Je me méfie beaucoup des hommes, mais ton odeur me convenait alors J’ai suivi ton chemin. Et puis je t’ai vu du haut des crêtes à escalader Ce col de ton pas paisible. Vous ne marchez pas vite, vous les hommes ! J’ai été obligé de t’attendre. Quand tu t’es assis dans l’herbe et que tu as ouvert ton sac j’ai tout de suite été certain que tu m’accepterais à coté de toi. Tu n’avais pas de fromage mais la pomme et les biscuits que tu m’as offert ne sont rien à coté de ta tendresse reçue en plein cœur … Regards
MUSIQUE : Ennio Morricone ( mon nom est Personne ) Un moment de bonheur dans le Mercantour
Au revoir mon ami. Je n’oublierai jamais ton regard, tes expressions et surtout la confiance que tu as eu en moi. Tu as eu la gentillesse de partager mon repas et la politesse de me remercier de la meilleure façon qu’il soit en me quittant délicatement. Quand du haut d’un rocher tu t’es arrêté longuement, je t’entendrai toujours me crier : « Adieu Claude. Adieu »