La Nuit me parle de Toi.
La nuit me parle de toi La nuit me parle de toi Elle ne me donne pas de rêves Pleins de femmes transparentes Mais elle m’apporte ton image Afin que ton absence Ne m’étrangle pas tout à fait Elle voit avec scandale Que je n’ai pas ton corps dans mes bras Et elle allonge près de moi Le fantôme de ta peau Elle me dit Qu’à force de t’aimer tu m’aimeras Et qu’ainsi cessera ma longue insomnie Sur ta présence réelle Et sur ton vrai sang. La nuit me parle de toi Elle ne me donne pas de rêves Pleins de femmes transparentes Mais elle m’apporte ton image Afin que ton absence Ne m’étrangle pas tout à fait Elle voit avec scandale Que je n’ai pas ton corps dans mes bras Et elle allonge près de moi Le fantôme de ta peau Elle me dit Qu’à force de t’aimer tu m’aimeras Et qu’ainsi cessera ma longue insomnie Sur ta présence réelle Et sur ton vrai sang.
Je vais tenter de dormir D’oublier en même temps Mon corps et le tien Je serai sans t’aimer Seulement les quelques heures Où je ne serai plus Puis dans l’aube de mon amour Se lèvera le soleil de ton corps Je retrouverai l’aventure Au point où je l’aurai laissée Et mon désir en marche vers ta cime Je vais tenter de dormir D’oublier en même temps Mon corps et le tien Je serai sans t’aimer Seulement les quelques heures Où je ne serai plus Puis dans l’aube de mon amour Se lèvera le soleil de ton corps Je retrouverai l’aventure Au point où je l’aurai laissée Et mon désir en marche vers ta cime
La nuit me parle de toi Il le faut Il le faut Il le faudra un jour Nous saurons inventer Tout sera pur comme l’hiver Personne n’aura su avant nous Nos mains seront plus douces Qu’une ombre blanche Ce sera comme si nous avions invité D’invisibles colombes A voler entre nous Ce sera comme si nous habitions Le feu de leurs ailes Avant de ne plus savoir Qui nous sommes l’une de l’autre Il le faut Il le faudra un jour Nous saurons inventer Tout sera pur comme l’hiver Personne n’aura su avant nous Nos mains seront plus douces Qu’une ombre blanche Ce sera comme si nous avions invité D’invisibles colombes A voler entre nous Ce sera comme si nous habitions Le feu de leurs ailes Avant de ne plus savoir Qui nous sommes l’une de l’autre
Me voici près de toi Me voici près de toi Allons nous devenir des corps du troupeau Chercher un lit et être nues Roulant l’une et l’autre ? Je meurs déjà De ton visage et de tes mains Le souvenir de tes épaules Fait exploser mon sang loin de ma peau Laisse moi d’abord Serrer tes jambes contre mes tempes Afin d’apprivoiser les louves enragées Du début des caresses Me voici près de toi Allons nous devenir des corps du troupeau Chercher un lit et être nues Roulant l’une et l’autre ? Je meurs déjà De ton visage et de tes mains Le souvenir de tes épaules Fait exploser mon sang loin de ma peau Laisse moi d’abord Serrer tes jambes contre mes tempes Afin d’apprivoiser les louves enragées Du début des caresses
Je voudrais être douce près de toi Présente comme absente Mes lèvres parfois sur ton visage Papillon voué à une seule fleur Et je n’irais aux grandes orgues De ton corps Qu’amoureusement invitée Touchant tes cheveux et tes mains Tes genoux et tes lèvres Que de la main la plus légère Que je puisse obtenir de mon désir : Une ombre fraîche de mon sang O mes seins mes hanches mes cuisses O mon entière ma plénière Je ne serai vivante que toi contre moi Je voudrais être douce près de toi Présente comme absente Mes lèvres parfois sur ton visage Papillon voué à une seule fleur Et je n’irais aux grandes orgues De ton corps Qu’amoureusement invitée Touchant tes cheveux et tes mains Tes genoux et tes lèvres Que de la main la plus légère Que je puisse obtenir de mon désir : Une ombre fraîche de mon sang O mes seins mes hanches mes cuisses O mon entière ma plénière Je ne serai vivante que toi contre moi
Pas un brin Pas un brin de ta peau À ne donner honte aux fleurs Je regardais le soleil Avant et après ta venue On aurait dit Une poignée d’or dans une cave Puis sur la neige C’est toi qui l’éclaire Et tu me foudroies Je n’ai le devoir Ni le droit de t’aimer Je suis ta brûlure Sans pouvoir encore la nommer Pas un brin de ta peau À ne donner honte aux fleurs Je regardais le soleil Avant et après ta venue On aurait dit Une poignée d’or dans une cave Puis sur la neige C’est toi qui l’éclaire Et tu me foudroies Je n’ai le devoir Ni le droit de t’aimer Je suis ta brûlure Sans pouvoir encore la nommer .
Ici s’arrête le poème . Ici s’arrête le poème Ici finit son parfum de rose amère Je me suis approchée de toi De vertige en vertige Au dessus de l’abîme ouvert Je t’ai prise avec le gant des mots De la plus douce soie Afin que tu ne discernes pas Le poids de l’ombre de ma main La première fois qu’elle t’a touchée Ici commence la peau Nous ne sommes qu’à l’aube de l’orage Ici s’arrête le poème Ici finit son parfum de rose amère Je me suis approchée de toi De vertige en vertige Au dessus de l’abîme ouvert Je t’ai prise avec le gant des mots De la plus douce soie Afin que tu ne discernes pas Le poids de l’ombre de ma main La première fois qu’elle t’a touchée Ici commence la peau Nous ne sommes qu’à l’aube de l’orage. .
Tu étais belle Tu étais belle ce soir dans le soleil Plus que de lui vêtue On aurait dit que tout entier Il se donnait pour te faire Tu me brûlais de loin Tantôt tu étais d’or Tantôt de miel tantôt de lait Tu étais la rosée Doublant de transparence l’aubépine Je te savais brûlante Je te savais fraîcheur même Tu étais l’aube Mystérieusement couchée Sur un million de lis. Tu étais belle ce soir dans le soleil Plus que de lui vêtue On aurait dit que tout entier Il se donnait pour te faire Tu me brûlais de loin Tantôt tu étais d’or Tantôt de miel tantôt de lait Tu étais la rosée Doublant de transparence l’aubépine Je te savais brûlante Je te savais fraîcheur même Tu étais l’aube Mystérieusement couchée Sur un million de lis.
Mon corps, cette chaleur et cet éclat qui par tes yeux me traverse , ce tout qui t’embrase et te devient. Regarde donc ces formes de vie et ces courbes qui dansent sur une pauvre histoire . Je te réputerais digne d’elles si tu n’étais brûlante et vêtue d’attente , vivante au moins l’instant de mon désir…………
Photographiée par Kiss eve anne Photographiée par Kiss Textes d’Alain Borne: Nuits Partagées Kiss