Diaporama réalisé par les élèves de Seconde Bac pro ASSP2 et de 1ère année de CAP Petite enfance / Novembre 2013 Contexte : centenaire 14 – 18 Enseignement.

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Transcription de la présentation:

Diaporama réalisé par les élèves de Seconde Bac pro ASSP2 et de 1ère année de CAP Petite enfance / Novembre 2013 Contexte : centenaire 14 – 18 Enseignement : SMS / Communication / TICE /Culture générale Exposition au CDI du 13 au 19 Décembre 2013

SOURCES http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/ http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/IMG/2_ressourcesetpubli/publications/Catalogue.pdf http://www.archivesdefrance.culture.gouv.fr/gerer/records-management-et-collecte/instructions/militaires/, http://www.onac-vg.fr/fr/missions/journees-nationales-commemoratives/ images.google.com Pilotes du projet : Véronique MAUFREY DEVALLOIS et Amine BOUGHERARA

CITOYENNETE ET DEVOIR DE MEMOIRE Le 22 septembre 1792, la République est proclamée par la Convention nationale. Pour la première fois, le 20 septembre 1792, à Valmy, il est fait appel en masse aux nouveaux citoyens pour défendre la Patrie. La Citoyenneté naît de la Révolution.

LA CITOYENNETE La citoyenneté se définit par des valeurs. On peut en évoquer au moins trois : La civilité : il s’agit d’une attitude de respect, à la fois à l’égard des autres citoyens (ex : politesse), mais aussi à l’égard des bâtiments et lieux de l’espace public (ex : transports publics, lycées, espaces verts…). C’est une reconnaissance mutuelle et tolérante des individus entre eux. Le civisme : il consiste, à titre individuel, à respecter et à faire respecter les lois et les règles en vigueur, mais aussi à avoir conscience de ses devoirs envers la société. La solidarité : les citoyens forment un ensemble d’hommes et de femmes attachés à un projet commun. C’est une attitude d’ouverture aux autres qui illustre le principe républicain de fraternité.

LES TEXTES FONDATEURS Aux origines de notre État de droit, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen est proclamée le 26 août 1789. Elle pose un certain nombre de principes philosophiques qui mettent l'homme au cœur de ses préoccupations : l'égalité, la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression. La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789.

LES TEXTES FONDATEURS Ces principes fondamentaux ont une vocation universelle et se retrouvent dans l'élaboration de constitutions de nombreuses démocraties. La République s'appuyant sur la déclaration des droits de l'homme et sur les lois.

La France a connu quinze constitutions depuis la Révolution française. Déclaration des droits de l’homme et du citoyen 26 aout 1789. Abolition de l’esclavage le 27 avril 1848 10 décembre 1948: Déclaration universelle des droits de l'homme (ONU) 4 novembre 1950 : Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés individuelles. 28 juillet 1951 : Convention relative aux droits des réfugiés. 20 novembre 1989 : Adoption de la Convention internationale des droits de l'enfant. La France a connu quinze constitutions depuis la Révolution française. La constitution de 1958 détermine actuellement le fonctionnement des institutions de la Vème République.

LES VALEURS DE LA REPUBLIQUE Liberté, égalité, fraternité La devise française rappelle les valeurs fondamentales de la République. Les notions de liberté, d'égalité et de fraternité datent du XVIIIe siècle et ont été développées par les philosophes des Lumières. Depuis 1946, elle est inscrite dans la constitution française.

LIBERTE – EGALITE - FRATERNITE "La Liberté guidant le peuple", de Delacroix Réalisée après la révolution de juillet 1830, elle traduit la révolte du peuple de Paris contre Charles X. Les assaillants sont d'authentiques Parisiens : un bourgeois à haut-de-forme, des ouvriers, un gavroche, des insurgés anonymes. La foule révoltée piétine les cadavres de la troupe royale.

La devise de la République, Liberté – Égalité- Fraternité, apparaît sous la Révolution. Liberté de penser, liberté de conscience, liberté d'opinion, liberté d'expression, liberté d'aller et venir, liberté d'association. L'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Être citoyen, c'est être l'égal des autres citoyens et disposer des mêmes droits et assumer les mêmes devoirs. La Fraternité est une valeur, qui signifie que l'on doit s'entraider, se respecter et respecter l'autre. La Colonne de Juillet, place de la Bastille à Paris

LE DRAPEAU TRICOLORE Après la prise de la Bastille le 14 juillet 1789, les révolutionnaires ont pris l'habitude de porter une cocarde bleu et rouge. C'est La Fayette qui eu l'idée d'y ajouter le blanc, couleur officielle du royaume de France. C'est en 1830, sous la Monarchie de Juillet, que le drapeau tricolore devient définitivement l'emblème de la nation française.

