livrée à l'ennemi. Qu'ils aient été ainsi complices du pillage, de la ruine et du massacre des Français d'Algérie, de leurs familles. de nos frères musulmans, de nos anciens soldats qui avaient une confiance totale en nous et ont été torturés, égorgés, dans des conditions abominables, sans que rien n'ait été fait pour les protéger : cela je ne le pardonnerai jamais à mes compatriotes : la France est en état de péché mortel. Elle connaîtra un jour le châtiment."
IL A TRAHI TOUS SES SERMENTS. L’ALGERIE EST INDEPENDANTE. De Gaulle, soutenu par les partisans de l’Algérie Française prend contre les partis la revanche de 1946. A son retour au pouvoir, il prodigue à ses supporters les promesses les plus solennelles, dans le moment même où il a décidé de les tromper. QUATRE ANS PLUS TARD, IL A TRAHI TOUS SES SERMENTS. L’ALGERIE EST INDEPENDANTE. SES PARTISANS SONT MORTS, EN PRISON OU EN EXIL. "
Comment associer cette grandeur et tout ce déshonneur? Charles De Gaulle… Nom qu’on associe si souvent à l'idée d'une certaine «grandeur» de la France. Comment associer cette grandeur et tout ce déshonneur? On peut comprendre que vers 1960 dans certaines analyses, on a pu estimer qu'il n'y avait plus d'avenir pour une France «de Dunkerque à Tamanrasset», et que l'on se soit engagé sur la voie d'une Algérie et d'une France indépendantes, ce que l’on ne peut comprendre, c'est la manière dont cela s'est passé. En effet, sur un plan militaire ou policier, en 1962, il paraît incontestable que les forces de l'ordre avaient «gagné la guerre», et il me semble donc que les autorités françaises et au premier rang desquelles le président de la République, étaient en position de force pour imposer le processus de l'émancipation algérienne sans passer sous les fourches caudines. Dès lors pourquoi ne pas avoir imposé des conditions honorables, voire favorables pour la France? Pourquoi avoir accepté de livrer à leurs bourreaux cruels et à une mort certaine les harkis (qui n'avaient pas été économes de leur propre sang pour combattre aux côtés des forces de l'ordre françaises) et leurs familles? Pourquoi interdire à nos soldats de circuler avec leurs armes ou leur interdire d'intervenir pour protéger les familles qu'on lynchait, qu'on massacrait ouvertement? Qu'est-ce que ça aurait coûté qui fût intolérable que de permettre à la France, son armée, ses ressortissants et ses partisans de se retirer dans l'ordre, l'honneur et avec la vie sauve?
L’escroc Le menteur
Ligue des droits de l’homme Charles De Gaulle De tels crimes ne peuvent être couverts par l'amnistie, ni par toute autre forme d'immunité de poursuites, même pour les Chefs d‘états. Ligue des droits de l’homme Celui qui méritait la mort.
Comment associer cette grandeur et tout ce déshonneur ? » « On associe si souvent votre nom à l'idée d'une certaine «grandeur» de la France. Comment associer cette grandeur et tout ce déshonneur ? »
LE BOUCHER D’ALGER
LES NOUVELLES GÉNÉRATIONS DE FRANÇAIS JUGERONT…
"je suis innocent du sang des justes". On se frotte les mains, on oublie très vite les petits mensonges qu'on a dit, Dans l'évangile de St Matthieu on lit : « Pilate, voyant que cela ne servait à rien, mais qu'il en résultait plutôt du tumulte, prit de l'eau et se lava les mains devant la foule en disant : "je suis innocent du sang des justes". 30 000 tués, 25 000 européens assassinés ou disparus. 220 000 musulmans civils et supplétifs tués ou assassinés par le F.L.N. avant et après l'indépendance Nul crime ne doit resté impuni fut-il commis par les plus hautes autorités d’un État.
LE BOUCHER D’ORAN
PAUL DELOUVRIER Le journal Nice Matin révèle que Paul Delouvrier, Délégué Général en Algerie après 1958, avait déclaré en 1983 avoir fait verser 1 milliard de francs (lourd) par an, au GPRA pour que le FLN ne sabote pas les gazoducs et oléoducs amenant le pétrole Saharien à la cote Méditerranéenne. Sous des allures « bonasses » cet homme, qui nous a peut être le mieux compris, nous a trompé…
NOS ADVERSAIRES... .
