LA DIVERSITE DE L'EUROPE A. Un territoire en constuction Chapitre 1 : LA DIVERSITE DE L'EUROPE II. L'Union Européenne : unité, diversité et cohésion A. Un territoire en constuction
DOCUMENT 1 : EUROPE, EUROPES L’intégration régionale européenne est la plus ancienne et la plus avancée. […] Les premiers projets échouent dans l’entre-deux-guerres. [...] Après la Seconde Guerre mondiale, la guerre froide scinde l’Europe en deux blocs et les États-Unis se préoccupent du redressement de économique de l’Europe occidentale […]. En Europe, les pères fondateurs aspirent à dépasser par la coopération économique les antagonistes* étatiques, alors que s’opère la réconciliation franco-allemande (Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier, CECA, en 1951). Ce sont pourtant les États qui signent le traité de Rome instituant la Communauté économique européenne (CEE) en 1957 et s’engagent dans une construction européenne. [...] Les spécificités de la construction européenne […] L’intégration politique n’est vraiment approfondie qu’à partir du traité de Maastricht (1992) qui donne naissance à l’UE (Union européenne), étends les pouvoirs du parlement et créer la citoyenneté européenne. Des intégrations différenciées : enchevêtrement et élargissement L‘histoire de la construction européenne est rythmée par les élargissements successifs […]. L’Europe est un espace politique aux frontières mouvantes et imprécises, tous les pays n’appartiennent pas aux mêmes institutions. […]. L’adhésion à l’UE de dix nouveaux pays en 2004 fait d’elle une puissance régionale au commerce intracommunautaire très développé. Elle a en même temps accru les disparités économiques et sociales entre les pays membres, ainsi que la difficulté d’atteindre un consensus politique. Si le débat entre approfondissement et élargissement n’est pas clos, l’histoire de la construction européenne montre que ces deux processus ne sont pas contradictoires, une union d’États plus nombreux nécessitant une plus grande harmonisation des politiques communes. […] * rivalités, concurrences extrait de l’article Europe, Europes, in Atlas de la mondialisation, sciences Po, 2006
DOCUMENT 1 : EUROPE, EUROPES L’intégration régionale européenne est la plus ancienne et la plus avancée. […] Les premiers projets échouent dans l’entre-deux-guerres. [...] Après la Seconde Guerre mondiale, la guerre froide scinde l’Europe en deux blocs et les États-Unis se préoccupent du redressement de économique de l’Europe occidentale […]. En Europe, les pères fondateurs aspirent à dépasser par la coopération économique les antagonistes* étatiques, alors que s’opère la réconciliation franco-allemande (Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier, CECA, en 1951). Ce sont pourtant les États qui signent le traité de Rome instituant la Communauté économique européenne (CEE) en 1957 et s’engagent dans une construction européenne. [...] Les spécificités de la construction européenne […] L’intégration politique n’est vraiment approfondie qu’à partir du traité de Maastricht (1992) qui donne naissance à l’UE (Union européenne), étends les pouvoirs du parlement et créer la citoyenneté européenne. Des intégrations différenciées : enchevêtrement et élargissement L‘histoire de la construction européenne est rythmée par les élargissements successifs […]. L’Europe est un espace politique aux frontières mouvantes et imprécises, tous les pays n’appartiennent pas aux mêmes institutions. […]. L’adhésion à l’UE de dix nouveaux pays en 2004 fait d’elle une puissance régionale au commerce intracommunautaire très développé. Elle a en même temps accru les disparités économiques et sociales entre les pays membres, ainsi que la difficulté d’atteindre un consensus politique. Si le débat entre approfondissement et élargissement n’est pas clos, l’histoire de la construction européenne montre que ces deux processus ne sont pas contradictoires, une union d’États plus nombreux nécessitant une plus grande harmonisation des politiques communes. […] * rivalités, concurrences extrait de l’article Europe, Europes, in Atlas de la mondialisation, sciences Po, 2006 1) Quelles sont les deux raisons évoquées qui sont à l’origine de la construction de l’Union Européenne ? 2) Quels problèmes évoqués pose l’élargissement de l’Union Européenne ? 3) Souligne en rouge les étapes de la construction européenne évoquées dans ce texte.
1957 : Europe des Six France ; RFA ; Italie ; Pays-Bas ; Belgique ; Luxembourg 1973 : Europe des Neuf : Irlande, Royaume-Uni ; Danemark 1981 : Europe des Dix : Grèce 1986 : Europe des Douze Espagne, Portugal (1990 : réunification allemande) 1995 : Union Européenne des 15 : Finlande ; Suède ; Autriche 2004 : U.E. des 25 : Estonie ; Lettonie ; Lituanie ; Pologne ; République Tchèque ; Slovaquie ; Hongrie ; Slovénie ; Chypre ; Malte 2007 : U.E. des 27 : Bulgarie ; Roumanie Pays candidats en cours de négociation. Titre :.....................
LA DIVERSITE DE L'EUROPE B. Les axes forts de l'Union européenne Chapitre 1 : LA DIVERSITE DE L'EUROPE II. L'Union Européenne : unité, diversité et cohésion B. Les axes forts de l'Union européenne
Quels sont les deux axes majeurs de communication ?
