Aperçu des accidents de la route en Éthiopie

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Transcription de la présentation:

Aperçu des accidents de la route en Éthiopie En 1995 CE (2003 CG) Plus de 1 800 personnes sont mortes des suites d’accidents de circulation Plus de 7 000 personnes sont devenues infirmes ou ont été blessées 53 % des morts sont des piétons 31 % des piétons tués sont des élèves Le taux de mortalité est de 136 pour 10 000 véhicules Les pertes sont évaluées à plus de 400 millions de birr par an

Accidents de la route imputables aux défectuosités ou erreurs : de l’environnement routier Routes Temps Éclairage des usagers de la route Chauffeurs Piétons Cyclistes Animaux des véhicules À moteur Non motorisés

COMBINAISONS DES FACTEURS CAUSANT LES ACCIDENTS DE LA ROUTE Environnement routier Usagers de la route Véhicules Usagers de la route et environnement routier Usagers de la route et véhicules Usagers de la route, véhicules et environnement routier Véhicules et environnement routier

Blessures liées aux accidents de la route par type de cas 4 000 3 500 Blessures légères Blessures graves Morts Gravité 3 000 2 500 Nombre d’accidents 2 000 1 500 1 000 500 - Tonneau Autres cas Cas inconnus Collision latérale Collision frontale Chute de véhicules Collision avec un train Collision frontale et arrière Collision avec un piéton Collision frontale et latérale Collision avec un animal Collision avec une voiture stationnée Collision avec un objet inanimé Incidence Cas

Taux de mortalité de 1994 à 2003 250 200 150 pour 10 000 véhicules Taux de mortalité Taux 100 50 - 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 Année

Severity Nombre de morts et blessés Moyenne annuelle des morts et blessés par catégorie 4 500 4 000 Blessures légères Blessures graves Morts Gravité 3 500 Severity 3 000 Nombre de morts et blessés 2 500 2 000 1 500 1 000 500 - Piétons Passagers Chauffeurs Catégorie

Moyenne annuelle de blessures personnelles dues aux accidents, par cause 4 500 Gravité Blessures légères Blessures graves Morts Gravité 4 000 3 500 3 000 Nombre d’accidents 2 500 2 000 1 500 1 000 500 - Piéton Route Inconnue Chauffeur Véhicule Autres causes Causes

4 % Répartition des véhicules en pourcentage du total bus camions<100q 30 % taxis+mini 11 % breaks 6 % automobiles 43 % camions- citernes 2 % camions>100q 4 % bus 4 % camions>100q camions-citernes taxi+mini

Taux d’accident pour 10 000 véhicules Bus Camions <100q >100q Camions-citernes Automobiles Breaks Taxis+ minibus Morts 349 191 136 105 12 138 130 Blessures graves 374 213 83 35 248 252 Blessures légères 351 181 93 57 106 344 431 Dégâts matériels 1 335 608 711 542 322 1 269 1 072

Blessures causées par les accidents selon la catégorie de véhicule 1 200 1 000 Blessures légères Blessures graves Morts Gravité 800 Accidents pour 10 000 véhicules 600 400 200 - Bus Breaks Camions<100q Camions>100q Camions-citernes Automobiles Taxis+minibus Catégorie de véhicules

PRINCIPAUX PROBLÈMES DE SÉCURITÉ ROUTIÈRE EN ÉTHIOPIE SUR LA BASE DES DONNÉES DISPONIBLES : NON-RESPECT DE LA PRIORITÉ AUX PIÉTONS PAR LES CHAUFFEURS EXCÈS DE VITESSE UTILISATION IMPRUDENTE DES VÉHICULES DE TRANSPORT DE MARCHANDISES POUR LE TRANSPORT DE PASSAGERS INCOMPÉTENCE ET INDISCIPLINE DES CHAUFFEURS IMPRUDENCE DES PIÉTONS PRÉSENCE SUR LA CHAUSSÉE D’ANIMAUX ET DE CHARETTES À TRACTION ANIMALE VÉHICULES SURCHARGÉS OU MAL CHARGÉS APPLICATION INSUFFISANTE DU CODE DE LA ROUTE MANQUE DE SERVICES MÉDICAUX D’URGENCE APPROPRIÉS NON-PRISE EN COMPTE DE LA SECURITÉ DANS LES NORMES DE TECHNIQUE ROUTIÈRE MAUVAIS ÉTAT DES VÉHICULES

STRATÉGIES ET PROGRAMMES D’AMÉLIORATION DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE Mettre en place le Conseil national de coordination de la sécurité routière Mettre en place les comités régionaux de coordination de la sécurité routière dans chaque région Mettre en place des services d’études sur la sécurité routière dans les offices des routes Mettre en œuvre la loi sur l’assurance au tiers obligatoire pour les véhicules Améliorer les méthodes de formation et de test des chauffeurs Mettre en œuvre un programme de conduite préventive pour les chauffeurs professionnels Renforcer l’application ciblée du code de la route Appliquer une procédure rigoureuse d’inspection des véhicules Mettre en œuvre un programme d’éducation en matière de sécurité routière pour les enfants Promouvoir la publicité sur la sécurité routière concernant la limitation de vitesse et la priorité aux piétons Améliorer le système de collecte et de traitement des données sur les accidents Dresser des cartes des zones dangereuses pour des mesures de sécurité Mettre en œuvre des mesures d’audit et d’ingénierie de la sécurité routière Promouvoir l’amélioration des services d’urgence médicale Effectuer la recherche sur la publicité en matière de sécurité routière et l’établissement des coûts des accidents