Fondateur de l'Union populaire algérienne, il est le premier Fondateur de l'Union populaire algérienne, il est le premier président du gouvernement provisoire de la République algérienne Ferhat Abbas est la principale figure du mouvement nationaliste modéré, majoritaire en Algérie jusqu'au début des années 50. Il soutient le plan Blum-Viollette, élaboré par le gouvernement du Front populaire. Dans son Manifeste du peuple algérien (1943), il dénonce la politique coloniale française de ségrégation, mais ne rejette pas pour autant l'idée d'une Algérie française fédérée à la métropole. Son parti, l'Union démocratique du manifeste algérien, fondé en 1946, préconise l'assimilation, l'égalité et la transformation de la colonie en province. Il rejoint le FLN L'intransigeance des colons, hostiles à toute négociation, l'amène à rejoindre, en 1955, les rangs du FLN et à se rallier à l'action violente menée par le mouvement révolutionnaire. Ferhat Abbas est président du Conseil national de la révolution algérienne de 1958 à 1961, puis élu à la présidence de l'Assemblée nationale constituante algérienne, dont il démissionne dès août 1963 pour protester contre le radicalisme de Ben Bella. Il est alors exclu du FLN
Messali Hadj (مصالي الحاج), né à Tlemcen en 1898 et mort à Paris en 1974, est le fondateur du Mouvement National Algérien, une des premières organisations nationalistes algériennes, concurrente du FLN. En 1954 il fonde le Mouvement National Algérien qui s'oppose au FLN et qui est le seul parti d’inspiration socialiste à ne pas être absorbé dans le front combattant pour l’indépendance. La lutte fratricide entre « messalistes » et « frontistes », au sein même du mouvement de libération, sera extrêmement sanglante, tant en Algérie qu'en métropole, dans l'immigration. Assigné à résidence en France, Messali Hadj perd peu à peu son influence. Le gouvernement français tentant cependant de profiter des rivalités internes au mouvement nationaliste algérien essaya de faire participer le MNA aux négociations d’indépendance qui eurent lieu à partir de 1961. Le FLN s’y opposa, ce qui déclencha de nouveaux réglements de comptes entre les partisans de ces 2 organisations. Il n'obtiendra la nationalité algérienne qu'en 1965. Son rôle dans la fondation du nationalisme algérien est toujours minoré par les autorités algériennes actuelles. Il meurt en 1974 sans avoir pu revoir son pays natal.
Abane Ramdane, assassiné par ses amis. Né en 1920 en Kabylie. Issu d'une famille modeste,il obtient le Bac en 1941. Il est d'abord sous-officier dans l'armée francaise pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1943,il entre au PPA et à l'OS. Arreté en 1951,il est condamné à 6 ans de prison.En prison il crée une série de grèves et il est libéré en 1955. Il rejoint aussitôt le FLN.Il trace les grandes lignes du mouvement révolutionnaire et est l'organisateur du congrès de La Soummam. Les grandes lignes de son projet consistent à créer un État dans lequel l'élément politique l'emporte sur l'élément militaire. Il a également opté pour le pluralisme politique et linguistique en Algérie. Fin politicien, son franc-parler et sa grande instruction lui valent des envieux. Victime des luttes internes entres les colonels,partisans du pouvoir militaire,et les défenseurs du primat accordé au politique,il est isolé puis attiré dans un guet-apens au Maroc. Il y est étranglé le 26 décembre 1957, sur l'ordre des colonels du CCE,notamment Slimane Ben Tobbal,Abdelhafid Boussouf et Belkacem Krim. Ce dernier niera plus tard avoir approuvé le projet de sa liquidation. Il est considéré comme le cerveau de l'Indépendance de l'Algérie, mais détesté pour ses prises de positions pro-Kabyle.