UN HYMNE : La Marseillaise Allons enfants de la Patrie Le jour de gloire est arrivé ! Contre nous de la tyrannie L'étendard sanglant est levé Entendez-vous dans nos campagnes Mugir ces féroces soldats? Ils viennent jusque dans vos bras. Égorger vos fils, vos compagnes! Aux armes citoyens Formez vos bataillons Marchons, marchons Qu'un sang impur Abreuve nos sillons … La Marseillaise ou Le départ des volontaires en 1792 François Rude / Arc de triomphe de l'Étoile à Paris Cliquez

UN HYMNE : La Marseillaise Claude Joseph Rouget de Lisle chantant la marseillaise Paul Adolphe Rajon (XIXème siècle), BnF En avril 1792, à Strasbourg, Claude Joseph Rouget de Lisle, officier dans l'armée, compose un chant de guerre intitulé "Chant de guerre de l'armée du Rhin". Cette chanson est reprise en août 1792 par un bataillon de Marseillais arrivé jusqu'à Paris. Les Parisiens sont séduits par ce chant et le rebaptisent en "Marseillaise". C'est sous la IIIe République, en février 1879, que la Marseillaise devient l'hymne national officiel.

MARIANNE Pendant la Révolution française, les révolutionnaires cherchaient un symbole qui pouvait représenter visuellement la République. Le choix s'est alors porté sur Marianne, la "mère-patrie" qui nourrit les citoyens. Elle porte un bonnet phrygien, symbole de la liberté. Aujourd'hui, le buste de Marianne est présent dans toutes les mairies et son image figure sur les pièces de monnaie et les timbres.

DEFENDRE LA REPUBLIQUE L'occupation allemande en France de 1940 à 1945 Lors de la défaite de l'armée française en 1940, le gouvernement de Vichy, représenté par le maréchal Philippe Pétain, signa l'accord de l'armistice avec l'Allemagne, le 24 juin 1940. À ce moment là, la France était profondément divisée entre la collaboration avec les Allemands ou la poursuite de la guerre. A la rentrée de 1940 dans les facultés et les lycées parisiens, des tracts appelant à la lutte commencent à circuler, des slogans anti-allemands apparaissent sur les murs. Au lycée Buffon, comme dans d'autres établissements, un mouvement de résistance se dessine, tant chez les élèves que chez les enseignants.

L’ESPRIT DE DEFENSE Charles de Gaulle (1890-1970), sous- secrétaire d'État à la guerre en 1940, rejoint Londres le 17 juin 1940 et fonde la France libre. Le 18 juin, il lance un appel aux Français pour poursuivre le combat contre l'occupation allemande. À la Libération, en juin 1944, il devient chef du gouvernement provisoire de la République française, fonction dont il démissionne le 20 janvier 1946. En 1958, il met en place les institutions de la Vème République et en devient le premier Président.

L’ENGAGEMENT DE LA JEUNESSE Tony Bloncourt est fusillé avec ses camarades, au Mont-Valérien le 9 mars 1942, à l'âge de 21 ans. Lorsque les valeurs Républicaines sont menacées, chacun est amené à s'interroger sur ce que doit être sa propre position. Des jeunes gens n'ont pas hésité à s’engager et à combattre le fascisme. Le 11 novembre 1940, Tony Bloncourt participe à la manifestation des étudiants sur les Champs-Élysées. Il s'engage alors dans la Résistance où il participe à des actions contre l'occupant nazi. Vivant sous une fausse identité dans la clandestinité, il est arrêté par la police française et livré à la Gestapo.

LES CAMARADES DE TONY BLONCOURT FUSILLES AU MONT VALERIEN LE 9 MARS 1942.

LES ELEVES DU LYCEE BUFFON Dès la rentrée scolaire de 1940 : Jacques Baudry (18 ans), Lucien Legros (16 ans), Pierre Benoît (15 ans), Pierre Grelot (17 ans), Jean-Marie Arthus (15 ans), élèves du lycée Buffon à Paris, commencent leurs actions de résistance, distribuent des tracts, des journaux clandestins, récupèrent des armes, et organisent des manifestations dans le lycée pour protester contre l'arrestation d'un de leur professeur. Repérés par la police, ils poursuivent néanmoins leurs actions. Dénoncés et arrêtés ils sont condamnés à mort le 15 octobre 1942 pour participation à des attentats contre l'armée Allemande. Ils sont fusillés quatre mois plus tard, le 8 février 1943.

