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Une escapade en Bretagne de Josette et Alain Volet 3
Dans ce troisième volet, Josette et Alain quittent le bord de mer Dans ce troisième volet, Josette et Alain quittent le bord de mer. Ils nous invitent à nous attarder dans le très joli village de Locronan et de visiter l’enclos paroissial de Pleyben. Ces deux localités se trouvent dans le Finistère et ont gardé leur charme d’antan.
Classé au titre des Monuments Historiques depuis 1924, Locronan est l'un des sites les plus prestigieux de Bretagne, en raison de sa qualité architecturale.
La place de l’église est aussi le centre du village La place de l’église est aussi le centre du village. Elle est bordée de maisons Renaissance en granit, ornée d’un vieux puits et de l’église Saint-Ronan.
L'église Saint-Ronan a été construite entre 1430 et 1480 par les seigneurs du Nevet, avec les dons des ducs de Bretagne Jean V, Pierre II et François II. Elle a été érigée à l'emplacement de la chapelle d’un prieuré. Elle est classée ‘Monument Historique’ depuis 1846.
La tour carrée, construite en avant du portail sur quatre piles, portait une haute flèche octogonale qui a été foudroyée le 2 janvier 1808. Au sommet, autour du lanternon, une galerie ajourée de trèfles quadrilobés, rappelle la galerie couverte qui soutenait la flèche.
Pour pénétrer dans l’église, il faut gravir les quelques marches du porche à l'arcade surbaissée et au portail double en plein cintre. De chaque côté d’une statue de saint Ronan,est sculpté un décor en arcatures.
Le Duc Jean V souhaitait une église en forme de cathédrale Le Duc Jean V souhaitait une église en forme de cathédrale. ‘Celle-ci est un rectangle divisé en trois nefs par des piliers sans chapiteaux en faisceaux de colonnettes. La Grande Verrière (vers 1480) représente la Passion en dix-sept tableaux.
La chaire, sculptée par Louis Bariou, menuisier à Quimper, est ornée de l’histoire et de la légende de saint Ronan, en 10 médaillons. Elle date de 1707.
Détails de quelques médaillons de la chaire
Détail de la chaire et, à droite, un vitrail dédié à saint Ronan.
Saint Christophe est une sculpture en tuffeau du XVIe siècle Saint Christophe est une sculpture en tuffeau du XVIe siècle. Ce géant barbu au regard vivant et étonné forme, avec l'enfant Jésus qu'il porte, un groupe remarquablement équilibré et d'une grande qualité expressive. Il est le patron des voyageurs.
Bannières de procession peintes par Pierre Toulhoat, en 1953.
A gauche, la chapelle du Rosaire et ci-dessus les détails du retable.
Dans le baptistère, une cuve armoriée avec déversoir extérieur. Saint Maurice, abbé Bénédictin breton, avait sa chapelle à Locronan.
Un nom très poétique pour ce magasin. Le calvaire du XVIe siècle, dominant le cimetière, se découpe dans le ciel. Un nom très poétique pour ce magasin.
L'enclos paroissial de Pleyben réunit l'église Saint-Germain, le calvaire monumental, l'ossuaire et l'arc de triomphe. Il a été classé Monument historique par liste de 1846 et de 1875 et par arrête du 21 décembre 1914.
Le grand clocher de Saint-Germain et le porche sont de style renaissance et portent les dates de 1588 et 1591. Le porche est caractérisé par les colonnes engagées soutenant la grande arcade d’entrée. La base du porche est entourée d’un cordon de niches peu profondes ornées de belles colonnettes et surmontées de frontons courbes. Au dessus de l’entablement de la façade, on trouve les statues agenouillées de la Sainte Vierge et de saint Gabriel dans la scène de l’Annonciation. Au centre, une belle niche abrite une statue de saint Germain, patron de l’église, datée de 1555.
