Questions : Ce wagon servait-il au transport d’hommes ou de marchandises? Comment le sais-tu? Dans quel pays pouvait-on trouver ce wagon?

Il pouvait y avoir jusqu’à 100 personnes par wagon. ELEMENTS DE REPONSE Ce type de wagon est à l’origine, conçu pour transporter des marchandises ou des chevaux mais les nazis s’en sont servis pour transporter des hommes. Ils étaient entassés les uns sur les autres, il n’y avait aucun moyen de s’assoir (pas de siège), pas de toilette, pas de fenêtres à part la petite ouverture que l’on voit. Il pouvait y avoir jusqu’à 100 personnes par wagon. Certains voyages pouvaient durer 4 jours et 3 nuits (par exemple, de Compiègne en France, d’où vient le wagon de l’image précédente, à Auschwitz en Pologne où se trouve un camp de concentration). Source CNED Crédit photographique : © Imagno / Roger-Viollet,IMO-210437.

Témoignage de Rudolph Heiss directeur du camp de concentration d’Auschwitz. Je dirigeais le camp d’Auschwitz. En 1941, je reçus l’ordre d’organiser la « solution définitive de la question juive », c'est-à-dire l’extermination de tous les juifs d’Europe. Les exécutions massives par les gaz commencèrent en 1941 et se prolongèrent jusqu’en 1944. J’estime qu’au moins deux millions cinq cent mille victimes furent exécutées et exterminées par les gaz, puis incinérées ; un demi-million au moins mourut de faim ou de maladie, soit un chiffre total minimum de trois millions de morts. Les autres furent sélectionnés et employés au travail forcé dans les usines du camp. Les enfants en bas âge étaient systématiquement exterminés, puisqu’ils étaient incapables de travailler. Questions : Qui est la personne qui témoigne? Comment se passait l’arrivée au camp? Qui était exécuté dès l’arrivée au camp? Comment étaient-ils exécutés? Qui était gardé en vie? Pourquoi? Qu’appelle-t-on « la solution finale »?

ELEMENTS DE REPONSE Il existe deux types de camps : les camps d’extermination où on est assassiné dès son arrivée et les camps de travail (aussi appelés camps de concentration). Dans ces camps, les personnes sont réduites en esclavage et souvent, meurent épuisées, de faim, de froid ou de maladie. Dès la descente du train, les survivants au voyage sont séparés selon leur capacité ou non à pouvoir travailler. Les enfants et les vieillards sont mis de côté de suite et sont directement emmenés dans les chambres à gaz. Les hommes et les femmes sont plus soigneusement triés. Source : CNED Crédit photographique : © BPK, Berlin, Dist. RMN-GP /Bernhardt Walter,Cote cliché :08-503219

Décrivez l’état des lits que vous voyez. Questions : Décrivez l’état des lits que vous voyez. Que pensez-vous du confort des personnes qui vivaient ici? A votre avis, qui dormait ici? Source : weblettres.net

Ils étaient entassés dans les baraques (c’est-à-dire les dortoirs). ELEMENTS DE REPONSE Les déportés vivaient dans des conditions déplorables: ils avaient froid, faim et dormaient très mal. Quand ils arrivaient, on leur distribuait un uniforme : un bonnet, une veste sur laquelle était cousue une bande sur laquelle on pouvait lire le matricule du prisonnier (c’est-à-dire son numéro qui remplaçait son nom) et un triangle de couleur qui indiquait le « motif » de son arrestation (jaune = juif, violet = témoin de Jéhovah, rose = homosexuel…) , un pantalon rayé avec la même bande blanche et des sabots en bois. En hiver, ils avaient en plus un fin manteau. Par ailleurs, parfois, le matricule était aussi tatoué sur le bras du déporté. La nourriture était très pauvre : uniquement de la soupe, plus ou moins épaisse et en petite quantité, un peu de pain, de l’eau non potable. Ils subissaient beaucoup de violence, notamment s’ils ne travaillaient pas assez ou pas assez vite. Ils étaient entassés dans les baraques (c’est-à-dire les dortoirs). Quand ils tombaient malades, ils pouvaient voir un médecin. Les travailleurs, s’ils « valaient le coup » étaient alors soignés. Sinon, on les tuait. Source : http://d-d.natanson.pagesperso-orange.fr/condition-de-vie.htm

A votre avis, qu’y faisait-on? Questions : Que voyez-vous? A votre avis, qu’y faisait-on? Source : histoire-memoires.pagesperso-orange.fr

ELEMENTS DE REPONSE Les personnes inaptes à travailler étaient dirigées dans une pièce où elles se déshabillaient puis elles étaient emmenées dans une autre pièce qu’on appelle chambre à gaz. La porte de la pièce était alors fermée hermétiquement et un gaz mortel était libéré pour tuer les personnes enfermées dedans. Le gazage durait entre 3 et 4 minutes. Il y avait tellement de personnes entassées dans cette pièce qu’il leur était impossible de tomber une fois morte. Les vêtements et les chaussures récupérés sont redistribués aux Allemands, les dents en or et les bijoux fondus pour être revendus. Pour éviter tous mouvements de foule et panique, on disait aux victimes qu’elles se déshabillaient pour prendre une douche…. Source : hgsavinagiac.com

A quoi cela servait-il à votre avis? Questions : Que voyez-vous? A quoi cela servait-il à votre avis? Source : http://deportations.free.fr/chambre.htm

ELEMENTS DE REPONSE Après leur mort en masse dans les chambres à gaz, les victimes étaient amenées devant des fours, semblables à ceux des boulangers, pour être brûlées, le but étant de faire disparaitre les preuves des crimes atroces que les nazis avaient commis. Certains soldats allemands ont même été jusqu’à faire exploser des fours au moment où des soldats Alliés sont entrés dans le camp pour les arrêter. Parfois, les victimes étaient entassées dans des fosses communes ou brûlées en extérieur. Source : libertebonhomme.fr