Lettres des lycéens du lycée Buffon envoyées à leurs proches le 8 février 1943, à l’approche de leur exécution.

Guy Môquet Guy Prosper Eustache Môquet est né le 26 avril 1924 dans le 18e arrondissement de Paris. Elève au lycée Carnot, dans la même classe que Gilles Deleuze, il est un fervent militant des Jeunesses communistes. On le présente comme un « titi », volontiers gouailleur tout en ne dédaignant pas écrire des poèmes, plaisant aux filles et doué dans les disciplines sportives. Plaque en mémoire de Guy et Serge Môquet sur la façade de leur domicile parisien au no 34 de la rue Baron.

Lettre d'adieu de Guy Môquet, fusillé le 22 octobre 1941 Ma petite maman chérie, mon tout petit frère adoré, mon petit papa aimé, Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c'est d'être courageuse. Je le suis et je veux l'être autant que ceux qui sont passés avant moi. Certes, j'aurai voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cœur, c'est que ma mort serve à quelque chose. Je n'ai pas eu le temps d'embrasser Jean. J'ai embrassé mes deux frères Roger et Rino (1). Quant au véritable je ne peux le faire hélas ! J'espère que toutes mes affaires te seront renvoyées, elles pourront servir à Serge, qui je l'escompte sera fier de les porter un jour. A toi, petit Papa, si je t'ai fait, ainsi qu'à petite Maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j'ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m'as tracée. Un dernier adieu à tous mes amis et à mon frère que j'aime beaucoup. Qu'il étudie bien pour être plus tard un homme. 17 ans et demi ! Ma vie a été courte ! Je n'ai aucun regret, si ce n'est de vous quitter tous. Je vais mourir avec Tintin, Michels (2). Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c'est d'être courageuse et de surmonter ta peine. Je ne peux pas en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi Maman, Serge, Papa, je vous embrasse de tout mon cœur d'enfant. Courage ! Votre Guy qui vous aime (1) Roger et Rino sont des "frères" de combat militant. (2) Tintin désigne Jean-Pierre Timbaud. Michels, c'est Charles Michels, tous deux seront exécutés avec Guy

L’ENGAGEMENT DE LA JEUNESSE Guy Môquet et son frère Serge à vélo, rue Baron dans le XVIIe arrondissement de Paris, en juillet 1939. GUY MOQUET

DES FEMMES COMBATTANTES Anonymes ou célèbres, les femmes ont participé à la défense des valeurs citoyennes. À côté de leur présence active dans les champs et les usines pour remplacer les hommes mobilisés lors des deux guerres mondiales, d'autres se sont engagées plus totalement encore.

DES FEMMES COMBATTANTES Marie-Claude Vaillant-Couturier (1912-1996) est photographe au journal L'Humanité. Dès 1940, elle travaille aux éditions clandestines du Parti communiste. Arrêtée le 9 février 1942 par la police française, elle est déportée au camp d'Auschwitz. En 1944 elle est libérée par les troupes soviétiques après 27 mois passés dans les camps. Elle participe comme témoin au procès de Nuremberg, chargé de juger les responsables de l'Allemagne nazie.

DES FEMMES COMBATTANTES Bertie Albrecht (1893-1943) est l'une des six femmes compagnons de la Libération. Utilisant comme couverture son poste d'inspectrice du travail à Lyon, elle fabrique des journaux clandestins et monte un réseau de renseignements. Dénoncée en 1941, elle s'échappe avec sa fille. Arrêtée en mai 1942 et internée, elle est libérée par un groupe de corps-francs de Combat. Arrêtée de nouveau, torturée sans n'avoir rien révélé, elle se suicide dans sa cellule de Fresnes le 31 mai 1943.

DES FEMMES COMBATTANTES La célèbre chanteuse, danseuse et meneuse de revue Joséphine Baker (1906-1975), né à Saint Louis (États- Unis), séjourne à Paris dans les années vingt. Naturalisée française en 1937, elle recueille dès 1939 des informations sur les troupes allemandes grâce à son métier. En 1942, elle gagne l'Afrique du Nord pour soutenir le moral des soldats français. Elle est décorée de la médaille de la Résistance en 1946. Ci-contre, Joséphine Baker en sous-lieutenant des troupes féminines auxiliaires de l'armée de l'air de la France Libre.

