. « L’appel du 18 juin 1940du général de Gaulle et son impact jusqu’en 1945. A partir des circonstances et du contenu de ce texte, les candidats en étudieront la portée ainsi que les engagements qu’il a suscités, en France, dans l’Empire français et à l’étranger
De la défaite… 10 mai : Les Allemands envahissent les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg. La France lance l’opération Dyle. 13 mai : percée allemande. 15 mai : capitulation des Pays-Bas. 18 mai : remaniement ministériel. Pétain Vice président du Conseil. 19 mai : Weygand remplace Gamelin. 20 mai : les Panzers atteignent la Manche. 24 mai : Arrêt des Allemands devant Dunkerque. 25 mai : le Comité de guerre envisage l’armistice. 26 mai-4 juin : Rembarquement de Dunkerque. 28 mai : capitulation de la Belgique.
17 Juin : message radiodiffusé de Pétain. …À La débâcle 7 juin : l’Aisne et la Somme sont franchis par les Allemands. 9 juin : De Gaulle, sous secrétaire d’État. 10 juin : déclaration de guerre de l’Italie à la France. Exode. 12 juin : ordre de repli des armées françaises. 14 juin : Occupation de Paris. 16 juin : démission de Reynaud. 17 Juin : message radiodiffusé de Pétain. 18 juin : les Allemands franchissent la Loire. Appel du Général De Gaulle. 22 juin : Armistice avec l’Allemagne. 24 juin : Armistice avec l’Italie. 28 juin : De Gaulle reconnu comme Chef de la France libre par le gouvernement britannique.
les Français sur les routes
les Allemands envahissent la France et 6 à 10 millions de Français sont sur les routes. Le 13 juin, Paris est ville ouverte et le pays est désorganisé. Plus rien n’existe. Il ne reste à la France que sa Marine, la ligne Maginot et l’armée des Alpes qui contient les Italiens
Archives départementales de l’Aube.
Acte dérisoire Le geste gaullien apparaît dérisoire dans cette ambiance de désastre. Il semble inutile, farfelu et voué à l’échec. Pourtant, il résulte d’un courant de pensée né dans la gouvernement Reynaud qui souhaitait continuer la lutte en s’appuyant sur la flotte, l’Empire et un hypothétique réduit breton.
Image mémorial Charles de Gaulle. Colombey les deux Eglises
De Gaulle pas tout a fait un inconnu.
Malgré tout un homme seul A 49 ans, il vient d’être nommé général de brigade. Il attribue la défaite à une erreur militaire, l’armistice à un crime, mais surtout il replace la guerre dans un autre contexte, celui d’une guerre mondiale. Le 19 juin 40, DE GAULLE écrit à WEYGAND en lui indiquant qu’il accepte son autorité, conscient du fait qu’il n’est qu’un petit général. Il arrive à convaincre CHURCHILL et lance son appel. Churchill attendait un élu représentant une autorité politique française, MENDEL (1885-1944) , REYNAUD (1878-1966)
Un acte symbolique Contexte difficile Mais « Or il ne peut y avoir de gouvernement français légitime qui ait cessé d’être indépendant… Si la France se reconnaissait dans un gouvernement qui ait porté le joug, elle se fermerait l’avenir. »
Acte patriotique Je pensais, en effet, que c’en serait fini de l’honneur, de l’unité, de l’indépendance, s’il devait être entendu que, dans cette guerre mondiale, seule la France aurait capitulé et qu’elle en serait restée là. Car, dans ce cas, quelle que dût être l’issue du conflit, que le pays, décidément vaincu, fût un jour débarrassé de l’envahisseur par les armes étrangères ou qu’il demeurât asservi, le dégoût qu’il aurait de lui-même et celui qu’il inspirerait aux autres empoisonneraient son âme et sa vie pour de longues générations. Quant à l’immédiat, au nom de quoi mener quelques-uns de ses fils à un combat qui ne serait plus le sien ? A quoi bon fournir d’auxiliaires les forces d’une autre puissance ? Non ! Pour que l’effort en valût la peine, il fallait aboutir à remettre dans la guerre, non point seulement des Français, mais la France. »
Acte fondateur « Nous sommes la France »… affirmation difficile, d’autant que peu de grands chefs rejoignent le général De Gaulle. Pourtant l’Empire va basculer. Le 26 août, le Tchad de Félix Eboué, le 27 le Cameroun, le 28 le Congo, el 2 septembre, c’est au tour du Pacifique, le 9 les établissements de Indes et le 23, la nouvelle Calédonie. Le désastreux échec de Dakar n’empêchera pas la prise du Gabon en octobre 1940. La France libre se dote d’institutions politiques tel le conseil de défense de l’Empire le 27 octobre 1940.
Peu entendu L’appel en lui-même, est peu entendu en son temps. Le Times, le Los Angeles Times et quelques quotidiens français (dont le Petit Provençal) en font l’écho. Pourtant ce geste est l’un des actes fondateurs de la Résistance. La France libre issue du 18 juin a jeté les bases d’un État clandestin.
L’appel en lui-même, est peu entendu en son temps L’appel en lui-même, est peu entendu en son temps. Le Times, le Los Angeles Times et quelques quotidiens français (voir en annexe le Petit Provençal) en font l’écho. Pourtant ce geste est l’un des actes fondateurs de la Résistance. La France libre issue du 18 juin a jeté les bases d’un État clandestin. L’appel en lui-même, est peu entendu en son temps. Le Times, le Los Angeles Times et quelques quotidiens français (voir en annexe le Petit Provençal) en font l’écho. Pourtant ce geste est l’un des actes fondateurs de la Résistance. La France libre issue du 18 juin a jeté les bases d’un État clandestin. L’appel en lui-même, est peu entendu en son temps. Le Times, le Los Angeles Times et quelques quotidiens français (voir en annexe le Petit Provençal) en font l’écho. Pourtant ce geste est l’un des actes fondateurs de la Résistance. La France libre issue du 18 juin a jeté les bases d’un État clandestin.
La radio Le choix de la radio n’est pas anodin. D’une manière générale, les progrès de la radioélectricité ont joué un rôle primordial pendant la guerre. La plupart des États ont cherché à contrôler les diffusions. Pourtant, la radio s’affranchit des contraintes et permet la diffusion des messages avec efficacité. L’appel du 18 juin lance un mouvement que l’on peut qualifier de guerre des ondes, voire de guerre psychologique
En 1940 40 millions de Français 5 millions de récepteurs Appel peu entendu en définitive Surtout les appels des jours suivants. Lié à la propagande de guerre
De la victoire à la légende