Chapitre VII. Tri Tri par tas Tri rapide
Tris faisant appel aux arbres Dichotomique (quick sort) Tri par fusion Tris par tas ….
Tri par tas Fait appel à la structure de l’arbre binaire parfait partiellement ordonné La complexité est Le principe : prendre le tri par sélection et accélérer la recherche de min par l’organisation adéquate de données (heapsort)
Rappel du tri par sélection Principe : on recherche le minimum dans la partie restante du tableau et on l’échange avec l’élément qui suit la partie déjà triée. Après k placements les k plus petits éléments du tableau sont déjà à leur place définitive G
Arbre binaire parfait Arbre binaire parfait : tous les niveaux sont complètement remplis, sauf éventuellement le dernier niveau. Dans ce dernier cas les nœuds (feuilles) du dernier niveau sont groupés le plus à gauche possible. Arbre binaire parfait est un arbre équilibré parfait « imparfait »
Numérotation hiérarchique(1) Numéroter en ordre croissant à partir de 1 tous les nœuds num(r)=1 num(n)=i => num(FG(n))=2i et num(FD(n))=2i+1 1 2 3 5 4 6 7 10 9 8
Numérotation hiérarchique(2) 2 < i < n => le père du noeud d’indice i est à l’indice (i div 2) 1 < i < (n div 2) => le fils gauche du nœud d’indice i est en 2i le fils droit du nœud d’indice i est en 2i+1
Représentation sous forme d’un tableau Codage d’un arbre binaire parfait avec N nœuds par un tableau de N cases Un arbre binaire parfait comportant p nœuds et de hauteur 1 a 2 b 3 c 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 4 d 5 e a b c d e f g h i j 6 f 7 g 10 j 8 h 9 i
Arbres binaires parfaits partiellement ordonnés ABPPO : est un arbre étiqueté par des éléments d’un ensemble muni d’un ordre total ( ex < sur un ensemble des entiers). contenu(n)<contenu(fils(n)) pour tout noeud n et pour tout fils(n) (1;3) (2;5) (3,9) Ex. Arbre binaire parfait partiellement ordonné. Notation : (index, contenu) (4;6) (5;7) (6;11) (7; 10) (8; 12) (9;18) (10;13)
Tas Tas : un tableau représentant un arbre parfait partiellement ordonné. - t[1] est la racine - t[i div 2] est le père de t[i] pour tout i>1 - t[2*i] = FG(t[i]) (si il existe) - t[2*i +1] = FD(t[i]) (si il existe) - Si p est le nombre de nœuds de l’arbre et si 2*i=p, alors t[i] n’a qu’un seul fils t[p]. - Si i est supérieur à p div 2, t[i] est une feuille Si M est la taille du tableau qui contient un tas de p éléments, alors p<M
Ajout (1) (1) Adjonction d’un élément : - ajouter le nouvel élément à la nouvelle feuille créée à cet effet - réorganiser le tas pour maintenir la cohérence (1;3) (3,9) (2;5) (4;6) (5;7) (6;11) (7; 10) (8; 12) (9;18) (10;13) (11;4) 1 (1;3) (3,9) (2;5) (4;6) (5;4) (6;11) (7; 10) (8; 12) (9;18) (10;13) (11;7)
Ajout (2) (2) (1;3) (3,9) (2;5) (4;6) (5;4) (6;11) (7; 10) (8; 12) (9;18) (10;13) (11;7) (1;3) (3,9) (2;4) (4;6) (5;5) (6;11) (7; 10) (8; 12) (9;18) (10;13) (11;7) (2)
Ajout (3) Procédure Ajouter(réf t: tableau[1..M] d’entiers; réf p:entier, x:entier); {on suppose que p<M lors de l’appel – pas de vérification du débordement} Var i : entier; Début {une nouvelle feuille est crée et x est placé dedans} p:=p+1; t[p]:=x; i:=p; {conformité à la définition : on effectue les échanges tant que x est inférieur à son père} Tq (i>1) et (t[i]<t[i div 2]) faire échanger(t[i]), t[i div 2]); i:=i div 2 FTq Fin Ajouter
Suppression (1) (2) Suppression de l’élément minimal : - retirer le min et le renvoyer ; - réorganiser le tas : placer la dernière feuille dans la racine et réordonner l’arbre : pour chaque nœud chercher le plut petit de ces deux fils et permuter.