LA DIVERSITE DE L'EUROPE Chapitre 1 : LA DIVERSITE DE L'EUROPE CONCLUSION
« Centre-Périphérie-Marge, expriment des relations de dominations et de dépendance. Les pouvoirs se concentrent dans la zone centrale, il en résulte une cause fondamentale d’inégalité spatiale. La concentration du capital dans le Centre va de pair avec la fragmentation des aires qui lui sont périphériques. Le Centre relègue dans les Périphéries tout ce qui gêne ou n’apporte aucune valeur. En principe une Périphérie est exploitée par le Centre. Elle fournit au Centre des ressources et de la main d’œuvre. Les Périphéries sont hétérogènes : près du Centre, elles profitent de certaines retombées. On parle alors de "Périphéries Intégrées". Les Périphéries plus lointaines accusent des dépressions plus importantes. On parle alors de "Périphéries Dominées". L’intégration au Centre s’organise donc de manière concentrique. Mais les Périphéries peuvent elles-mêmes se rattacher à des centres secondaires, généralement des villes relais du pouvoir du Centre. Les Marges sont des zones de bordure. Ce sont des espaces à l’écart du développement du Centre. » D’après : R.BRUNET, R.FERRAS, H.THERY ; Les Mots de la Géographie ; RECLUS, la Documentation Française ; Paris ; 1992. 1) Pourquoi le modèle centre / périphérie / marge exprime t-il des relations de dépendances ?
Inégalité d'origine géographique qui « Centre-Périphérie-Marge, expriment des relations de dominations et de dépendance. Les pouvoirs se concentrent dans la zone centrale, il en résulte une cause fondamentale d’inégalité spatiale. La concentration du capital dans le Centre va de pair avec la fragmentation des aires qui lui sont périphériques. Le Centre relègue dans les Périphéries tout ce qui gêne ou n’apporte aucune valeur. En principe une Périphérie est exploitée par le Centre. Elle fournit au Centre des ressources et de la main d’œuvre. Les Périphéries sont hétérogènes : près du Centre, elles profitent de certaines retombées. On parle alors de "Périphéries Intégrées". Les Périphéries plus lointaines accusent des dépressions plus importantes. On parle alors de "Périphéries Dominées". L’intégration au Centre s’organise donc de manière concentrique. Mais les Périphéries peuvent elles-mêmes se rattacher à des centres secondaires, généralement des villes relais du pouvoir du Centre. Les Marges sont des zones de bordure. Ce sont des espaces à l’écart du développement du Centre. » D’après : R.BRUNET, R.FERRAS, H.THERY ; Les Mots de la Géographie ; RECLUS, la Documentation Française ; Paris ; 1992. Inégalité spatiale : Inégalité d'origine géographique qui dépend des caractéristiques des lieux dans lesquels on vit : accès à la formation, au travail, aux soins, aux richesses, à l'information. 2) Comment définiriez vous l’expression « inégalité spatiale » ?
Proposition de correction : « Centre-Périphérie-Marge, expriment des relations de dominations et de dépendance. Les pouvoirs se concentrent dans la zone centrale, il en résulte une cause fondamentale d’inégalité spatiale. La concentration du capital dans le Centre va de pair avec la fragmentation des aires qui lui sont périphériques. Le Centre relègue dans les Périphéries tout ce qui gêne ou n’apporte aucune valeur. En principe une Périphérie est exploitée par le Centre. Elle fournit au Centre des ressources et de la main d’œuvre. Les Périphéries sont hétérogènes : près du Centre, elles profitent de certaines retombées. On parle alors de "Périphéries Intégrées". Les Périphéries plus lointaines accusent des dépressions plus importantes. On parle alors de "Périphéries Dominées". L’intégration au Centre s’organise donc de manière concentrique. Mais les Périphéries peuvent elles-mêmes se rattacher à des centres secondaires, généralement des villes relais du pouvoir du Centre. Les Marges sont des zones de bordure. Ce sont des espaces à l’écart du développement du Centre. » D’après : R.BRUNET, R.FERRAS, H.THERY ; Les Mots de la Géographie ; RECLUS, la Documentation Française ; Paris ; 1992. Proposition de correction : 3) Réaliser un schéma et une légende illustrant ce modèle centre / périphérie / marge
Légende du schéma Centre : La Mégalopole Européenne : concentre une forte population, les principales métropoles européennes, les axes et flux de communications, les richesses et les fonctions de commandement. Elle est le cœur de l’U.E. Périphéries : Régions dont le dynamisme est intégré à celui de la Mégalopole. Présence d’importantes Métropoles, d’importants nœuds de communication. La population et les richesses (PIB) sont dans la moyenne européenne. (France de l’Ouest ; Allemagne de l’Est ; Centre de l’Italie ) Marges : Régions de bordure, délaissées par les principaux axes de communication ; La population et les richesses sont en dessous de la moyenne Européenne. Mais l’UE a un fort effet intégrateur. (Espagne, Grèce, Portugal, Europe de l’Est)