Conseils de l’ICMM sur la mesure du soutien communautaire

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Transcription de la présentation:

Conseils de l’ICMM sur la mesure du soutien communautaire Objectif de cette diapositive : Diapositive de titre pour la session sur la mesure du soutien communautaire Notes pour l’animateur : Cette session est conçue pour être présentée par le personnel des relations communautaires à une audience de membres du personnel qui n’occupent pas de rôle dans les relations communautaires, mais qui ont des interactions avec les parties prenantes externes. Il est assumé que l’audience / les participants sont : des novices aux concepts et approches de la compréhension et de la mesure du soutien communautaire et/ou nouveaux à la « Boîte à outils : comprendre les relations entre l’entreprise et la communauté » de l’ICMM. Afin de mener cette session avec succès, il vous faut les éléments suivants : un tableau de papier avec des feuilles et des marqueurs ; suffisamment d’espace pour déplacer les participants sans interruption d’un point à un autre (voir diapositive 33) ; l’accès à la version électronique de la Boîte à outils et des copies imprimées de l’Annexe E. Il est prévu que cette session dure environ 1,5 à 2 heures, exercices inclus. Cette présentation contient des diapositives « masquées » qui sont des doublons des diapositives qui les précèdent. Ne les effacez pas ! En raison des limites associées à la longueur du script dans la section « notes », le texte explicatif est parfois réparti sur plusieurs diapositives. C’est pour cela que certaines diapositives et images sont répétées, mais le texte des notes est différent. Vos participants ne verront pas ces diapositives masquées et vous pourrez voir l’intégralité du script. Conseils de l’ICMM sur la mesure du soutien communautaire Audience C : formation pour le personnel ayant des rôles non afférant aux relations communautaires, mais qui ont certaines interactions avec les parties prenantes

Buts et objectifs de cette session Dans cette session, nous allons aborder : Qu’est-ce que le soutien communautaire et pourquoi est-il important pour l’activité commerciale ? Le cadre de l’ICMM pour la compréhension et la mesure du soutien communautaire Un aperçu de ce que la boîte à outils et ce qu’elle peut vous apporter Un aperçu de ce que la boîte à outils peut vous apporter. Objectif de cette diapositive : présenter les objectifs et le champ de cette session de sensibilisation. Points principaux : L’objectif de cette session est de fournir un aperçu de la Boîte à outils : comprendre les relations entre l’entreprise et la communauté de l’ICMM, dans le but d’offrir des conseils sur les points suivants: Qu’est-ce que le soutien communautaire (en tant que concept générique) et pourquoi est-il important pour l’activité commerciale ? Déployer le cadre de l’ICMM sur la compréhension et la mesure du soutien communautaire. Donner aux personnes non spécialisées dans les relations communautaires une idée de ce que la Boîte à outils peut leur apporter – au profit de l’entreprise – et quel est leur rôle dans le processus d’évaluation ; En conclusion, un aperçu de ce que la boîte à outils peut leur apporter.

Exercice : Discutez Quelles sont les manières dont vous interagissez avec les membres de la communauté locale ? Lors de vos interactions, comment évaluez-vous les niveaux de soutien pour l’opération ? Comment les mauvaises relations entre l’entreprise et la communauté vous affectent- elle personnellement et votre rôle dans le projet ou l’opération ? Objectif de cette diapositive : faire penser les participants à leur rôle et comment la manière dont ils interagissent avec les communautés, ainsi que l’impact que de mauvaises relations entre l’entreprise et la communauté à sur eux. Activité : Cette activité implique de poser deux questions à vos participants : Quelles sont les manières dont vous interagissez avec les membres de la communauté locale ? Lors de vos interactions, comment évaluez-vous les niveaux de soutien pour l’opération ? Comment les mauvaises relations entre l’entreprise et la communauté vous affectent-elle personnellement et votre rôle dans le projet ou l’opération ? Instructions pour l’animateur : Utilisez une des deux approches suivantes : divisez le groupe en paires, ou faites un « tour de salle », où chaque personne répond tour à tour à la question posée. Si vous travaillez en paires, donnez leurs 3 minutes pour discuter de la Question 1 entre eux, et obtenez les commentaires de chaque paire. Écrivez les réponses données sur le tableau de papier pour que tout le monde les voie. Si vous utilisez le « tour de salle », demandez à une personne de se porter volontaire pour commencer, et annoncez la direction du flux de réponse (vers la droite ou vers la gauche). L’essentiel est de conserver la direction choisie afin que les gens sachent quand ils devront donner réponse. Ne laissez personne interrompre la personne qui s’exprime. Une fois que vous avez terminé avec la première question, passez ensuite à la Question 2 en utilisant les mêmes méthodes et instructions que pour la Question 1. Vous pouvez vouloir passer à un débat ouvert une fois que les deux questions ont été posées. Pour compléter l’exercice, fournissez un résumé succinct des idées et thèmes principaux qui sont apparus au cours de la discussion. Note spéciale pour l’animateur : si les participants ne se connaissent pas (bien que peu probable), utilisez cet exercice comme une opportunité pour les participants de se présenter avant de répondre aux questions posées.

Qu’est-ce que le soutien communautaire et pourquoi est-il important pour l’activité commerciale ?

Qu’est-ce que le soutien communautaire ? En essence, il s’agit l’acceptation, par la communauté, d’une opération minière en son sein, dans le voisinage, la région ou les environs. « Permis social d’exploitation » Le niveau d’acceptation ou d’approbation donné à une opération ou un projet par la communauté locale et les autres parties prenantes Ce permis est en plus des licences officielles, des permis de planification et des permis des agences gouvernementales. Le soutien communautaire n’est pas le soutien qu’une entreprise apporte à la communauté. Objectif de cette diapositive : Fournir des éléments d’orientation sur ce que signifie le soutien communautaire, en tant que concept générique en dehors de la définition de la boîte à outil de l’ICMM. Points principaux : Dans sa forme la plus simple, le soutien communautaire peut être entendu comme l’acceptation, par la communauté, d’une opération minière en son sein, dans le voisinage, la région ou les environs. Une expression très utilisée est celle de « permis social d’exploitation ». Ceci est défini comme le niveau d’acceptation et d’approbation que la communauté locale et les autres parties prenantes donnent à une opération ou un projet et qui permet l’exploitation. Ce permis est en plus des licences officielles, des permis de planification et des permis des agences gouvernementales. Notablement, le soutien communautaire n’est pas le soutien qu’une entreprise fournit à la communauté – bien que le soutien apporté aux communautés (par ex., sous la forme d’avantages provenant du projet) peut susciter le soutien communautaire en faveur des activités de l’entreprise sur le territoire ou dans le voisinage.

Qu’entendons-nous par « communauté » ? un peuplement résidentiel ou physique dans une zone géographique partagée – qui peut comprendre des individus qui partagent des caractéristiques et des intérêts communs, bien que cela ne soit pas nécessairement le cas. Les communautés ne sont pas des unités statiques homogènes. Elles sont hétérogènes et évoluent constamment. Objectif de cette diapositive : Expliquer ce qui est entendu par le terme « communauté ». Points principaux : Le terme « communauté » (dans le contexte de cette formation) est utilisé pour faire référence à un peuplement résidentiel ou physique dans une zone géographique partagée – qui peut comprendre des gens qui partagent des caractéristiques et des intérêts communs, bien que cela ne soit pas nécessairement le cas. Le point à retenir est que les communautés sont très rarement homogènes. Elles sont hétérogènes composées de groupes et de sous-groupes, qui s’alignent sur des intérêts et des questions différents et changeants. Ces groupes et sous-groupes (et la communauté dans son ensemble) ne sont donc pas statiques et se forment et se reforment en fonction des questions et des intérêts en jeu. Les communautés sont aussi composées de résidents permanents et de travailleurs temporaires.