OBSERVATION 1 DE 1990 À 1994 LES ACCIDENTS AYANT PROVOQUÉ DES BLESSURES ÉTAIENT DUS AUX CAUSES SUIVANTES : 1. COLLISION AVEC UN PIÉTON ------------------ 68 % 2. TONNEAU --------------------------------------------- 13 % 3. CHUTE DE VÉHICULE ------------------------------ 6 % 4. COLLISION AVEC UN ANIMAL ------------------ 3 % 5. TOUTES AUTRES CAUSES CONFONDUES--10 %

OBSERVATION 2 CAS DE BLESSURES EN POURCENTAGE PAR CATÉGORIE DE VICTIMES, DE 1990 À 1994 1. Piétons ------------------------- 48 % 2. Passagers --------------------- 46 % 3. Chauffeurs -------------------- 07 %

OBSERVATION 4 DE 1990 À 1994 LES ACCIDENTS AYANT PROVOQUÉ DES BLESSURES ÉTAIENT DUS AUX ERREURS SUIVANTES : 1. ERREUR DU CHAUFFEUR -------------------- 81 % 2. ERREUR LIÉE AU VÉHICULE ----------------- 5 % 3. ERREUR DU PIÉTON ---------------------------- 4 % 4. ERREUR LIÉE À LA ROUTE ET AUTRES - 10 %

Programmes de sécurité routière mis en œuvre  Renforcement des méthodes de formation et de test des chauffeurs. Les méthodes de formation et de test des chauffeurs ont été révisées et renforcées pour améliorer l’aptitude de ceux-ci. Ces méthodes sont en train d’être appliquées à tous les niveaux.  Conduite préventive. Des études ont établi que les chauffeurs professionnels provoquent la plupart des accidents entraînant des blessures. Pour améliorer leur aptitude et comportement, un programme de conduite préventive a été mis en œuvre dans le cadre de la formation des chauffeurs professionnels. En outre, les associations et organisations de transport ont été sensibilisées à la nécessité d’établir un service de sécurité chargé d’appliquer leurs programmes d’amélioration. Jusqu’à présent, une dizaine de ces organisations ont mis en place ce type de service dans leur structure organisationnelle.  Renforcement de l’inspection technique des véhicules. La procédure d’inspection technique annuelle a été rendue plus rigoureuse et sera appliquée à partir de septembre. En outre, des inspections ponctuelles sur les routes et aux terminus de bus s’effectuent dans trois régions. D’autres régions devraient en faire de même.

Programmes de sécurité routière mis en œuvre (SUITE)  Sensibilisation des enfants à la sécurité routière. Le ministère de l’Éducation a mis au point et publié des directives avec un programme de cours intensif sur la sécurité routière. Ce programme sera appliqué tant dans le cadre de l’éducation de base que des activités extra scolaires que toutes les écoles primaires doivent adopter pour cette année scolaire. Cette procédure s’inscrit dans le droit fil du programme national de sécurité routière enseigné dans les écoles.  Publicité en matière de sécurité routière. Au niveau national, un programme de télévision et deux programmes de radio sont diffusés chaque semaine en vue de sensibiliser le public à la sécurité routière. De même, la région de l’Amhara a commencé un programme de radio hebdomadaire sur la sécurité routière. Dans la région du sud, un programme de radio hebdomadaire a également été lancé au niveau de la zone de Wolaita. Par ailleurs, rien qu’au cours de l’année passée, des séances d’information sur la sécurité routière ont été organisées à l’intention de quelque 5,5 millions de personnes dans cinq états régionaux.  Application ciblée du code de la route. Les études réalisées ont déterminé que la vitesse était l’une des principales causes des accidents de la circulation qui entraînent des blessures. Les résultats préliminaires d’une période de mise à l’essai de quatre mois font apparaître une réduction sensible du pourcentage d’infractions au code de la route. La police routière de la région de l’Oromia a adopté ce système efficace de limitation de vitesse et prend des mesures de répression sur le principal axe routier qui conduit vers le sud du pays. De nouveaux radars seront achetés pour renforcer de telles mesures de contrôle.

Programmes de sécurité routière mis en œuvre (SUITE)  Identification de zones dangereuses. Des études ont été effectuées pour identifier les zones dangereuses de la ville d’Addis Abeba et des principaux axes routiers du pays. Une telle étude est à présent presque terminée pour le tronçon Addis-Abeba-Awassa. Même à ce stade, il ressort des résultats que ce principe est très utile pour déterminer les zones où se produisent fréquemment des accidents et concevoir les mesures de sécurité nécessaires pour réduire les accidents.    Sensibilisation des piétons. Les chiffres disponibles sur les accidents montrent que 68 % des accidents entraînant des blessures touchent les piétons. Des élèves contribuent dans certaines villes à sensibiliser les piétons aux précautions appropriées à prendre pour éviter les accidents de la circulation. Cet exemple est suivi par d’autres villes, notamment Ambo. Il importe aussi de relever que certaines des régions ont commencé à sensibiliser les communautés le long des axes routiers pour protéger les panneaux de signalisation et les poteaux des actes de vandalisme et de dégâts. Les zones de Dawro et de Sud Omo dans l’État régional des SNNP en offrent un bon exemple, parce qu’elles ont non seulement sensibilisé les communautés mais elles ont pris des mesures en vue de récupérer les panneaux disparus et, dans certains cas, traduit les coupables en justice.

Le programme national de sécurité routière vise à ramener le taux d’accident de 136 pour 10 000 véhicules à 54 à l’horizon 2010. La collaboration observée entre les organisations privées et gouvernementales concernées aux niveaux fédéral et régional et la préoccupation du public permettent de penser que cet objectif sera atteint.