Hocine Ait-ahmed
Les véritables responsables Les seigneurs et leur royaume. Ceux que les Pieds Noirs lucides appellent les « pourriseurs », avec leur poids, leur rayonnement, leurs pouvoirs, leur cours, leurs courtisans, leurs hommes de main, leurs alliances, leurs intrigues…
Les "pourrisseurs" de l'Algérie Française. Ces grands seigneurs du colonialisme, hommes sans lesquels il n’y a pas d’empire, mais par lesquels, inéluctablement, les empires finissent par sombrer, ne représentaient que quelques familles qui de tous temps, firent et défirent jusqu’en 1958, tous les jeux de la politique algérienne, aussi bien dans les plus petits villages du bled qu’à l’Assemblée Algérienne ou qu’à l’Assemblée Nationale française.
Amedée FROGER, Maire de BOUFARIK Président de l’interfédération des maires d’Algérie était Maire de Boufarik, haut lieu de la colonisation, ville symbole de l’extraordinaire acharnement des premiers pionniers qui transformèrent l’immense marécage de la Mitidja en vignobles, orangeraies et champs de tabac. A FROGER n’était pas un colon, mais sa position de président de la caisse de solidarité, qui avait pour objet de redistribuer sous forme de crédits les sommes provenant de la contribution payée par les communes, en faisait le défenseur et le potrte parole du grand colonat. Il sera assassiné par le FLN en 1956.
La légende des Pieds Noirs milliardaires. En 1954, quand éclate la rébellion, l’Assemblée Algérienne, née du statut de 1947, est appelée « la chambre verte ». Les agriculteurs, musulmans et européens y sont beaucoup plus représentés que les populations urbaines. La plus grosse masse du budget allait à l’agriculture qui comptait 22000 colons sur une population européenne de près d’un million d’âmes. La légende des Pieds Noirs milliardaires. Qui sont ces seigneurs et doit on les assimiler aux Pieds Noirs ? Certainement pas !
L'alfa est la plante typique des Hauts-Plateaux algériens. BLACHETTE le roi de l’Alfa L'alfa est la plante typique des Hauts-Plateaux algériens. Il pousse en grosses touffes espacées. Voici des indigènes vêtus du classique burnous blanc occupés à arracher l'alfa et à le charger à dos de chameau. Il sera ensuite expédié en France et surtout en Angleterre. On l'utilise dans la fabrication de la pâte à papier. 13 milliards de chiffre d’affaire pour une redevance de 75 centime centimes par tonne.
BLACHETTE, le roi de l’alfa. 13 millions d’anciens francs fut le rapport d’une année de récolte d’alfa. Plante qui pousse à son gré, le roi de l’alfa paye une redevance de 75 centimes par tonne jusqu’à 100 000 tonnes et 25 centimes par tonne excédentaire. Jusqu’en 1956 cette redevance ne sera pas augmentée. On peut penser que le député Blachette s’y employait ardemment. Blachette vit entre Alger et Paris où il loue à l’année une suite « Au Prince de Galles ». Propriétaire du Journal d’Alger, Blachette joue le jeu des libéraux, sans que personne soit dupe. A l’Assemblée Nationale il dispose de 14 voix dont il est absolument sûr. Refusant une place de ministre, il pousse son dauphin, Jacques CHEVALLIER qui deviendra sous secrétaire d’état et maire d’Alger. La campagne électorale de CHEVALLIER pour la mairie d’Alger sera : « Un toit pour chacun. » En, fait on allait poser ce toit, sur des murs dont les pierres provenaient des carrières Blachette à Forcalquier. Pierres que, par pleins bateaux, on transporte jusqu’à Alger, alors que la ville blanche dispose d’une carrière, située à flan de colline à Bab el Oued.
RAYMOND LAQUIERE. Vieux renard de la politique, maire inamovible de St Eugène, banlieue résidentielle d’Alger, n’était pas un fanatique défenseur de l’Algérie Française. Il rêvait plutôt d’une Algérie indépendante dont il aurait été le personnage numéro un. Mégalomane, démagogue, Laquière se prenait véritablement pour le personnage essentiel de l’Algérie.