DES FEMMES COMBATTANTES Olga Bancic (1912-1944) est une femme d'origine roumaine, qui s'engage dans les Francs Tireurs et Partisans. Elle participe à une centaine d'attaques contre les troupes allemandes. Elle est arrêtée en novembre 1943 et condamnée à mort avec vingt-deux de ses camarades. Envoyée en Allemagne à Stuttgart, elle est exécutée le 10 mai 1944.

La majorité des résistantes assume dans la clandestinité, « portées par un devoir citoyen sans en avoir les droits », des tâches d'intendance plutôt que de commandement. Elles cachent, hébergent, nourrissent, approvisionnent les résistants. Elles assurent pour les mouvements de résistance des travaux de secrétariat, sont agents de liaison ou sont actives dans les services sociaux. D'autres ont rejoint les unités de la France Libre, comme médecins, infirmières, aviatrices.

Danielle Casanova Résistante arrêtée par la police française le 15 février 1942, elle est déportée à Auschwitz le 24 janvier 1943. Elle y sert dans l'infirmerie du camp en tant que chirurgien-dentiste. Elle ne cesse jamais de militer, organisant publications et manifestations clandestines au dépôt, puis au fort, et finalement la solidarité dans le camp de concentration. Elle décède du typhus le soir du 9 mai 1943.

Véra Obolensky Résistante arrêtée en 1943, Véra Obolensky s'est illustrée comme infirmière bénévole dans les maquis de Dordogne. "Je suis née russe, j'ai passé toute ma vie en France, je ne veux trahir ni ma patrie, ni celle qui m'a donné asile. Je suis chrétienne et croyante, c'est pourquoi je ne peux pas être antisémite..." déclare Vera Obolensky lors de son interrogatoire à la gestapo. Elle a été décapitée à Berlin en 1944.

Lucie AUBRAC Née le 29 juin 1912, dans une famille de vignerons bourguignons, Lucie Bernard, agrégée d'histoire et militante aux Jeunesses communistes, est professeur à Strasbourg, où elle rencontre Raymond Aubrac qu'elle épouse le 14 décembre 1939.

Lucie AUBRAC Vivant à Paris avec son mari Raymond Aubrac, 92 ans, l'une des dernières personnalités de la Résistance à avoir connu Jean Moulin, elle se rendait fréquemment jusqu'à ces dernières années dans les collèges et les lycées pour témoigner. Décédée en 2007, jusqu'à la fin, Lucie Aubrac était restée une militante inlassable de la mémoire de cette époque.

LES PARTISANS Anonymes parmi les anonymes, les résistants ont payé un lourd tribut à la victoire. Sabotage dans la gare de Liévin par un groupe de résistants Francs-tireurs et Partisans en 1943.

LE CHANT DES PARTISANS La haine à nos trousses, et la faim qui nous pousse, la misère. Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur la plaine? Il y a des pays où les gens aux creux des lits font des rêves Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne? Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue nous on crève Ohé partisans, ouvriers, paysans, c'est l'alarme! Oui on crève Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes. Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe; Montez de la mine, descendez des collines, camarades, Ami, si tu tombes, un ami sort de l'ombre à ta place. Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades; Demain du sang noir séchera au grand soleil sur les routes Ohé les tueurs, à la balle ou couteau tuez vite! Ohé saboteur, attention à ton fardeau dynamite! Chantez, compagnons, dans la nuit la liberté nous écoute C'est nous qui brisons les barreaux des prisons, pour nos frères, Chantez, allez chantez, chantez compagnons.

L’engagement des soldats dans l’Empire colonial Après l’invasion de la France par l’armée allemande et la déroute militaire du printemps 1940, l’armée française s’était reconstituée dans l’Empire colonial. Elle était, disait le général de Gaulle, « l’instrument de la grande espérance ». Dès l’automne 1940, des unités françaises reprenaient le combat. Quatre ans plus tard, cette armée nouvelle débarquait en Provence. Ses soldats étaient aguerris.