Deux longues baies sur chacune des faces de la tour laissent entendre le son des cloches. Au-dessus, est posée une jolie balustrade en encorbellement. Aux angles se dressent quatre beaux clochetons, au milieu desquels s’élève une grosse coupole octogonale qui est surmontée elle-même d’une lanterne élancée et élégante formant un très heureux couronnement au clocher.
Dans le porche, les apôtres dans leurs niches portent leurs propres attributs et une banderole.
Les dômes gris correspondent à la sacristie.
Ce calvaire, édifié en 1555 et déplacé en 1738, fait partie des trois calvaires importants du Finistère. Il ressemble à un arc de triomphe. Sur la partie supérieure, le Christ crucifié et les 2 larrons. On peut y admirer une trentaine de scènes de la vie du Christ, sculptées dans de la pierre de Kersanton et étagées sur deux niveaux. Son aspect actuel date de 1743.
La partie basse de la façade est du calvaire représente la Cène : Jésus au milieu des apôtres. En partie haute , la Mise au tombeau : saint Jean, Marie-Madeleine avec sa boite à parfum, Marie Cleophas, Marie Salomé et un juif qui parle, entourent la Vierge. De part et d’autre du groupe, Nicodème et Joseph d’Arimathie tiennent le linceul.
L'ossuaire, qui date du XVIe siècle (1560), est d'architecture gothique flamboyante. C'est l'un des plus anciens de Bretagne. Restauré en 1733, date inscrite sur l'édifice, il servit, à partir de 1736, de chapelle des morts, puis, un temps, d'école et même de bureau de poste en 1850. Il abrite désormais de musée.
La porte triomphale date de 1725 La porte triomphale date de 1725. Elle est surnommée "porte de la mort" car, complétée par le mur de l'enclos entourant le cimetière, elle séparait le monde des morts du monde de celui des vivants. L'arc monumental est en plein cintre avec une niche sur chacune de ses faces. Sur la face est, on peut admirer une Pietà encadrée de deux anges, et sur la face ouest, une sainte Trinité dont le saint Esprit a disparu. L'arc est surmonté d´une croix présentant sur le côté est, un Christ en croix, et sur le côté ouest, une Vierge de Pitié.
Le vitrail du chœur de l’église, daté du XVe siècle, représente la Passion du Christ. Les deux vitraux latéraux représentent, à gauche, un Arbre de Jessé, celui de droite, Jésus et les apôtres.
Les magnifiques grandes orgues sont veillées, à gauche, par saint Herbot et, à droite, par saint Antoine.
Les orgues ont été construites, par Thomas Dallam, entre 1688 et 1692 Les orgues ont été construites, par Thomas Dallam, entre 1688 et 1692. Thomas Dallam, maître facteur d’orgues, appartenait à une famille de facteurs d’orgues d’origine anglaise. On lui doit de nombreuses orgues en Bretagne, notamment celles des cathédrales de Quimper et de Saint Pol de Léon. De l’instrument d’origine, il ne reste que le buffet. La restauration de 1994, confiée à M. Denis Londe et à Mme Réveillac, a duré 2 ans.
Aux Fonts Baptismaux, se trouvent le groupe du Baptême de Notre-Seigneur par Saint Jean, et les statues de sainte Elisabeth et de Zacharie.
Le retable du Rosaire 15 médaillons des mystères du Rosaire entourent la Vierge remettant le rosaire à saint Dominique et à sainte Catherine de Sienne. Il est daté de 1698 et a été sculpté par des artisans locaux, Jean Le Seven et Jean Cevaer.
Les trésors ornementaux de l’église Saint-Germain.
Merci chaleureux à Josette et Alain pour leurs belles photos. Informations prises auprès de mes amis et sur le Net. Musique traditionnelle bretonne par les sonneurs de Quimper. Conception et réalisation : L. Cavallari. Date : novembre 2016. lilymage1@gmail.com Mes diaporamas sont hébergés sur les sites de : www.imagileonation.com www.chezjoeline.com
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