présente
Entendez-vous la symphonie des eaux vives qui se précipitent sur les rochers en cascades, arrachant au passage les mousses et les fougères? C'est un chant puissant et majestueux qui se termine en apothéose, dans les fleuves et la mer.
Entendez-vous le chant discret et furtif des feuillages et des herbes dans les champs inondés de soleil? Entendez-vous les soupirs et les silences des éclosions de fleurs nouvelles dans la clarté diffuse des bruines du matin?
Entendez-vous la symphonie du vent qui balaye les hautes cimes des montagnes pour ensuite s'engouffrer en rapides arpèges dans la profondeur des vallées?
Entendez-vous le chant plaintif des troncs desséchés par la morsure du vent brûlant et du soleil torride dans les déserts?
Entendez-vous le chant très doux des animaux au pâturage, dans les prés et les vallons qui regorgent d'herbe tendre et de trèfle odorant?
Entendez-vous le chant incessant des insectes butineurs et le concert sans cesse en rappel des batraciens de l'étang, en mal d'amour?
Entendez-vous le majestueux concert des vagues puissantes qui se fracassent sur les rochers des rivages et qui s'engouffrent ensuite dans les cavités des falaises?
Entendez-vous le chant très doux de la forêt; les trilles des oiseaux piailleurs; la course des libellules sur les feuillages humides?
Entendez-vous l'allegro des premières éclosions du printemps à la fonte des neiges et le crescendo de la sève qui monte jusqu'au sommet des arbres?
Entendez-vous le chant des abeilles et des bourdons qui vont de fleurs en fleurs, butiner le blond nectar?
Entendez-vous le chant de la terre?
The Godfly Romance - Orchestre d'André Rieu Texte et création Florian Bernard Tous droits réservés – 2005