L'enfant et la faim... Défilement manuel
Maigre et décharné Les yeux exorbités Il ne tient plus assis Comment est-t-il en vie ?
Il est une ombre de l’oubli Dans un pays de misère Où chacun désespère Et lutte pour sa survie.
Un ventre proéminent Et les os saillants ; Sous sa peau fripée Rêve-t-il de s’échapper…
Vers ces pays d’abondance Qui ne connaissent la faim Et choisissent leur pain Avec tant d’indifférence…
Lui ne peut plus tendre la main Pourtant, il attend en vain Cette nourriture terrestre Plus rare que sur l’Everest
Son attente reste vaine Mais il n’a point de haine Seul son regard supplie De préserver sa vie…
Oui, juste un peu de nourriture Pour tenir et ne point mourir En redonnant à son corps Un peu de réconfort
Il attend en silence La fin de ses souffrances…
A chaque enfant qui souffre de l’agonie, la maladie ou de la mort due à la malnutrition… A ces millions d’enfants que nous avons entraîné dans cette voie…. A ceux d’hier et d’aujourd’hui…A ceux dont l’avenir sera semblable Jusqu’au jour où nous et spécialement nos dirigeants Pourront évoluer suffisamment pour traiter ces enfants Comme nous souhaiterions qu’ils nous traitent si nous subissions les mêmes conditions. Ripley D.Fox
Ils ont soif, ils ont faim Le nouveau-né n’a pas de lait Les mamans sont désespérées
Ces enfants n’ont point d’exigences Et ne comprennent notre indifférence
En l’adulte ils croyaient si fort Ont-ils compris qu’ils avaient tort…
Combien d’années faudra-t-il attendre pour que chaque enfants mange à sa faim ?
Abbé Pierre Sœur Emmanuelle
Mais rien pour la banque alimentaire… Abbé Pierre
Mère Térésa « A la fin de nos jours Nous ne serons pas jugés Par le nombre de diplômes reçus, Combien d’argent nous avons accumulé Ou combien de réalisations nous avons à noter à notre actif. Nous serons juger par : « J’avais faim et vous m’avez nourri, J’étais nu et vous m’avez vêtu. » Mére Térésa
Ces photos bouleversent, mais nous devons avoir le courage de les regarder… Car il est scandaleux que dans ce second millénaire, des enfants, de par le monde, meurent encore de faim. Ce n’est pas en fermant les yeux que nous les aiderons. Un homme blanc, un homme noir, un homme jaune, toutes les larmes sont salées. -Aveline-
Nous mangeons à notre faim et bien au-delà… Nous avons l’essentiel et souvent le superflu… Mais, nous nous plaignons toujours… Eux n’ont pas le minimum vital; ils meurent de soif et de faim et n’ont très souvent pas de toit pour s’abriter, ni de vêtements pour se vêtir … Nous sommes des nantis et pourtant , jamais satisfaits. = Et si nous partagions un peu ? Réalisation: J. L 2010 texte “ l’enfant et la faim". J.L Photos: Internet Musique: Le Joyau éternel (Michel Pépé)