L’éléphant
Les sentes rouges d’Afrique Tout au long des millénaires Ont tant vu passer les tiens, Qu’elles saignent à présent Sous tes pas de pachyderme A la veille de disparaître.
Des terres brulées d’Afrique, Et des forêts secrètes de l’Asie ? Pourtant, l’éléphant, N’es tu pas le seigneur Des terres brulées d’Afrique, Et des forêts secrètes de l’Asie ? Tant d’arbres ont poussés grâce à toi, Lorsque tu renversais à terre, De vieux arbres usés par les ans.
Préparant ainsi une place Pour de nouveaux arbres à venir, De ta force tranquille, tu faisais naître Les clairières indispensables A de nouveaux espoirs de vie. La terre brulée s’en souvient elle, Ou bien t’a-t-elle oublié?
C’est au cours à tes longues randonnées, Que tant de tes crottes ont fait pousser, Les graines trop dures pour d’elles mêmes naître. A toi seul, tu dois bien être le père Des somptueuses et riches forêts Faisant nos plus beaux meubles. Merci l’éléphant, mais nous avions oublié…
Ta force, tu nous l’avais pourtant prêtée, Lorsqu’enchainé aux pieds, pour nous tu travaillais, Débardant sur les layons humides d’Asie, Tous ces bois lourds et précieux , Contribuant à nos richesses humaines. Nous voilà bien nantis!
L’art ne te dit pourtant pas merci, Alors que tes pointes sculptées, Dans ses vitrines, dans ses musées, De ton ivoire le patrimoine s’enorgueillit. Pourtant l’éléphant, ton ivoire si doux, Ne se posait il pas sur le cœur des femmes, Qui paraît-il est doux lui aussi…
Mais le cœur humain n’a pas ta noblesse… Non ! pour toi, pas de cœur, pas de sentiments, Vois-tu l’éléphant, ils ont dit que tu étais trop grand, Que tu dévorais chaque jour, de verdure, ton pesant. Ils ont dit aussi que tu pouvais être méchant… Et pourtant avec quel amour tu protèges tes enfants, Et combien tu connais la fidèle amitié?
Il te faut à présent, dans les cirques et les zoos Avant de disparaître, Il te faut à présent, dans les cirques et les zoos Amuser et instruire nos enfants. Dis leur avant qu’il ne soit trop tard, Combien tu l’as aimée, cette terre Paraît-il trop petite pour encore te supporter. Peut être que l’océan n’aurait pas su mieux faire…
Regarde les baleines, elles vont bientôt disparaître. Mais aussi les tigres et les gibbons, Et combien d’autres magnifiques bêtes… Les sentes latérites ne frissonneront plus sous tes pas, Et la grande forêt ne saura plus renaître… C’est que l’homme, avide de tout posséder, A force d’orgueil et de bêtise, t’aura fait disparaître… Pardon l’éléphant, mais tu étais trop grand.
Cliquer pour continuer Les sentes rouge d’Afrique Tout au long des millénaires Ont tant vu passer les tiens, Qu’elles saignent à présent Sous tes pas de pachyderme A la veille de disparaître. Pourtant, l’éléphant, N’es tu pas le seigneur Des terres brulées d’Afrique, Et des forêts secrètes de l’Asie ? Tant d’arbres ont poussés grâce à toi, Lorsque tu renversais à terre, De vieux arbres usés par les ans. Préparant ainsi une place Pour de nouveaux arbres à venir, De ta force tranquille, tu faisais naître Les clairières indispensables A de nouveaux espoirs de vie. La terre brulée s’en souvient elle, Ou bien t’a-t-elle oublié? C’est au cours de tes longues randonnées, Que tant de tes crottes ont fait pousser, Les graines trop dure pour d’elles même naître, A toi seul, tu dois bien être le père Des somptueuses et riches forêts Faisant nos plus beaux meubles. Merci l’éléphant, mais nous avions oublié … Ta force tu nous l’avais pourtant prêtée, Lorsqu’enchainé aux pieds, pour nous tu travaillais, Débardant sur les layons humides d’Asie, Tous ces bois lourds et précieux Contribuant à nos richesses humaines. Nous voilà bien nantis! L’art ne te dit pourtant pas merci, Alors que tes pointes sculptées, Dans ses vitrines, dans ses musées, De ton ivoire le patrimoine s’enorgueillit …. Pourtant l’éléphant, ton ivoire si doux, Ne se posait il pas sur les cœurs des femmes Qui paraît-il est doux lui aussi… Mais le cœur humain n’a pas ta noblesse…. Non ! pour toi, pas de cœur, pas de sentiments, Vois-tu l’éléphant, ils ont dit que tu étais trop grand, Que tu dévorais chaque jour de verdure ton pesant. Ils ont dit aussi que tu pouvais être méchant….. Et pourtant avec quel amour tu protèges tes enfants, Et combien tu connais la fidèle amitié … Avant que de disparaître, Il te faut à présent, dans les cirques et les zoos Amuser et instruire nos enfants. Dis leur avant qu’il ne soit trop tard, Combien tu l’as aimée, cette terre Paraît-il trop petite pour encore te supporter. Peut être que l’océan n’aurait pas su mieux faire… Regarde, les baleines, vont bientôt disparaître, Mais aussi les tigres et les gibbons, Et combien d’autres magnifiques bêtes… Les sentes latérites ne frissonneront plus sous tes pas, Et la grande forêt ne saura plus renaître… C’est que l’homme avide de tout posséder, A force d’orgueil et de bêtise t’aura fait disparaître… Pardon l’éléphant, mais tu étais trop grand. Cliquer pour continuer
Diffusé par SOS-Planete