Les 10 principaux risques commerciaux confrontant l’activité minière Objectif de cette diapositive : Illustrer l’importance des risques sociaux pour l’activité commerciale. Dans le monde entier, les compagnies minières reconnaissent qu’il est essentiel de nouer des relations positives avec les communautés si elles veulent atteindre leurs objectifs d’entreprise et assurer le succès de leurs opérations. Le rapport annuel d’Ernst & Young, Business Risks Facing Mining and Metals 2016-2017, place la nécessité d’obtenir un permis social d’exploitation à la quatrième place de sa liste des dix principaux défis à relever dans l’ensemble du secteur (Business Risks Facing Mining and Metals 2016-2017). Tout manque de soutien communautaire (ou un faible permis social d’exploitation) peut fortement menacer la capacité opérationnelle d’une entreprise. Notez aussi combien des autres risques répertoriés sont aussi liés à ou ont une incidence sur les relations entre l’entreprise et la communauté et le permis social d’exploitation associé (par ex., accès aux infrastructures, partages des profits, accès à l’eau et à l’énergie). L’aspect communautaire de questions traditionnellement gérées par les départements non associés aux relations communautaires se renforce, avec des implications pour les niveaux de soutien communautaire (par ex., département de l’ingénierie et de la planification minière [accès aux infrastructures], département environnement et hydrologie [accès à l’eau], département des finances [volatilité des prix et du cours des devises], département des ressources humaines [équilibrage des exigences en matière de talents]). Ernst & Young : http://www.ey.com/gl/en/industries/mining---metals/business-risks-in-mining-and-metals

L’argument commercial en faveur du soutien communautaire Des relations positives entre l’entreprise et la communauté Atteindre vos objectifs commerciaux et parvenir à la réussite opérationnelle Objectif de cette diapositive : Aider à l’orientation du pourquoi le soutien communautaire est important pour l’entreprise – sur toute la durée du cycle de l’opération Points principaux : Dans le monde entier, les compagnies minières reconnaissent qu’il est essentiel de nouer des relations positives avec les communautés si elles veulent atteindre leurs objectifs d’entreprise et assurer le succès de leurs opérations. Le rapport annuel d’Ernst & Young, Business Risks Facing Mining and Metals 2016-2017, place la nécessité d’obtenir un permis social d’exploitation à la quatrième place de sa liste des dix principaux défis à relever dans l’ensemble du secteur (Business Risks Facing Mining and Metals 2016-2017). Tout manque de soutien communautaire (ou un faible permis social d’exploitation) peut fortement menacer la capacité d’opération d’une entreprise. Bien que la nécessité d’obtenir le « soutien de la communauté » ou un « permis social d’exploitation » soit largement reconnue et débattue au sein de l’industrie minière, cela n’a pas toujours débouché sur une amélioration tangible des relations entre les communautés et les entreprises. En dépit de l’augmentation de l’importance et de l’investissement dans les départements chargés des relations communautaires et les progrès associés dans la gestion de l’implication des parties prenantes et de la performance sociale au cours de la dernière décennie, bien souvent l’objectif de parvenir à des relations fortes et saines entre les entreprises minières et les communautés hôtes ne s’est pas réalisé, et ces relations s’avèrent même, dans le pire des cas, conflictuelles. De plus, contrairement à d’autres difficultés identifiées dans le rapport d’Ernst & Young, telles que l’accès à l’eau et à l’énergie, il existe peu de consensus ou de clarté sur ce que le soutien communautaire signifie dans la pratique ou sur la manière de le mesurer. Ce qui est certain, c’est que les activités et le comportement d’une entreprise envers les communautés hôtes ainsi que le contexte dans lequel elle intervient sont des facteurs fondamentaux pour déterminer si, et dans quelle mesure, les communautés locales apportent leur soutien à un projet particulier ou à une exploitation spécifique et pour définir la qualité de cette relation. (Notes : 1 de 2) Le soutien communautaire est largement considéré comme important, mais il existe en général un manque de clarté sur la manière d’y parvenir et de le mesurer.

L’argument commercial en faveur du soutien communautaire Des relations positives entre l’entreprise et la communauté Atteindre vos objectifs commerciaux et parvenir à la réussite opérationnelle Un manque de soutien communautaire peut poser un risque commercial important, indépendamment de l’étape du cycle de vie du projet où il se manifeste. Pendant l’exploration, il peut empêcher d’accéder à de nouvelles terres. Pendant la construction et l’exploitation, il peut provoquer des arrêts de travail et des retards de production. Et au moment de la clôture, il peut prévenir l’établissement des partenariats efficaces et des efforts collaboratifs nécessaires à la clôture durable de la mine. Le manque de soutien communautaire peut aussi gêner les procédures légales d’obtention de permis – que ce soit l’accès légal pour l’exploration ou les droits miniers, y compris les autorisations environnementales, ou que cela concerne l’opposition ou les retards au permis de clôture de l’opération minière. Sur l’ensemble du cycle de vie du projet, et que ce soit pour des permis légaux ou sociaux d’exploitation, le soutien communautaire (ou son manque) joue un rôle très important sur la facilité avec laquelle une opération est capable de s’établir et d’opérer. Vu d’une autre perspective, la préservation du soutien communautaire sert d’élément de contrôle très précieux pour les risques identifiés. Plus le soutien communautaire est élevé, plus il est probable que les communautés accepteront de vous avoir comme voisin en dépit des incidences négatives de l’opération minière et des autres risques présentés. (Notes : 2 de 2) Le soutien communautaire est largement considéré comme important, mais il existe en général un manque de clarté sur la manière d’y parvenir et de le mesurer.

Comprendre et mesurer le soutien communautaire Le Cadre de l’ICMM

Introduction de la Boîte à outils Cette Boîte à outils aide les entreprises du secteur minier et des métaux : à comprendre les facteurs qui influencent le soutien communautaire et à mesurer son niveau ; à visualiser les niveaux de soutien communautaire parmi les parties prenantes et à structurer leur approche des relations communautaires et à identifier des moyens de changer les stratégies et approches existantes. Objectif de cette diapositive : Présenter les objectifs de la Boîte à outils : comprendre les relations entre l’entreprise et la communauté Présenter le public cible de cette boîte à outils. Points principaux : Bien que l’importance du soutien communautaire pour une opération ou un projet soit de plus en plus prise en compte, il existe peu de consensus ou de clarté sur ce que signifie le soutien communautaire dans la pratique et comment le mesurer. Pour combler ce manque, l’ICMM a créé une Boîte à outils pour : aider les entreprises à comprendre les facteurs qui influencent le soutien communautaire et à mesurer le niveau de soutien communautaire dont bénéficient une exploitation ou un projet en particulier ; fournir un outil permettant de visualiser le niveau de soutien communautaire que différentes parties prenantes ou différents groupes de parties prenantes accordent à un projet ou à une exploitation ; permettre aux entreprises d’organiser la manière dont elles abordent les relations communautaires tout en s’appuyant sur les outils et les processus existants ; elle peut contribuer à l’identification de façons de modifier les stratégies actuelles, le cas échéant ; proposer des conseils pratiques sur la manière dont cet outil peut être utilisé pour suivre de près et renforcer le soutien communautaire et, en fin de compte, les relations entre la communauté et l’entreprise. Cette boîte à outils s’adresse avant tout aux personnes qui sont directement impliquées dans la gestion de la performance sociale au niveau des sites dans le secteur minier. Les responsables et les équipes qui travaillent au siège et qui souhaitent comprendre et améliorer les relations de leur entreprise avec les communautés trouveront aussi ce document utile. En outre, la boîte à outils fournira un éclairage à ceux qui cherchent à améliorer les relations avec les entreprises minières, par exemple les organisations non gouvernementales et les organisations communautaires de base. La responsabilité de la mise en œuvre de la Boîte à outils incombe au département des relations communautaires, bien que des contributions seront exigées d’autres départements aux points clés du processus. Ces points sont résumés dans les diapositives à venir.