JACQUES DUROUX, puissant sénateur, propriétaire de l’Echo d’Alger, journal de gauche, des Moulins de l’Arrach, des Cargos Algériens, du Domaine de Ben Dallibey. Son fils, défaitiste pour les uns et lucide pour d’autres, transféra la majeur partie de ses biens au Canada. Le journal d’Alger après avoir été le journal du front populaire devint celui de l’Algérie Française. En Oranie Pierre Laffont, dans le constantinois Léopold Morel ou Gratien Faure furent les moteurs de leur département. Germaine Tillon, ethnologue communisante et partisane de l’indépendance de l’Algérie donne des chiffres précis de l’implantation du grand colonat et confirme que l’Algérie de Papa, boutade ou réalité partielle donna naissance à un mythe, repris et divulgué par une presse partisane qui en fit une légende gobée par 50 millions de français.
Député en 1951, il sera battu par Blachette et deviendra sénateur. BORGEAUD, seigneur de la Trappe, calviniste d’origine Suisse, était humainement supérieure aux autres personnages d’une Algérie engloutie. Ce roi de la vigne s’était taillé quelques autres principautés dans le liège, l’alfa, les engrais, les textiles, le tabac, etc. Député en 1951, il sera battu par Blachette et deviendra sénateur. Domaine de la Trappe à Staouéli
Laurent Schiaffino. LAURENT SCHIAFFINO, puissant sénateur, président de la Chambre de Commerce d’Alger et de la XXe région économique, transportait tout ce que l’Algérie importait ou exportait. D’origine génoise, d’une famille de navigateurs installée à Alger bien avant la conquête, pour L.S l’Algérie ne fut jamais qu’un rivage d’où il surveillait la mer, assez indifférent à ce qui se passait dans son dos.
La Présence française en Algérie a favorisé le développement du pays : en 1954, l'Algérie produisait 12 millions d'hl de vin, 692 000 t. de phosphates, 1 200 000 q. d'agrumes, 205 000 t. d'Alfa, les plantations de tabac couvrent 28 500 ha, un gisement de gaz annonce une grande aventure.
Son arrivée par bateau à Alger déclencha des émeutes et Guy Mollet, venu l’accueillir connaîtra l’épisode le plus mouvementé de sa carrière. Né à Limoges, gouverneur de l'Indochine en 1940, il se rallie la même année au général de Gaulle. Catroux pratique une politique libérale au Levant, où il est nommé haut-commissaire en 1941. Gouverneur général de l'Algérie (1943-1944), il est préposé à l'Afrique du Nord dans le Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) de septembre 1944. Il est ensuite ambassadeur de France à Moscou (1945-1948). En février 1956, il est nommé ministre-résident à Alger par Guy Mollet, qui souhaite remplacer Jacques Soustelle, acquis aux thèses de l'«Algérie française». Gaulliste prestigieux mais déjà fort âgé (80 ans), Catroux est réputé libéral en matière coloniale. En effet, il a négocié l'indépendance des mandats français du Liban et de la Syrie, ainsi que le retour à Rabat du sultan Mohammed V (1955). Catroux est en outre considéré par les Européens d'Algérie comme un «bradeur». Guy Mollet, accueilli par une émeute à son arrivée à Alger, décide par conséquent de le remplacer par le socialiste Robert Lacoste. En 1961, Catroux devient membre du haut tribunal militaire qui juge les généraux du putsch d'Alger (22-25 avril 1961).
La Légion Etrangère
Hommage à la Légion Etrangère. Le général ROLLET Père de la Légion
Sidi-Bel-Abbes est à 470 m d'altitude, située sur la Mékerra, au centre d'une vaste plaine comprise entre le djébel Tessala au Nord et les monts de Daya au Sud
La main du Capitaine Danjou
LEGIO PATRIA NOSTRA
PARACHUTISTE C’est tout d’abord un état d’esprit…
Ces manœuvres mesquines, misérables et sans gloire Ne parviendront jamais à falsifier « L’Histoire »… Les français d’Algérie quelle qu’en soit l’origine Ont des critères palpables, des vertus synonymes De vaillance, de courage. Du fond de leurs entrailles, Issus des bâtisseurs et des champs de bataille, Contre vents et marées, ils ont pourvu la France D’une œuvre colossale jusqu’à… l’Indépendance
Mais la Terre continue de tourner et la vie d'avancer. Tous ces habitués de grandes chaleurs et de beau soleil s'en iront reconstruire leur vie avec quelques affaires dans des baluchons, laissant derrière eux toute une vie et tout un patrimoine.
MEKTOUB
F I N MEK’TOUB