David Olère Biographie Alouche Mélanie Eauclère Nina Semmama Sharone Salewyne Magali Silahli Anahide Zarrouk Keren
Sommaire Sa vie avant la déportation Sa vie dans les camps racontée par ses dessins Sa vie en tant que survivant Résister en témoignant
Sa vie avant la déportation Né à Varsovie (Pologne) le 19 janvier 1902 Famille juive (père: médecin ; mère: sage-femme) Peintre, sculpteur décorateur et maquettiste Travaille pour Europäische Film Allianz à Berlin Travaille pour Paramount à Paris Montparnasse photographie de David Oler étant jeune, date imprécise
photographie montrant David Olère 1930: mariage avec Juliette Ventura, naissance de leur fils Alexandre, 1937: il est naturalisé français, il change l’orthographe de son nom, Olèr devient Olère, 1939: il devient soldat français au 137ème régiment d’infanterie à Lons-le-Saunier, 1940 : il est démobilisé de l’armée, déchu de sa nationalité française par le gouvernement de Vichy, 20 février 1943: arrestation par la police française, interné à Drancy, 2 mars 1943: Déportation à Auschwitz photographie montrant David Olère en uniforme de guerre, 1939
Sa vie dans les camps racontée par ses dessins « déporté de Drancy le 02 mars 1943 vers Auschwitz dans le convoi 49 » « Les prisonniers sont emmenés pour la première fois vers une baraque, dans la partie du camp dite "camp de quarantaine ». « il va apprendre à marcher "zu fünf » »
« départ des travailleurs affamés et épuisés qui passent devant la potence collective où ont été suppliciés des camarades » « certains se tournent vers la prière, Chrétiens et Juifs côte à côte » « Les rangs des Sonderkommando se vident peu à peu »
« David Olère travaillait dans le KIII construit en 1943 par des femmes » « David Olère lors de la sélection a d’abord été creuseur, au "Begrabungskommando » »
« une usine de mort qui comprenait: salle de déshabillage et salle de gazage en sous-sol, salle des fours au niveau du sol, et logement des Sonderkommandos »
"24 décembre 43 : liquidation de la quarantaine des femmes à Birkenau" « Le "Leichenträgerkommando" amenait quotidiennement aux crématoires avec une charrette les corps des prisonniers morts dans le camp durant la journée. »
« les membres des Sonderkommandos dont David Olere doivent sortir les corps »
"pour les filles, des vivres afin de ne pas les voir aux crématoires" « les paquets envoyés par des membres des Sonderkommando, contenant de la nourriture et des médicaments » « Les membres du Sonderkommando sont surveillés » "pour les filles, des vivres afin de ne pas les voir aux crématoires"
« Le sous-commando des écraseurs d’os (Knochenstampfer) »
Son talent de dessinateur était demandé pour réaliser des portraits et des représentations des SS. Ainsi, il pouvait circuler dans les camps à sa guise, d’où la richesse informative de ses dessins.
« Les compétences de David Olère dans les différentes langues étaient également utilisées pour traduire les informations des radios telles que la BBC. »
Sa vie en tant que survivant 1945: - il survit à la « Marche de la Mort » , - Il est envoyé à Buchenwald, au camp de Melk, et à Ebensee - Il est libéré par l'armée américaine. Revenu à Paris, il exécute une cinquantaine de dessins pour décrire l'indescriptible et servir de témoignage. Pour témoigner, David Olère utilise les canons de la narration traditionnelle, en s'interdisant tout pathos. 21 août 1985: Il meurt à Paris, désespéré par la montée du négationnisme.
Résister en témoignant « Dans la salle des fours », David Olère, 1945 Résister en dessinant pour les autres Témoigner pour l'histoire et contre l'oubli. Résistance à l'angoisse. « Après le gazage », David Olère, 1946 « Blocks II à V à Auschwitz II-Birkenau », David Olère, 1945
Les œuvres restent …