Pourquoi est-il important de comprendre les niveaux de soutien communautaire ? La compréhension du contexte est un élément essentiel de la planification. Elle contribue à la prise de décisions informées et appropriées de la part de la direction et à établir une base sur laquelle toutes les autres étapes peuvent efficacement se fonder. La boîte à outils de l’ICMM s’aligne sur le cycle P-F-V-A (et impliquer) au niveau des étapes « Planifier », « Vérifier » et « Impliquer ». En comprenant les niveaux de soutien communautaire, vous pouvez planifier pour renforcer les relations et effectuer un contrôle / vérifier les changements dans la santé des relations au fil du temps. L’implication des parties prenantes externes et internes est essentielle au processus d’évaluation. Objectif de cette diapositive : Souligner l’importance de la compréhension des niveaux de soutien communautaire. Comprendre le contexte dans lequel un site opère est un (premier) élément essentiel de la planification. Dans ce cas, comprendre le contexte permet de comprendre les niveaux de soutien communautaire. Cela contribue à la prise de décisions informées et appropriées de la part de la direction et à établir une base sur laquelle toutes les autres étapes peuvent efficacement se fonder. Cela fournit aussi des points de référence pour effectuer un suivi des relations au fil du temps. La boîte à outils de l’ICMM s’aligne sur une approche de système de gestion standard, le cycle Planifier-Faire-Vérifier-Agir (et Impliquer) (comme montré dans la Figure 9 de la Boîte à outils, page 38). En comprenant les niveaux de soutien communautaire, vous pouvez planifier pour renforcer les relations et effectuer un contrôle / vérifier les changements dans la santé des relations au fil du temps. Les résultats du processus d’évaluation sont alors intégrés dans les étapes « Faire » ou « Agir » du cycle PFVA, tout comme vous le faites pour les résultats d’autres évaluations ou enseignements tirés. L’implication (interne et externe) est la clé du cycle planifier-faire-vérifier-agir, sous-jacente à toutes les étapes du cycle. L’évaluation du soutien communautaire, avec une forte emphase sur l’implication interne et externe, est dont bien en ligne avec cette approche de système de gestion. Référence de la boîte à outils pour le contenu utilisé dans cette diapositive : page 38 de la Boîte à outils. www.icmm.com

Le Cadre de l’ICMM pour comprendre le soutien communautaire (1 de 2) Le soutien communautaire est influencé par les activités de l’entreprise et ses comportements envers la communauté hôte, et par le contexte dans lequel elle opère. Respect Légitimité Confiance Compatibilité des intérêts Réputation du secteur Contexte sociopolitique et de gouvernance Questions liées à l’équité et au capital social Objectif de cette diapositive : Présenter les éléments principaux du cadre de l’ICMM pour comprendre et mesurer le soutien communautaire. Points principaux : Comme précédemment mentionné, les activités et les comportements d’une entreprise envers les communautés hôtes, et le contexte dans lequel elle opère, jouent un rôle essentiel dans la détermination du soutien communautaire pour un projet ou une opération donné et la qualité de la relation entre elles. Gardant ceci à l’esprit, la boîte à outils de l’ICMM propose d’envisager le soutien communautaire comme la réflexion positive ou le résultat de quatre facteurs (ou indicateurs) qui reflètent la qualité des relations entre une entreprise et sa communauté hôte. Ces quatre indicateurs se recoupent dans une certaine mesure et s’influencent mutuellement ; ils doivent de ce fait être évalués ensemble. Il s’agit des indicateurs suivants : la légitimité : une combinaison des approbations formelles et informelles qui permet à l’entreprise de développer une exploitation minière ; la compatibilité des intérêts : dans quelle mesure les intérêts sont concordants ou complémentaires et ne s’excluent pas mutuellement ; le respect : la valeur inhérente que nous accordons aux individus, peu importe leurs statut, fonction ou autre – le respect mutuel est essentiel ; la confiance : les attitudes et les comportements qui engendrent un sentiment de confiance mutuelle (la sincérité, la crédibilité et la transparence en sont les ingrédients essentiels). (Notes : 1 de 3)

Le Cadre de l’ICMM pour comprendre le soutien communautaire (2 de 2) Ces indicateurs doivent être entendus dans le contexte dans lequel ils existent : le contexte sociopolitique et de gouvernance le contexte de réputation les questions liées à l’équité et au capital social. Réputation du secteur Contexte sociopolitique et de gouvernance Questions liées à l’équité et au capital social Qui plus est, ces quatre indicateurs doivent être appréhendés dans le contexte dans lequel ils s’inscrivent, c’est-à-dire en tenant compte des facteurs contextuels qui influencent le soutien communautaire et, en fin de compte, les relations entre la communauté et l’entreprise, à savoir : le contexte sociopolitique et de gouvernance : gouvernance crédible et efficace – les gouvernements avec une forte capacité institutionnelle sont tenus responsables par l’entremise du processus politique ; le contexte de réputation : l’héritage du secteur minier et sa réputation actuelle et la réputation propre à l’entreprise et provenant d’autres contextes d’exploitation ; les questions liées à l’équité et au capital social : l’équité : les perceptions de la distribution comparative des incidences et des avantages. Qu’est-ce qui est considéré comme équitable et pourquoi ? le capital social : la solidité des réseaux et liens sociaux avec une communauté. Généralement, les peuples et les communautés jouissant d’un plus grand capital social font preuve de plus de volonté et sont mieux placés pour interagir de manière efficace avec les parties et organisations externes (par ex., les entreprises minières). Ces indicateurs et ces facteurs contextuels sont conçus pour saisir les principales variables qui affectent le soutien communautaire et pour les représenter d’une manière qui soit facile à comprendre et à ventiler, le cas échéant. Cela vous permettra ensuite d’identifier des actions spécifiques visant à renforcer les relations entre la communauté et l’entreprise. Référence de la boîte à outils pour le contenu utilisé ci-dessus : Pages 13 à 18 (Notes : 2 de 3)

Le Cadre de l’ICMM pour comprendre le soutien communautaire (2 de 2) Ces indicateurs doivent être entendus dans le contexte dans lequel ils existent : le contexte sociopolitique et de gouvernance le contexte de réputation les questions liées à l’équité et au capital social. Réputation du secteur Contexte sociopolitique et de gouvernance Questions liées à l’équité et au capital social BON À NOTER : Au cours du processus d’évaluation, les données sur les niveaux de soutien communautaire sont collectées en posant une série de questions destinées à comprendre les opinions des parties prenantes sur la performance de l’entreprise en fonction des quatre indicateurs et leurs points de vue sur trois facteurs contextuels (voir Annexe A). La réponse sélectionnée pour chaque question se voit attribuer une note allant de -2 à +2 (voir Annexe A). Ensuite, vous ferez la moyenne des scores attribués à chaque réponse donnée par cette partie prenante à toutes les questions sur la légitimité, par exemple, de sorte à obtenir un seul score pour l’opinion de cette personne sur cet indicateur (ou facteur contextuel). Vous procéderez ainsi pour les sept métriques, si bien que vous aurez, pour chaque partie prenante, un score composite pour chacun des indicateurs et facteurs contextuels. Ce processus sera ensuite répété pour toutes les parties prenantes interrogées. Ces notes composites spécifiques aux parties prenantes sont alors présentées sous forme d’un continuum allant du pire des scénarios (par ex., l’entreprise est perçue comme extrêmement irrespectueuse) au meilleur possible (par ex., l’entreprise est perçue comme extrêmement respectueuse) en passant par une position neutre (par ex., l’entreprise n’est perçue ni comme respectueuse ou irrespectueuse) (voir Annexe B). Les différents points de cette gamme se voient attribuer une note allant de -2 (pire des cas) à +2 (meilleur des cas) en passant par 0 (neutre). Il est important de noter que les notes des indicateurs et des facteurs contextuels ne sont pas combinées en une seule note. Ceci permet de garder l’accent sur l’indicateur ou le facteur contextuel particulier nécessitant une attention et un effort ciblé afin de préserver ou d’améliorer les relations entre l’entreprise et la communauté. (Notes : 3 de 3)