DES COMBATTANTS VENUS DE DIVERS HORIZONS La communauté nationale est riche de sa diversité et forme un ensemble unique, au destin profondément lié en temps de crise. On ne doit pas juger les hommes en fonction de leur origine, de leur religion ou de leur âge, mais bien sur leurs actes. Des Spahis marocains

DES COMBATTANTS DE DIVERS HORIZONS La solidarité dépasse les divisions de la société (religieuses, sociologiques, historiques, de génération,...) pour former une communauté nationale, une communauté de destin, une communauté de citoyens. Cet état d'esprit, de cohésion, d'intégration et de tolérance devrait pouvoir se retrouver en permanence en temps de paix. II appartient à chacun d'entre nous de participer à cet effort sur soi pour faire vivre et progresser cette solidarité et ces valeurs citoyennes. Un tirailleur sénégalais de la Grande Guerre

L'Armée d'Afrique Avant la deuxième guerre, l'Armée d'Afrique comporte environ 176 000 Indigènes (habitants des colonies) et 73 000 Européens stationnés en Afrique du Nord. De 1939 à 1940, 302 000 hommes sont mobilisés. De 1942 à 1945, après le réarmement de l'armée française en Afrique du Nord, près de 410 000 hommes sont mobilisés soit 75 % des effectifs de l'armée française de 1944. Pour les décorations et les citations, les tirailleurs et les zouaves viennent juste après les deux régiments les plus décorés de l'armée française : le Régiment d'infanterie-chars de marine (RICM), appartenant aux troupes coloniales, et le Régiment de marche de la Légion étrangère.

« INDIGENES » Un film de Rachid BOUCHAREB avec Jamel DEBBOUZE, Samy NACERI. En 1943, alors que la France tente de se libérer de la domination nazie, le parcours de quatre "indigènes", soldats oubliés de la première armée française recrutée en Afrique. Abdelkader, Saïd, Messaoud et Yassin, réputés pour leur courage, sont envoyés en première ligne. Allociné,com

Morts pour la France Face à la guerre, face à l'occupation par un ennemi, face à l'oppression, tous ceux qui s'engagent, militaires ou civils, sont soumis aux mêmes aux mêmes peurs, aux mêmes souffrances, et ne forment plus qu'un.

LES COMMEMORATIONS La lanterne des morts à Douaumont (Meuse) LES COMMEMORATIONS La lanterne des morts à Douaumont (Meuse). in La Grande Guerre vue du ciel de Michel Bernard, Editions Perrin. © I. Helies-Armée de Terre

… des croix et des stèles musulmanes, tous sont morts pour la France … des croix et des stèles musulmanes, tous sont morts pour la France. Ils ne peuvent être distingués les uns des autres car ils forment une même communauté dans laquelle le sang versé a pour tous une couleur identique.

Les journées commémoratives Les Journées Nationales Commémoratives (JNC) sont instituées sur décision de l'Etat en souvenir d'un événement et en hommage à des victimes ou des acteurs de cet événement. Localement, les services départementaux de l'ONACVG(Office national des anciens combattants et victimes de guerre) s'impliquent dans leur organisation, au côté des services préfectoraux, en développant, notamment, la participation les scolaires. Au nombre de dix aujourd’hui, elles sont organisées, chaque année, sur l'ensemble du territoire.

Les Journées Nationales Commémoratives* La journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, le 19 mars. La journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation, le dernier dimanche d'avril. La commémoration de la victoire du 8 mai 1945, le 8 mai. La fête nationale de Jeanne d'Arc et du patriotisme, le 2ème dimanche de mai, La journée nationale de la Résistance, le 27 mai. La journée nationale d'hommage aux "morts pour la France" en Indochine, le 8 juin. La journée nationale commémorative de l'appel historique du général de Gaulle à refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l'ennemi, le 18 juin. La journée nationale à la mémoire des crimes racistes et antisémites de l'Etat français et d'hommage aux "Justes" de France, le dimanche le plus proche du 16 juillet. La journée nationale d'hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives, le 25 septembre. La commémoration de l'Armistice du 11 novembre 1918, le 11 novembre. La journée nationale d'hommage aux morts de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, le 5 décembre. *site ONACVG

Les commémorations ont un but pédagogique car le devoir de mémoire est l'adhésion à un ensemble de valeurs.

LES COMMEMORATIONS Ces cérémonies sont des manifestations citoyennes qui traduisent l'attachement de la Nation à son histoire.

Cette mémoire collective unit la communauté nationale en rappelant son histoire et en transmettant ses valeurs.

MERCI aux élèves de 2 ASSP2 et 1 CAP PE pour leur implication dans les recherches au CDI à la maison et en classe.

SOURCES http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/ http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/IMG/2_ressourcesetpubli/publications/Catalogue.pdf http://www.archivesdefrance.culture.gouv.fr/gerer/records-management-et-collecte/instructions/militaires/, http://www.onac-vg.fr/fr/missions/journees-nationales-commemoratives/ images.google.com Exposition au CDI / du 13 au 19 Décembre 2013 Pilotes du projet : Véronique MAUFREY DEVALLOIS et Amine BOUGHERARA