Miyanga Ahuka S.1 , Bedha Ndeshu A2, Kabinda Maotela J. 3 Paludisme et anémie dans un hôpital tertiaire d’une région montagneuse de l’Est de la République Démocratique du Congo Miyanga Ahuka S.1 , Bedha Ndeshu A2, Kabinda Maotela J. 3 1 Département de Pédiatrie de l’Hôpital Genéral de Référence de Bukavu, Université Catholique de Bukavu (UCB) 2 Département de Médecine interne de l’Hôpital Général d Référence de Bukavu, UCB 3 Département de Biologie Clinique de l’Hôpital Général d Référence de Bukavu et Ecole Régionale de Santé Publique , UCB Poster: CL.V.01 Introduction Le paludisme et l’anémie chez les enfants restent deux problèmes sanitaires importants et constituent des problèmes de santé publique en Afrique sub-saharienne surtout les intertropicaux. Dans ces milieux, l’anémie, surtout chez les enfants de moins de cinq reste importante, sa prévalence est supérieure à 70% dans certains pays; elle est causée en grande partie par le paludisme. En Afrique sub-saharienne, plusieurs facteurs constituent un handicap pour la réussite des interventions mise en place pour faire reculer le paludisme. L'objectif de cette étude était de comparer le diagnostic clinique et biologique du paludisme et de déterminer les facteurs de l'anémie chez les enfants. L’ objectif était de déterminer la prévalence du paludisme et de l’anémie chez les enfants et de comparer la proportion du diagnostic de présomption du paludisme et celle de la parasitémie palustre . Objectifs Prévalence du paludisme (confirmation biologique ) est de 10,2% (IC 7,2-13,9) . Prévalence de l’anémie 73,5% (IC 67,7-77,5). Devant la clinique, le diagnostic du paludisme a été évoqué dans 36% des cas, parmi eux 88,5% des cas ont été confirmés . Résultats Une étude transversale à l’ Hôpital Général de Référence de Bukavu (RDC) a été menée auprès de 317 enfants du 01 juillet au 31 décembre 2015. Goutte épaisse réalisée chez tout les enfants dans le service de Pédiatrie. Méthodologie Tableau 2. Les facteurs de distribution de l’anémie et de la parasitémie palustre Tableau 1. Différence de la prévalence du paludisme selon le diagnostic de présomption et le diagnostic biologique Conclusion Le diagnostic du paludisme certes doit reposer sur clinique mais surtout sur la paraclinique, étant donné qu’il existe une forme asymptomatique du paludisme. Le traitement aux antipaludéens devra découler de la confirmation paraclinique du paludisme et le diagnostic de l’anémie doit faire l’objet de recherche d’autres étiologies de l’anémie. Un accent doit être mis sur la qualité du diagnostic par les praticiens de la médecine et sur l’application des mesures de prévention par la communauté pour espérer réduire la morbidité du paludisme. Contact : miyangasa@yahoo.fr