Un aperçu de ce que la boîte à outils et ce qu’elle peut vous apporter

Résumé de l’intégralité du processus Mesurer le niveau de soutien communautaire Évaluer et répondre 1. Définir les objectifs de l’évaluation 2. Sélectionner les parties prenantes externes 3. Affiner et mettre en œuvre l’évaluation 4. Gérer et traiter les données 5. Visualiser les résultats 6. Déterminer les divergences de perceptions 7. Identifier les raisons qui expliquent le faible niveau du soutien communautaire et proposer des moyens d’améliorer les relations 8. Discuter des résultats de l’évaluation avec les parties prenantes et explorer les étapes suivantes 9. Intégrer les étapes suivantes dans votre planification générale Objectif de cette diapositive : Fournir un aperçu du processus d’évaluation et de réponse proposé par la boîte à outils. Note pour l’animateur : le processus d’évaluation a été piloté au cours du développement de la Boîte à outils et a depuis lors été appliqué par des opérations. La valeur et l’aspect pratique de la Boîte à outils ont donc été testés et ont démontré fournir des connaissances importantes sur les niveaux de soutien communautaire et les approches destinées à améliorer les relations entre entreprise et communauté. Points principaux : Le processus d’évaluation proposé dans la Boîte à outils se compose de neuf étapes. Les 5 premières étapes font partie de « Mesurer le niveau de soutien communautaire » (voir Section 2 de la Boîte à outils). Ces étapes résument la méthodologie permettant de mesurer le soutien communautaire et expliquent comment utiliser les résultats obtenus pour créer des synthèses graphiques de la qualité des relations entre la communauté et l’entreprise. Ces étapes sont : Étape 1 : Définir les objectifs de l’évaluation ; Étape 2 : Sélectionner les parties prenantes externes ; Étape 3 : Affiner et mettre en œuvre l’évaluation ; Étape 4 : Gérer et traiter les données ; Étape 5 : Visualiser les résultats. (Notes : 1 de 2) www.icmm.com

Résumé de l’intégralité du processus Mesurer le niveau de soutien communautaire Évaluer et répondre 1. Définir les objectifs de l’évaluation 2. Sélectionner les parties prenantes externes 3. Affiner et mettre en œuvre l’évaluation 4. Gérer et traiter les données 5. Visualiser les résultats 6. Déterminer les divergences de perceptions 7. Identifier les raisons qui expliquent le faible niveau du soutien communautaire et proposer des moyens d’améliorer les relations 8. Discuter des résultats de l’évaluation avec les parties prenantes et explorer les étapes suivantes 9. Intégrer les étapes suivantes dans votre planification générale Les étapes 6 à 9 font partie de l’élément d’évaluation et de réponse du processus (voir Section 3 de la Boîte à outils). Ces étapes sont destinées à comprendre les résultats de l’évaluation (pourquoi le niveau de soutien communautaire est ce qu’il est) et à prendre des décisions sur la manière de répondre à ces résultats. Les étapes contenues dans la Section 3 sont : Étape 6 : Déterminer si les perceptions de l’entreprise et celles des parties prenantes divergent Étape 7 : Identifier les raisons qui expliquent le faible niveau du soutien communautaire et proposer des moyens d’améliorer les relations Étape 8 : Discuter des résultats de l’évaluation avec les parties prenantes et explorer les étapes suivantes Étape 9 : Intégrer les étapes suivantes dans votre planification générale Remarque : il est possible d’adapter la méthodologie pour répondre aux besoins particuliers de votre site, de vos parties prenantes et des processus existants qui peuvent être en place (par ex., plans de gestion sociale, plans d’inventaire et d’implication des parties prenantes et suivi des risques sociaux). (Notes : 2 de 2) www.icmm.com

Quel est le niveau actuel du soutien communautaire ? Résumé de la Boîte à outils (suite) : Mesurer Quel est le niveau actuel du soutien communautaire ?

Comprendre comment l’évaluation du soutien communautaire fonctionne Sélectionnez les parties prenantes externes Collectez les données en posant une série de questions (voir Annexe A) Sélectionnez les questions qui sont les plus pertinentes pour votre opération. Les questions destinées à comprendre les opinions des parties prenantes à propos de la performance de l’entreprise en ce qui concerne les quatre indicateurs et leurs points de vue sur les trois facteurs contextuels. mettre en œuvre l’évaluation Gérer et traiter les données Objectif de cette diapositive : Fournir un résumé plus détaillé de l’Étape 3 : Affiner et mettre en œuvre l’évaluation. La raison de cette focalisation est que l’Étape 3 (et les étapes 4 et 5) résument la contribution spécifique que l’ICMM a faite envers l’évaluation et la compréhension des niveaux de soutien communautaire, et qu’il est donc considéré important de les comprendre. Points principaux : Source d’information pour l’évaluation: Les données collectées en posant une série de questions à des parties prenantes externes. Ces questions visent à comprendre les opinions des parties prenantes à propos de la performance de l’entreprise en ce qui concerne les quatre indicateurs et leurs points de vue sur les trois facteurs contextuels. Afin de faciliter ceci, une liste des questions possibles à poser aux parties prenantes est incluse dans l’Annexe A – elles sont réparties en questions concernant les indicateurs et en questions concernant les facteurs contextuels. La réponse sélectionnée pour chaque question se voit attribuer une note allant de -2 à +2 (voir Annexe A, ou les exemples dans les diapositives 21 et 22). Remarque : ne choisissez que les questions qui sont les plus pertinentes pour vos parties prenantes et votre site. Adaptez la formulation des questions ou ajoutez-en de nouvelles, le cas échéant. Toutefois, assurez-vous qu’elles aillent au cœur des éléments clés de chacune des sept métriques. Vous pouvez poser les questions de l’évaluation par le biais de plates-formes en ligne, d’entretiens individuels en face à face et/ou de groupes de discussion. Réfléchissez aux processus existants que vous pouvez utiliser pour cela. Par exemple, si vous effectuez une étude de perception, vous pourriez combiner ces deux exercices. Vous pouvez choisir de demander aux communautés quelle méthode elles préfèrent. Note pour l’animateur : renvoyez les participants à l’Annexe A et donnez-leur le temps de lire les questions et de les comprendre. Attirez leur attention sur les chiffres à côté de chaque question. Les manières dont les chiffres sont utilisés sont décrites dans la prochaine diapositive. Référence de la boîte à outils pour le contenu utilisé dans cette diapositive : page 22 Les réponses à chaque question se voient attribuer un chiffre allant de -2 à +2. Vous pouvez poser les questions de l’évaluation par le biais de plates-formes en ligne, d’entretiens individuels en face à face et/ou de groupes de discussion.

Annexe A : exemple de questions sur l’indicateur « légitimité » Objectif de cette diapositive : Fournir des conseils sur la manière d’utiliser l’Annexe A. Points principaux : Comme mentionné dans la diapositive précédente, l’Annexe A contient une liste des questions possibles à demander aux parties prenantes – elles sont réparties en questions sur les indicateurs et en questions sur les facteurs contextuels. Si vous regardez l’Annexe A, vous remarquerez qu’il y a des questions sur fond gris et d’autre sur fond blanc. Les questions primaires liées à chaque indicateur ou facteur contextuel sont grisées. Vous devriez poser TOUTES ces QUESTIONS LORS DE VOS ENTRETIENS AVEC VOS parties prenantes. Les questions sur fond blanc sont des questions supplémentaires. Ces questions doivent être utilisées si vous avez besoin d’informations supplémentaires pour bien comprendre les réponses données par les parties prenantes aux questions primaires. Comme mentionné, la réponse sélectionnée pour chaque question se voit attribuer une notation allant de -2 à +2. Très important, les réponses aux questions posées doivent être consignées afin que les notes pour chaque indicateur ou facteur contextuel puissent être additionnées afin d’être utilisées dans l’étape 4. Référence de la boîte à outils pour le contenu utilisé dans cette diapositive : page 22 et Annexe A : Questions pour l’évaluation du soutien communautaire. REMARQUE : questions grisées = questions primaires ; questions sur fond blanc = questions complémentaires, permettant une évaluation plus détaillée.

