La chronique du paparazzo 11 février 2014 La chronique du paparazzo
Le centre aéré … … du Mont Vinaigre
Sur la vaste commune de Fréjus (102 km2), le Mont Vinaigre est le point culminant du massif de l’Esterel (641 m). Selon certains, son nom proviendrait des vinaigriers qui y poussent, mais pour d’autres, le nom se rapporte au « vent aigre » qui y souffle fréquemment. Pique-nique Départ Au programme du 3 A en cette journée bien ventée : 15 km pour 460 m de dénivelé, avec montée au sommet, descente vers un petit lac et retour par la route des cols.
Nous sommes conduits par le grand Maurice, assisté du fidèle Denis.
Sur le sentier, nous doublons par le haut le groupe 3 B, parti pour l’aller et retour au Mont Vinaigre en prenant la route des cols,
itinéraire facile aussi emprunté par le groupe 4 sur une distance à volonté.
On s’élève assez vite au dessus de la mythique Nationale 7 (Paris-Menton) qui traverse l’Esterel par un parcours pittoresque mais très accidenté.
C’est pourquoi la plus ancienne section d’autoroute a été réalisée entre Fréjus et Cannes, pour contourner les difficultés. A noter que 3 km de travaux furent emportés le 2 décembre 1959 lors de la rupture du sinistre barrage de Malpasset.
On domine à présent le petit lac de l’Avellan, où quelques marcheurs du 3 B descendront cet après-midi pour éviter de se geler au parking du Testanier. Autoroute A8
L’objectif est en vue, pendant que nous laissons passer l’express des agiles groupes 1 et 2, partis pour une vingtaine de kilomètres.
La météo prévoyait pour le vent une moyenne de 50 km/h, avec des pointes à 65. On entend ses mugissements dans les antennes de France-Telecom, version techno de la harpe éolienne. Cliquez sur l’icône pour écouter la harpe éolienne de San Francisco :
Encore quelques efforts,
et voici la tour de guet des départs d’incendies, avec une antenne aussi bruyante que la précédente.
En haut, ça décoiffe à mort, et la visibilité à 360° est moins bonne qu’en 2008, où nous étions montés sous la conduite de Danièle.
Montagne de Lachens (1680 m), à 30 km Ainsi, on voit bien un peu de neige au nord de Fayence, mais les hauts sommets du Mercantour sont absents : 11 mars 2008 Cima Argentera (Italie, 3290 m), à 82 km
Cannes et la Croisette A l’est, on reconnaît la baie de Cannes, sans pouvoir distinguer le Masque de fer au fort de Sainte-Marguerite (19 km). Îles de Lérins 11 mars 2008
Enfin, au sud, la base vallée de l’Argens se repère bien, Saint-Aygulf Roquebrune Fréjus Saint-Raphaël Enfin, au sud, la base vallée de l’Argens se repère bien, 11 mars 2008 Cap Camarat Saint-Tropez Cap de Saint-Tropez mais pas de scoop pour le paparazzo : à 30 km, Brigitte Bardot est invisible à la Madrague ! Saint-Raphaël
Descente délicate, sur le versant sud,
au milieu des nombreux pierriers,
jusqu’à la zone forestière où nous attend un petit plan d’eau.
Oui, et j’ai fait aussi un soufflé. Tu nous a préparé des vols au vent ? 12 h 30 : repas confortable dans le cadre douillet de l’Auberge du Lac !
Le retour se fait au milieu des rochers rouges qui font la célébrité de l’Esterel, et celle de la Corse.
L’Esterel, massif hercynien cristallin d’origine volcanique, s’étend actuellement sur 320 km2, mais était beaucoup plus vaste à l’origine, il y a 250 millions d’années. La surrection des Alpes l’a fortement transformé, le contraignant à basculer partiellement dans la Méditerranée. La Corse était née ! Des populations autonomistes ont alors hissé les voiles sur le Mont Cinto (2706 m), poussant le bas de la péninsule 200 km plus loin au sud-est, là où il ferait plus chaud pour la sieste et où l’on pourrait faire sauter plus facilement les trésoreries et les commissariats.
Côte de l’Esterel (Var) Par conséquent : inutile d’aller en Corse ou en Sardaigne puisqu’on trouve les mêmes porphyres chez nous, Presqu’île de Scandola (Corse) y compris à Paris …
Pardon Monsieur, votre emballage est-il bien corse ? C’est vrai que du haut de ce mausolée, deux siècles vous contemplent. Ah non ! Pour moi, il fallait au moins du porphyre impérial d’Egypte.
avec les surprenants troncs d’eucalyptus dénudés. Le sentier est escarpé, dans un paysage tantôt rocheux, tantôt sylvestre, avec les surprenants troncs d’eucalyptus dénudés.
Elle attend plutôt que tu aillles chez le coiffeur. Mais on ne s’attarde pas, car on est surveillés par des types à mine patibulaire.
Ca n’est pas un peu lourd pour toi ? Ils sont fous, ces Romains de Fréjus.
Ils jouent même à la pétanque avec des boules carrées.
Au col de l’Aire de l’Olivier, le débit de boissons est fermé. Peu importe, puisqu’il n’ya pas de grog. On se réchauffera dans le bus.
Réalisation La vue aérienne du titre provient de la brochure « Redécouvrez Menton » (Office du Tourisme 2013)