Intégration commerciale Vers une zone de libre-échange des Amériques © 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal
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© 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal Notions préliminaires sur le libre-échange, le régionalisme et le multilatéralisme Qu’est-ce qu’on entend par protectionnisme ? Qu’est-ce qu’on entend par libre-échange ? Pourquoi le libre-échange ? Le libre-échange dans une perspective régionale ou dans une perspective multilatérale ? De la zone de libre-échange à l’union économique et monétaire © 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal
L’argument traditionnel en faveur du libre-échange Efficacité (obtenir le maximum à moindre coût) Comme individus, nous n’essayons pas de produire l’ensemble des biens et services dont nous avons besoin. Nous essayons de concentrer nos efforts là où nous sommes relativement avantagés. Cela nous amène à produire quelque chose en surplus de ce dont avons besoin et à échanger ce surplus contre les biens et services que d’autres que nous produisent en surplus. C’est ainsi en définitive que nous obtenons le maximum de biens et services en échange des ressources dont nous disposons. Si cela est vrai d’un individu, pourquoi ne serait-ce pas vrai d’un pays ? Dans cette optique, les pays devraient se spécialiser dans les secteurs où ils jouissent d’avantages comparatifs et exporter les surplus issus de cette spécialisation. Avec les revenus ainsi gagnés, ils peuvent importer à moindre coût les biens et services que d’autres pays produisent en surplus. © 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal
L’argument traditionnel enrichi par la notion de diversité Il y a d’autant plus d’occasions de spécialisation rentables que la taille du marché est grande En réalité, la spécialisation se fait autant entre les produits et services qu’à l’intérieur d’une même catégorie de biens et services (la différentiation). La différentiation des produits répond aux besoins mais elle peut être très coûteuse; plus on différentie, plus l’échelle de production est petite et il devient presque impossible d’amortir les coûts fixes. Plus grande est la taille du marché, plus grandes sont les possibilités de différentiation. En élargissant la taille de l’espace économique auquel ont accès les individus vivant sur un territoire, le libre-échange permet à une plus grande diversité de talents de s’exprimer et d’augmenter la quantité et la variété des produits et services disponibles. © 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal
Les bienfaits présumés du libre-échange ne sont toutefois pas gratuits Plus les marchés sont ouverts Plus la concurrence est vive Plus notre bien-être dépend de décisions prises par d’autres. Et donc, plus de ressources doivent aller à la gestion de cette interdépendance. A l’échelle des régions et pays, on confie cette tâche à une autorité politique ayant juridiction sur le territoire. A l’échelle internationale, on s’en remet à la négociation entre États, celle-ci pouvant être bilatérale, régionale ou multilatérale. Nous sommes-là au cœur de la politique commerciale. © 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal
© 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal La future zone de libre-échange des Amériques: Des chiffres impressionnants… 800 millions d’habitants Plus de 30 % du PIB mondial Plus de 25 % du commerce international La future zone de libre-échange des Amériques serait la plus importante zone franche de la planète, devant l’Union Européenne. © 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal
Mais ces chiffres cachent d’importantes disparités © 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal
Le portrait des processus d’intégration en cours au sein des Amériques © 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal
© 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal Cinq regroupements régionaux et une toile de plus en plus dense d’accords bilatéraux L’hémisphère compte à l’heure actuelle cinq regroupements régionaux structurés La Communauté andine (Bolivie, Colombie, Équateur, Pérou et Venezuela) CARICOM (Caribbean Community and Common Market: Bahamas, Barbades, Belize, Guyane, Jamaïque, Surinam, Trinidad et Tobago) Marché commun de l’Amérique Centrale (Costa Rica, Salvador, Guatemala, Honduras, Nicaragua) Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay) ALENA (Canada, Mexique et États-Unis) © 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal
© 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal Cinq regroupements régionaux et une toile de plus en plus dense d’accords bilatéraux Complétés par un nombre croissant d’accords bilatéraux: Le Mexique étant le joueur le plus important en la matière suivi du Chili et du Canada. Le Mexique a un traité de libre-échange avec la Colombie et le Venezuela – le G3 - , un autre avec le Chili et deux autres avec le Costa Rica et le Nicaragua. Le Chili a son propre accord avec le Canada et le Mercosur et négocie à l’heure actuelle un accord avec les États-unis. Le Canada négocie avec le Costa Rica © 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal
Toutefois, un de ces regroupements régionaux se démarque nettement © 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal
Ce qui reflète le poids écrasant des États-Unis © 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal
© 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal L’intégration commerciale a progressé de façon marquée au sein du Mercosur © 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal
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© 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal Et de l’ALENA © 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal
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© 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal Par rapport aux autres regroupements, le Mercosur a une moindre dépendance à l’égard du marché américain Pourcentage des exportations ayant pour destination les États-Unis: Communauté andine: 45,6 % Marché commun de l’Amérique Centrale: 38,7 % Mercosur: 15,1 % © 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal
© 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal Et son futur va dépendre surtout de l’évolution de la relation bilatérale entre l’Argentine et le Brésil © 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal
© 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal L’ambition de Mercosur est de devenir une union économique à l’européenne Toutefois, les crises financières du Brésil en 1999 et de l’Argentine depuis cette date: Ont révélé l’incompatibilité des politiques macroéconomiques des deux principaux pays Ont mis a mal l’application d’une politique tarifaire extérieure commune On y reviendra © 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal
© 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal Pour l’instant, l’ALENA constitue le grand succès d’intégration au sein de l’espace hémisphérique © 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal
Les enjeux vus d’Ottawa et de Québec (exercice) Le processus de la ZLEA La ZLEA vu d’Ottawa Texte Présentation La ZLEA vu de Québec Présentation générale sur le commerce extérieur Les Amériques © 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal
Les enjeux vus de Washington Discussion en classe articulée autour des thèmes de: Utilisation des négociations bilatérales et régionales pour faire avancer de thèmes qui ne faisaient pas traditionnellement partie des négociations multilatérales Protection des investissements Propriété intellectuelle Mettre le verrou sur les réformes en Amérique latine © 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal
Les enjeux vus d’Amérique Latine Discussion en classe articulée autour des thèmes suivants: L’abandon du modèle de substitution des importations La redéfinition du rôle de l’État Les défis du rattrapage Le nouveau régionalisme © 2001 Martin Coiteux, CETAI-HEC, Montréal