Annexe A : exemple de questions contextuelles sur le contexte de réputation Objectif de cette diapositive : Fournir un exemple des questions à poser pour chercher à comprendre le contexte de réputation et comment il affecte une relation donnée entre l’entreprise et la communauté. Points principaux : Souvenez-vous, les questions grisées sont les questions primaires, et elles doivent être posées à chacune des parties prenantes. Les questions sous fond blanc sont les questions complémentaires qui sont optionnelles et dépendent de vos besoins en informations. Référence de la boîte à outils pour le contenu utilisé dans cette diapositive : page 22 et Annexe A : Questions pour l’évaluation du soutien communautaire. Toutes les réponses et les scores associés doivent être consignés et additionnés pour chaque indicateur ou facteur contextuel.

Étape 4 : Gérer et traiter les données Utilisez Excel (ou un logiciel similaire) pour consigner les résultats des entretiens avec les parties prenantes. Les scores pour toutes les questions posées concernant une indicateur ou un facteur contextuel sont moyennés afin d’obtenir une note unique pour cette métrique. Vous obtiendrez donc un score composite pour chaque indicateur et chaque facteur contextuel, pour chaque partie prenante individuelle interrogée. Ces scores composites sont alors traduits dans les échelles globales fournit dans l’Annexe B. Voir l’exemple ci-dessous pour la légitimité. Objectif de cette diapositive : Fournir un résumé sur la manière de gérer et de traiter les données. Points principaux : Une fois que l’évaluation a été mise en œuvre (c.-à-d. une fois que vous avez posé les questions aux parties prenantes et qu’elles y ont répondues), consignez les résultats dans un tableur Excel ou autre logiciel similaire (voir Figure 4 page 24 pour un modèle de gestion des données sous Excel). Ensuite, vous ferez la moyenne des scores attribués à chaque réponse donnée par cette partie prenante à toutes les questions sur la légitimité, par exemple, de sorte à obtenir un seul score pour l’opinion de cette personne sur cet indicateur (ou facteur contextuel). Vous procéderez ainsi pour les sept métriques, si bien que vous aurez, pour chaque partie prenante, un score composite pour chacun des indicateurs et facteurs contextuels. Ce processus sera ensuite répété pour toutes les parties prenantes interrogées. Ces scores composites propres à chaque partie prenante (voir Annexe B) seront exprimés sur une échelle allant du pire scénario (par exemple, l’entreprise est considérée comme extrêmement irrespectueuse) au meilleur scénario (par exemple, l’entreprise est considérée comme extrêmement respectueuse), en passant par une situation neutre (par exemple, l’entreprise n’est considérée ni comme respectueuse ni comme irrespectueuse). On attribue un chiffre allant de -2 (le pire des cas) à +2 (le meilleur des cas) en passant par 0 (neutre) aux différents points de cette échelle, comme le montre l’exemple donné dans le tableau de la diapositive. Il est important de noter que les notes des indicateurs et des facteurs contextuels ne sont pas combinées en une seule note. Pour répéter : la boîte à outils n’a pas comme but de fournir une note de soutien communautaire global par site ou par partie prenante. Les calculs restent désagrégés par indicateur et facteur contextuel. L’objectif est de calculer et de comprendre le score obtenu pour chaque métrique. Cela vous permettra de concentrer les efforts là où les besoins sont les plus grands et où ils auront le plus d’impact, tout en gardant conscience des facteurs qui échappent au contrôle de l’entreprise, mais qui n’en affectent pas moins les relations que celle-ci entretient avec la communauté. Référence de la boîte à outils pour le contenu utilisé dans cette diapositive : pages 23 et 24 et Annexe B : Indicateurs du soutien communautaire et facteurs contextuels : échelle progressive et Annexe C : Créer un modèle et un tableau de synthèse pour la gestion des données.

Étape 5 : Visualiser les résultats Soutien communautaire de trois groupes de parties prenantes Objectif de cette diapositive : Fournir des conseils sur la manière d’analyser les graphiques en toile d’araignée. La prochaine étape consiste à visualiser ces informations, de façon agrégée pour chaque indicateur et facteur contextuel, mais sans les décomposer par question individuelle. Il existe différentes manières de visualiser les données. Cette boîte à outils résume l’approche d’utilisation de graphiques en toile d’araignée. Un graphique en toile d’araignée est une méthode graphique Excel permettant de présenter des données sur plusieurs variables qui concernent un thème unique (dans le cas présent, le soutien communautaire). À l’aide de ce type de graphique, vous pouvez intégrer les données relatives à chaque indicateur et facteur contextuel, à plusieurs groupes de parties prenantes et même à différents moments dans un diagramme unique et visuellement parlant. Par conséquent, les graphiques en toile d’araignée fournissent une représentation visuelle qui permet de comprendre, analyser et comparer facilement les résultats entre les groupes de parties prenantes. Pour vous aider à comprendre la manière de lire le graphique en toile d’araignée, veuillez noter ce qui suit : Si le soutien communautaire est à son niveau le plus élevé, alors les lignes colorées sont près du bord externe de la « toile d’araignée ». En revanche, si le soutien communautaire est à son niveau le plus bas, alors les lignes colorées se situent au centre de la « toile d’araignée ». Le centre de la « toile d’araignée est -2, et non zéro. Les graphiques en toile d’araignée fournissent une représentation visuelle des éléments suivants : Le niveau de soutien communautaire : au niveau le plus élevé, le diagramme présente un instantané de la façon dont chaque groupe de parties prenantes perçoit chacune des sept métriques. Par exemple, le groupe de parties prenantes A (ligne bleue) a une perception très positive de l’entreprise ou du site pour les quatre indicateurs, tout en remarquant que l’environnement contextuel est difficile. (Notes : 1 de 2)

Étape 5 : Visualiser les résultats Soutien communautaire de trois groupes de parties prenantes Les indicateurs par rapport aux facteurs contextuels : la Figure 5 vous permet de voir facilement les différents scores attribués aux indicateurs du soutien communautaire et aux facteurs contextuels qui l’influencent. Cela peut vous aider à comprendre les domaines dans lesquels les actions du site sont peut-être efficaces (par exemple, niveau élevé de compatibilité des intérêts avec les groupes de parties prenantes A et C), ceux dans lesquels elles ne le sont peut-être pas (par exemple, le niveau de confiance des groupes de parties prenantes B et C est faible) et la manière dont les facteurs contextuels peuvent poser des difficultés. Les différences entre les groupes de parties prenantes : les comparaisons entre les groupes de parties prenantes peuvent permettre d’identifier, pour chaque groupe de parties prenantes, les domaines où il convient de fournir des efforts ; on peut alors mettre en œuvre un programme différencié d’implication des parties prenantes, par exemple. Cette analyse peut aussi fournir des connaissances utiles à propos des intérêts des parties prenantes – par exemple, lorsque vous voyez que les parties prenantes ont attribué des scores extrêmement différents à des facteurs contextuels (par ex., comme cela est le cas pour les questions liées à l’équité et au capital où les scores de la Figure 5 vont de -1,5 à +1,8 entre les trois groupes de parties prenantes). Les différences au sein des groupes de parties prenantes : les données relatives à chaque groupe de parties prenantes peuvent permettre d’identifier les domaines dans lesquels les relations entre la communauté et l’entreprise nécessitent la plus grande attention. Ainsi, le groupe de parties prenantes C estime que le projet est légitime et a des intérêts compatibles, mais ne pense pas que l’entreprise ait atteint un haut niveau de confiance ou de respect. Qui plus est, ce groupe attribue des scores élevés à tous les facteurs contextuels, ce qui montre que le contexte externe ne pose probablement pas de problèmes. Les groupes atypiques : le soutien communautaire global dont un site bénéficie peut dépendre fortement de petits groupes de parties prenantes influentes. Identifier les changements intervenus au sein de ces groupes atypiques et comprendre l’influence qu’ils exercent constituent de bons indicateurs de l’évolution potentielle du sentiment envers un site ou le contexte externe. Référence de la boîte à outils pour le contenu utilisé dans cette diapositive : pour plus d’informations, voir pages 27 et 28 de la Boîte à outils et l’Annexe D : Créer un graphique en toile d’araignée. (Notes : 2 de 2)

