TP20 Bilan Activité 1 : L'enregistrement du réflexe myotatique 1- Pour montrer que ce réflexe est involontaire il faut montrer que le message nerveux ne remonte pas jusqu'au cerveau. Ainsi il faudra mesurer le temps entre la stimulation et la réponse motrice et déterminer le temps A/R mis par le message nerveux. Connaissant la vitesse nous déterminerons la distance parcourue. L'aspect stéréotypé du réflexe se démontre en réalisant plusieurs fois l'expérience avec la même intensité de stimulation. Si la réponse est la même à chaque fois, le réflexe est stéréotypé. 2- 3- On observe que 2 stimulations identiques (en rouge et vert) génèrent la même réponse. Donc le réflexe myotatique est stéréotypé. La réponse arrive 38ms après la stimulation. Comme le message nerveux se déplace au maximum à 50m.s-1, cela veut dire une distance parcourue (A/R) de 1,9m soit 0,95m. Or le cerveau se trouve à plus d'1,5m du tendon d'achille. Donc Le cerveau n'est pas impliqué dans le réflexe myotatique qui est involontaire.
TP20 Bilan Activité 2 : Les élèments mis en jeu dans un arc réflexe. 1- D'après l'observation 1 on démontre que le cerveau n'est pas impliqué dans le réflexe myotatique puisque qu'une lésion empêchant la communication le cerveau et la jambe ne fait pas disparaître le réflexe. D'après l'observation 2 on en déduit que c’est la moelle épinière de la région lombo-sacrée qui contrôle le réflexe myotatique de la jambe. D'après l'observation 3 on démontre que le fuseau neuromusculaire a pour rôle de détecter le degré d'étirement du muscle. D'après l'observation 4 on démontre que le nerf sciatique transmet l'information du muscle à la moelle épinière et vis-versa. 2- voir cours 3- On observe dans le document 2 que la première réponse musculaire suite à stimulation électrique dans le creux poplité se déroule 8ms après la stimulation et elle est de faible amplitude. Ce temps bref n'est explicable que par un trajet cours du genou au muscle soléaire (arrière de la jambe au niveau des mollets). La deuxième réponse motrice se déroule 30-32ms après la stimulation. Ce temps est compatible avec une montée du message nerveux jusqu'à la moelle épinière suivi d'une descente jusqu'au muscle soléaire. Ainsi ce document démontre que le nerf sciatique – qui est composé de deux ensembles de fibres nerveuses – contient à la fois des fibre motrice, stimulées directement dans l'expérience et responsables de la première contraction de faible amplitude, et des fibres sensitives qui envoi l'information à la moelle épinière qui renvoi une information motrice au muscle par les fibres motrices – d'où une seconde contraction motrice.
TP20 Bilan Activité 2 : Les élèments mis en jeu dans un arc réflexe. 4- D'après l'expérience 1 on voit que la section d'une fibre entraîne la dégénérescence de la partie de la fibre non connectée au corps cellulaire. Cela s'explique par le fait que le corps cellulaire contient l'information génétique (le noyau) et donc est capable de produire les protéines indispensables à la vie et à la régénération des parties lésées de la cellule. C'est pour cela que la fibre se régénère. D'après l'expérience 2a on confirme ce qui a été dit par rapport à l'observation 4 du document 1 : le nerf sciatique transmet l'information du muscle à la moelle épinière et vis-versa. D'après l'expérience 2b on observe que la section avant et après le ganglion rachidien fait disparaître la sensibilité mais pas de la motricité. Ainsi la racine dorsale assure la transmission de l'information nerveuse sensitive. D'après l'expérience 2c on observe que la section de la racine ventrale fait disparaître la motricité mais pas de la sensitivité. Ainsi la racine ventrale assure la transmission de l'information nerveuse motrice. D'après l'expérience 3 le message nerveux passe déjà par la racine dorsale et le ganglion rachidien avant de repartir par la racine ventrale. Donc la racine dorsale transmet le message sensitif tandis que la racine ventrale transmet le message moteur.