Étape 5 : Visualiser les résultats Suivi du soutien communautaire au fil du temps Objectif de cette diapositive : Fournir un autre exemple de graphique en toile d’araignée – cette fois-ci en changeant les motifs au fil du temps. Points principaux : Utilisez cette diapositive pour illustrer l’utilisation d’un graphique en toile d’araignée pour comparer les changements dans les points de vue des parties prenantes au fil du temps. Ceci peut être fait en répétant l’évaluation sur plusieurs années pour le même groupe de parties prenantes. Cela permet d’identifier l’évolution des sentiments ou des réactions face à l’environnement externe, d’évaluer l’efficacité des actions de l’entreprise et de voir s’il convient de modifier une approche ou de renforcer les capacités internes. En comparant les résultats du suivi au fil du temps, on peut alors identifier les indicateurs avancés et les indicateurs retardés de l’évolution des relations. Instructions pour l’animateur : Invitez les participants à partager ce qu’ils voient dans le graphique en toile d’araignée. Pour votre utilisation personnelle : le graphique en toile d’araignée montre que l’aspect le plus marqué et le plus stable de la relation est la compatibilité des intérêts, que le contexte externe s’améliore et que le niveau de respect a considérablement baissé au cours de la troisième année, mais qu’il a ensuite commencé à remonter. Référence de la boîte à outils pour le contenu utilisé dans cette diapositive : page 28 de la Boîte à outils et l’Annexe D : Créer un graphique en toile d’araignée.

Résumé de la Boîte à outils (suite) : Évaluer et répondre Pourquoi le soutien communautaire est-il ce qu’il est et comment peut-on l’améliorer ?

Comprendre les résultats après l’évaluation ✓ ✗ Lorsque les résultats de l’évaluation sont positifs : les approches de performance sociale existantes peuvent être utilisées pour maintenir ces relations. Lorsque les résultats de l’évaluation de soutien communautaire sont négatifs : il faut que des changements soient apportés aux approches de performance sociale existantes et/ou résoudre les problèmes structurels ou organisationnels. Objectif de cette diapositive : Fournir un résumé sur la manière d’interpréter les résultats, et quelles sont étapes suivantes dans le processus d’évaluation – y compris celles qui nécessitent l’implication du personnel ne faisant pas partie des relations communautaires. Points principaux : Une fois que vous avez achevé le processus d’évaluation et compris à quoi ressemble le soutien communautaire pour votre opération, l’étape suivante est d’explorer pourquoi les niveaux de soutien communautaire sont ce qu’ils sont, de savoir si les points de vue concernant le soutien de la communauté diffèrent des perceptions de l’entreprise et considérer ce que vous pouvez faire pour améliorer les relations entre l’entreprise et la communauté, le cas échéant. En version simplifiée, les résultats de l’évaluation indiqueront une des deux choses suivantes : lorsque les résultats sont positifs, les procédures existantes de gestion de la performance sociale peuvent être utilisées pour maintenir ces relations, ou lorsque les résultats de l’évaluation du soutien communautaire sont négatifs, les résultats peuvent être utilisés pour modifier les procédures existantes de gestion de la performance sociale ou pour identifier les problèmes structuraux ou organisationnels au sein du projet ou de l’entreprise nécessitant d’être changés. Toutefois, il faut effectuer une analyse complémentaire pour mieux comprendre ce qui est nécessaire. Ceci vous amène à la Phase 3 du processus d’évaluation. La partie d’évaluation et de réponse du processus d’évaluation profite de l’implication du personnel ne faisant pas partie des relations communautaires : pour des connaissances sur les perceptions de l’entreprise sur les niveaux de soutien communautaire (voir diapositive 25) et pour identifier les raisons sous-jacentes aux niveaux de soutien communautaire (voir diapositive 26) La partie d’évaluation et de réponse du processus d’évaluation profite de l’implication du personnel ne faisant pas partie des relations communautaires. Pour obtenir des connaissances sur les perceptions de l’entreprise des niveaux de soutien communautaire : Pour identifier les raisons sous-jacentes aux niveaux de soutien communautaire

Contributions du personnel ne faisant pas partie des relations communautaires Déterminer les divergences de perceptions Le but est de déterminer si les perceptions de l’entreprise et celles des parties prenantes divergent en ce qui concerne le soutien communautaire. Comprendre ce que l’entreprise pense que les parties prenantes ressentent à propos de la qualité des relations entre l’entreprise et la communauté. Où se trouvent les divergences de perception ? Où se trouvent les faiblesses et les idées fausses ? Que peuvent nous apprendre les divergences sur l’état de la relation ? Annexe A : les questions à la communauté se concentrent sur les perceptions du site et du contexte externe de la communauté Annexe E : les questions à l’entreprise se concentrent sur la compréhension de la manière dont les parties prenantes externes perçoivent le site et le contexte externe Objectif de cette diapositive : Fournir un résumé plus détaillé de l’Étape 6 – Déterminer si les perceptions de l’entreprise et des parties prenantes diffèrent en ce qui concerne les niveaux de soutien communautaire. La raison de cette focalisation spécifique est que cette étape implique le personnel ne faisant pas partie des relations communautaires. Points principaux : Dans cette étape, vous demandez aux représentants de l’entreprise (les parties prenantes internes) les mêmes questions ou des questions similaires à celles que vous avez posées aux parties prenantes communautaires (externes). Le but est de comprendre ce que, selon l’entreprise, les parties prenantes pensent de la qualité des relations qu’elles ont avec elle et, par ce moyen, d’identifier toute différence importante entre les perceptions des parties prenantes et celles de l’entreprise. Ceci identifiera toute différence de perception du niveau et de l’étendue du soutien communautaire entre l’entreprise et ses parties prenantes. Ceci peut vous fournir de précieuses connaissances sur l’état de relations entre l’entreprise et les parties prenantes. Vous pouvez axer cette analyse sur les parties prenantes dont les réponses ont généré des scores faibles ou neutres pour l’un des quatre indicateurs ou bien l’axer sur toutes les parties prenantes, quels que soient les scores. Cette étape peut être réalisée au cours d’une séance de groupe de travail. Pour obtenir des réponses objectives, il vaut mieux que les participants ne connaissent pas encore les résultats de l’évaluation des parties prenantes, bien que cela ne puisse être possible que si une équipe extérieure a conduit l’évaluation. Les responsables de l’élaboration et de la mise en œuvre des approches adoptées pour les relations communautaires et les autres personnes qui interagissent avec les parties prenantes doivent y participer. Il peut s’agir de la direction du site, des équipes de relations communautaires, de sécurité, d’approvisionnement, du service juridique, etc. (Notes : 1 de 2)

Contributions du personnel ne faisant pas partie des relations communautaires Déterminer les divergences de perceptions Le but est de déterminer si les perceptions de l’entreprise et celles des parties prenantes divergent en ce qui concerne le soutien communautaire. Comprendre ce que l’entreprise pense que les parties prenantes ressentent à propos de la qualité des relations entre l’entreprise et la communauté. Où se trouvent les divergences de perception ? Où se trouvent les faiblesses et les idées fausses ? Que peuvent nous apprendre les divergences sur l’état de la relation ? Annexe A : les questions à la communauté se concentrent sur les perceptions du site et du contexte externe de la communauté Annexe E : les questions à l’entreprise se concentrent sur la compréhension de la manière dont les parties prenantes externes perçoivent le site et le contexte externe Les questions à poser aux parties prenantes internes sont listées dans l’Annexe E. Bien que les questions proposées dans les annexes A et E se ressemblent par leur contenu, il y a entre elles une différence fondamentale. Les questions à poser aux parties prenantes externes (annexe A) mettent l’accent sur leur perception du site et du contexte externe (c’est-à-dire : croyez-vous ce que l’entreprise vous dit ?). En revanche, les questions destinées aux parties prenantes internes (annexe E) sont axées sur l’idée qu’elles se font de la manière dont les parties prenantes externes perçoivent le site et le contexte externe (c’est-à-dire : pensez-vous que la partie prenante A croie ce que l’entreprise lui dit ?). Des copies papier de l’Annexe E sont fournies pour l’exercice de la diapositive 33. (Notes : 2 de 2)

Contributions du personnel ne faisant pas partie des relations communautaires Identifier les raisons qui expliquent le faible niveau du soutien communautaire et proposer des moyens d’améliorer les relations La plupart des questions opérationnelles ont des implications sur les niveaux de soutien communautaire. L’implication du personnel ne faisant pas partie des relations communautaires dans l’analyse des résultats et les recommandations proposées est donc essentielle. Indicateur et score Actions connexes de l’entreprise et des parties prenantes Facteurs contextuels connexes Actions proposées Le nom de l’indicateur et le score moyen donné dans les réponses des parties prenantes. Votre analyse de ce que l’entreprise a pu avoir fait (ou manqué de faire) pour contribuer au faible score de l’indicateur et la façon dont les parties prenantes ont réagi à cette situation. Les facteurs contextuels qui peuvent avoir joué un rôle dans cette situation. Une proposition sur la manière de répondre à la situation. (Considérez utiliser l’outil dans l’Annexe F pour vous informer des actions nécessaires.) Objectif de cette diapositive : Guider les participants à travers l’Étape 7 du processus d’évaluation – identifier les raisons sous-jacentes aux niveaux de soutien communautaire. Cette étape nécessite la contribution du personnel ne faisant pas partie des relations communautaires. Points principaux : L’objectif de l’Étape 7 est d’identifier les raisons sous-jacentes aux faibles niveaux de soutien communautaire et de proposer des manières d’améliorer les relations entre l’entreprise et la communauté. Cette étape peut être réalisée sous le format de petits groupes de travail avec les membres de l’équipe d’évaluation ainsi que d’autres équipes internes qui peuvent contribuer des informations utiles sur les parties prenantes externes, qui ont des relations étroites avec les parties prenantes et celles qui peuvent informer le mieux sur les réponses des parties prenantes et le contexte externe (ET INTERNE). Le format du groupe de réflexion permet à l’équipe de discuter les résultats, de poser des questions de suivi pour obtenir des informations plus détaillées lorsque nécessaire. Toutefois, dans certains cas, il peut être nécessaire d’effectuer une analyse structurée des causes fondamentales afin de pouvoir comprendre pleinement et objectivement les raisons pour les faibles niveaux de soutien et fournir des perceptions importantes. Comme précédemment mentionné, les questions qui étaient traditionnellement gérées par les départements autres que celui des relations communautaires deviennent de plus en plus des questions concernant la communauté, avec des implications pour le soutien communautaire. En conséquence, les actions proposées découlant de l’Étape 7 peuvent avoir des implications pour divers départements autres que les relations communautaires. Il est donc important que le personnel ne faisant pas partie des relations communautaires soit impliqué dans l’analyse des résultats et contribue aux réponses exigées. (Notes : 1 de 2)

Contributions du personnel ne faisant pas partie des relations communautaires Identifier les raisons qui expliquent le faible niveau du soutien communautaire et proposer des moyens d’améliorer les relations La plupart des questions opérationnelles ont des implications sur les niveaux de soutien communautaire. L’implication du personnel ne faisant pas partie des relations communautaires dans l’analyse des résultats et les recommandations proposées est donc essentielle. Indicateur et score Actions connexes de l’entreprise et des parties prenantes Facteurs contextuels connexes Actions proposées Le nom de l’indicateur et le score moyen donné dans les réponses des parties prenantes. Votre analyse de ce que l’entreprise a pu avoir fait (ou manqué de faire) pour contribuer au faible score de l’indicateur et la façon dont les parties prenantes ont réagi à cette situation. Les facteurs contextuels qui peuvent avoir joué un rôle dans cette situation. Une proposition sur la manière de répondre à la situation. (Considérez utiliser l’outil dans l’Annexe F pour vous informer des actions nécessaires.) Remarque : L’ICMM a fourni un modèle pour analyser les niveaux de soutien communautaire et les actions proposées (voir Tableau 5, page 32). Suite à l’analyse interne, il est important de travailler avec les parties prenantes pour mieux comprendre les raisons des faibles niveaux de soutien communautaire. Ce niveau supplémentaire de dialogue et d’évaluation est entrepris dans le cadre des étapes 8 et 9. Référence de la boîte à outils pour le contenu utilisé dans cette diapositive : pages 31 à 33 de la Boîte à outils pour l’Étape 7 et pages 39 à 44 pour la Section 5, plus l’Annexe F : Questions à poser pour évaluer les difficultés organisationnelles internes. (Notes : 2 de 2)

Exercice : effectuez votre propre évaluation interne du soutien communautaire Un exercice de l’exploration de la compréhension interne du soutien communautaire (Annexe E) Objectif de cette diapositive : Expliquer l’activité qui suit, dont l’objectif est de pratiquer l’utilisation des questions destinées aux parties prenantes internes (Annexe E). Activité : Préparation pour l’exercice : Trouvez un espace ouvert (à l’intérieur ou à l’extérieur) suffisamment long pour que les gens se déplacent entre les points sans interruption. Sur des feuilles de papier au format A4, marquez les différentes valeurs numériques identifiées dans la « Boîte à outils : comprendre les relations entre l’entreprise et la communauté » : +2 ; +1 ; 0 ; -1 ; -2. Utilisez ces étiquettes pour définir l’espace que vous avez réservé pour cet exercice (collez-les au mur avec de la gomme adhésive). Par exemple, à l’extrême droite +2 ; à l’extrême gauche -2 ; 0 au milieu ; et +1 et -1 entre le 0 et les extrêmes. Pratiquer l’exercice : Invitez les participants dans l’espace que vous avez créé. Demandez aux participants d’amener leur manuel avec eux, car ils devront se rapporter à l’Annexe E de la Boîte à outils. S’ils semblent prendre trop de place, ne vous faites pas de soucis, vous allez leur lire les questions. Rappelez-leur ce à quoi les diverses étiquettes font référence : +2 : le meilleur scénario possible -2 : le pire scénario possible 0 : neutre (Notes : 1 de 2)

Exercice : effectuez votre propre évaluation interne du soutien communautaire Un exercice de l’exploration de la compréhension interne du soutien communautaire (Annexe E) Vos instructions pour vos participants sont les suivantes : Vous leur poserez toutes les questions contenues dans l’Annexe E (uniquement les questions primaires / grisées), qui sont conçues pour explorer quelle est la position de chacune des parties prenantes en ce qui concerne les sept métriques selon l’entreprise. Dans le but de cet exercice, ils considéreront leurs parties prenantes communautaires comme un ensemble, et non comme des groupes individuels de parties prenantes – à moins qu’autrement instruits ! Pour chaque question que vous leur posez, leur tâche est de se déplacer sur le point correspondant sur la ligne : c.-à-d., la note qu’ils pensent correspondre aux parties prenantes de l’opération, pour cette métrique donnée. Chaque participant joue de manière indépendante dans cet exercice. Quelques conseils supplémentaires pour l’animateur : Pour chaque question posée, notez où les gens se déplace et qui s’est déplacé et où. Au fur et à mesure que vous remarquez des motifs ou des anomalies, demandez aux participants d’expliquer pourquoi ils ont choisi un point donné sur la ligne. Invitez aussi d’autres participants à se poser des questions entre eux. Pour certaines questions, il sera intéressant de leur poser des questions qui concernent certains groupes particuliers de parties prenantes, par ex., le gouvernement local par rapport aux ONG par rapport aux résidents de la communauté, et de voir comment le mouvement change le long de la ligne. Planifiez de 30 à 40 minutes pour cet exercice. C’est très divertissant ! (Notes : 2 de 2)

En conclusion : Ce que la Boîte à outils et le processus d’évaluation vous apportent la quantification du niveau de soutien communautaire des références à mesurer au fil du temps des connaissances sur l’alignement ou le décalage des perceptions de l’entreprise concernant le soutien communautaire par rapport aux niveaux réels de soutien des connaissances sur les activités de l’entreprise qui doivent être maintenues et ce qui doit être changé en interne la gestion améliorée du risque social en raison d’une meilleure compréhension du niveau de soutien communautaire basée sur des indicateurs et des facteurs contextuels clés des connaissances spécifiques au site, permettant des solutions sur mesure et l’utilisation ciblée des ressources Tout ceci doit aboutir à l’amélioration des relations entre l’entreprise et la communauté ! Objectif de cette diapositive : Exprimer la valeur ajoutée à l’activité commerciale par l’application du processus d’évaluation de la Boîte à outils Points principaux : La réalisation d’une évaluation du soutien communautaire fournira les avantages ou la valeur ajoutée à l’activité commerciale suivants : la quantification du niveau de soutien communautaire : allant de -2 (pire des cas), à +2 (meilleur des cas) en passant par 0 (neutre) pour chaque indicateur et facteur contextuel ; des points de référence pour suivre l’évolution des relations au fil du temps : si effectuée tous les 2 à 5 ans, l’évaluation du soutien communautaire vous permettra de suivre les changements dans les niveaux de soutien communautaire au cours du temps ; des connaissances sur l’alignement ou le décalage des perceptions de l’entreprise concernant le soutien communautaire par rapport aux niveaux réels de soutien : le décalage des perceptions par rapport à la réalité peut présenter un risque important pour l’activité commerciale, car il signifie que le site ou l’opération n’a pas conscience du sentiment réel des parties prenantes et, donc, ne répond pas aux problèmes ou préoccupations importantes pour les gens, ce qui peut saper le soutien communautaire en faveur de l’opération ; des connaissances sur les activités de l’entreprise qui doivent être maintenues et ce qui doit être changé en interne : les résultats de l’évaluation indiqueront une des deux choses suivantes : lorsque les résultats sont positifs, les procédures existantes de gestion de la performance sociale peuvent être utilisées pour maintenir ces relations, ou lorsque les résultats de l’évaluation du soutien communautaire sont négatifs, les résultats peuvent être utilisés pour modifier les procédures existantes de gestion de la performance sociale ou pour identifier les problèmes structuraux ou organisationnels au sein du projet ou de l’entreprise nécessitant d’être changés ; (Notes : 1 de 3)

En conclusion : Ce que la Boîte à outils et le processus d’évaluation vous apportent la quantification du niveau de soutien communautaire des références à mesurer au fil du temps des connaissances sur l’alignement ou le décalage des perceptions de l’entreprise concernant le soutien communautaire par rapport aux niveaux réels de soutien des connaissances sur les activités de l’entreprise qui doivent être maintenues et ce qui doit être changé en interne la gestion améliorée du risque social en raison d’une meilleure compréhension du niveau de soutien communautaire basée sur des indicateurs et des facteurs contextuels clés des connaissances spécifiques au site, permettant des solutions sur mesure et l’utilisation ciblée des ressources Tout ceci doit aboutir à l’amélioration des relations entre l’entreprise et la communauté ! la gestion améliorée du risque social en raison d’une meilleure compréhension du niveau de soutien communautaire basée sur des indicateurs et des facteurs contextuels clés : comprendre le niveau de soutien communautaire permet d’intervenir de manière appropriée et d’entreprendre des démarches pour améliorer les niveaux de soutien – et ce faisant réduire le risque que le manque de soutien communautaire pose à l’activité commerciale ; des connaissances spécifiques au site, permettant des solutions sur mesure et l’utilisation ciblée des ressources : la Boîte à outils est conçue pour fournir des connaissances spécifiques au site autour d’un ensemble nuancé de critères sur le soutien communautaire (c.-à-d. les indicateurs et facteurs contextuels). Cette approche permet d’obtenir des résultats et des connaissances qui sont spécifiques au contexte (par opposition à des résultats génériques) permettant des interventions ciblées spécifiques au site et la meilleure utilisation des ressources disponibles. Tout ceci doit aboutir à l’amélioration des relations entre l’entreprise et la communauté ! Quelques questions couramment posées (en option) : Qui doit conduire l’évaluation : Sélectionnez une équipe avec laquelle les parties prenantes se sentiront à l’aise pour dialoguer. Plus les parties prenantes se sentent à l’aise pour parler, plus les résultats seront objectifs et utiles. Sur la base de ce qui précède, ceci peut nécessiter d’utiliser un tiers indépendant – si mutuellement convenu et acceptables par toutes les parties. Si faire appel à un tiers indépendant n’est pas possible (par ex., en raison de contraintes budgétaires), utilisez alors une équipe interne – à l’idéal qui comprend des membres qui n’appartiennent pas à l’équipe des relations communautaires pour permettre plusieurs perspectives. (Notes : 2 de 3)

En conclusion : Ce que la Boîte à outils et le processus d’évaluation vous apportent la quantification du niveau de soutien communautaire des références à mesurer au fil du temps des connaissances sur l’alignement ou le décalage des perceptions de l’entreprise concernant le soutien communautaire par rapport aux niveaux réels de soutien des connaissances sur les activités de l’entreprise qui doivent être maintenues et ce qui doit être changé en interne la gestion améliorée du risque social en raison d’une meilleure compréhension du niveau de soutien communautaire basée sur des indicateurs et des facteurs contextuels clés des connaissances spécifiques au site, permettant des solutions sur mesure et l’utilisation ciblée des ressources Tout ceci doit aboutir à l’amélioration des relations entre l’entreprise et la communauté ! Quand — et à quelle fréquence — il convient de mener l’évaluation : À quelle fréquence : dans la plupart des cas, une mise en œuvre bisannuelle de l’évaluation permettra de dégager le maximum de valeur sans peser trop lourdement sur les parties prenantes. Pour un site stable qui exerce ses activités depuis 20 ans avec un niveau relativement faible de préoccupations communautaires, une évaluation tous les cinq ans peut suffire. Quand : les informations générées par l’évaluation s’appliquent à toutes les phases du cycle de projet où l’entreprise est en relation avec les communautés locales – ainsi qu’à une variété de types de projets miniers (nouvelles mines, expansion, etc.). Toutefois, les caractéristiques particulières à chaque phase et à chaque type de mine (et problèmes associés) doivent être considérées lors de l’adaptation de l’évaluation à un site particulier. Une remarque sur la durée : le temps nécessaire à l’application de cette boîte à outils dépendra des méthodes choisies pour mener l’évaluation. Par exemple, l’un des projets pilotes a opté pour des formats d’entretiens individuels, qui ont permis à une équipe de trois personnes d’interroger environ 12 parties prenantes par jour. Avec des groupes de discussion, on pourrait augmenter le nombre de parties prenantes interrogées, mais cela aurait une incidence sur le niveau de détail des réponses. (Notes : 3 de 3)

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