Suppression (2) (3) (1;3) (3,9) (2;4) (4;6) (5;5) (6;11) (7; 10) (8; 12) (9;18) (10;13) (11;7) (2;4) (3,9) (4;6) (5;5) (6;11) (7; 10) (11;7) (8; 12) (9;18) (10;13)
Suppression (3) (1;7) (1;4) (2;4) (3,9) (2;7) (3,9) (4;6) (5;5) (6;11) (7; 10) (4;6) (5;5) (6;11) (7; 10) (8; 12) (9;18) (10;13) (8; 12) (9;18) (10;13)
Suppression (4) (1;4) (2;5) (3,9) (4;6) (5;7) (6;11) (7; 10) (8; 12) (9;18) (10;13)
Suppression (5) Procédure SuppressionMin(réf t: tableau [1…M] d’entiers, réf p,min : entiers) {on suppose que le tas n’est pas vide au moment de l’appel : p>0} Var i,j: entiers; Début { on retient le minimum} min:=t[1]; {réorganisation du tas} t[1]:=t[p]; p:=p-1; i:=1; {placer la dernière feuille à la racine} Tq i< (p div 2) faire {t[i] – n’est pas une feuille} { calcul de l’indice du plus petit des deux fils de t[i] ou de son seul fils 2*i=p} Si (2*i=p) ou (t[2*i]<t[2*i+1]) alors j:=2*i sinon j:=2*i +1 FSi Si t[i] > t[j] {échange si la condition d’ordre n’est âs satisfaite} alors échanger(t[i], t[j]) i:=j; sinon sortir FTq FinSuppressionMin;
Utilisation d’un tas pour le tri d’un tableau (1) La base : le tri par sélection. Rechercher le minimum dans la partie du tableau non-triée et le placer à sa place définitive. Transformer le tableau en tas (avec la procédure « ajouter ») Utiliser le tas pour extraire le min et le placer à l afin du tableau (tri par ordre décroissant) 1 M min Tas de M éléments M-1 1 min Etc… Tas de M -1 éléments
Utilisation d’un tas pour le tri d’un tableau (2) Procédure Tri-par-Tas(réf t: tableau[1…M] d’entiers) Var p, min: entiers Début p:=0 Tq p<M faire {construction du tas} ajouter(t,p,t[p+1]); {p augmente de 1 à chaque appel de « ajouter »} FTq Tq p>1 faire SuppressionMin(t,p,min) {p diminue de 1 à chaque appel SuppressionMin} t[p+1]:=min Fin Tri-par-Tas
Complexité du tri pas tas Construction du tas : M appels de la procédure ajouter. Sa complexité dans le pire de cas est de La sélection de l’élément le plus petit se fait par M-1 appels de la procédure SuppressionMin. Sa complexité dans le pire des cas est de La complexité du tri par tas est donc en Avec « comparaison » comme opération fondamentale.
Tri rapide(Quick Sort) Tri dichotomique : on partage une liste à trier ( tableau) en deux sous-listes L1,L2: Les éléments de L1 sont tous inférieurs à tous les éléments de L2 On recommence jusqu’à avoir les sous-listes réduits à un élément
Principe de tri rapide Élément Pivot Choisir un élément pivot et placer les éléments inférieurs à gauche, supérieurs – à - droite Pivot se trouve à sa place définitive Recommencer avec les deux sous-listes tq atteindre 1 élément Choix du Pivot – 1er élément du tableau
Exemple 101 212 21 123 47 79 195 47 79 21 101 123 212 195 21 47 79 101 123 212 195 21 47 79 101 123 195 212
Tri rapide – pivot Supposons que nous avons une procédure placer (réf t,val i,j,réf k): t est défini entre i, j, k – emplacement définitif du pivot (paramètre de sortie) placer : place élément t[i] à la k-ème place et renvoie k.
Algorithme général Procédure tri-rapide(réf t: tableau[1..n+1] des entiers; val i,j : entiers) {t[n+1] contint une sentinelle} Var k : entier; Début Si i<j alors {plus qu’un élément dans le sous-tableau} Placer(t,i,j,k) {partitionner t selon le principe du pivot et placer t[i] en k} Tri-rapide(t,i,k-1) Tri-rapide(t,k+1,j) Fsi Fin Tri-rapide L’appel tri-rapide(t,1,n) provoque le tri du tableau complet
Procédure de partition et de placement(1) G D Avancer G Tq t[G] < Pivot Reculer D Tq t[D] > Pivot Permuter G D
Procédure de partition et de placement(2) Ajout d’une sentinelle t[n+1] > t[i] pour tout i=1, ….,n Quand on appelle « placer » sur une partie de tableau qui n’est pas la fin du tableau, cette sentinelle existe : l’élément qui se trouve à l’indice j+1 est le pivot de l’appel précédent. Il est donc supérieur à tous les éléments entre i et j.
Procédure de partition et de placement(3) Procédure placer (réf t: tableau[1..n+1] des entiers; i,j, : entiers, réf k: entier) Var G : entier; Début G:=i+1;k:=j TQ G<k faire {Le pivot est t[i] TQ t[k] >t[i] k:=k-1; TQ t[G] < t[i] G:=G+1; Si G<K alors échanger(t [G], t[k]) G:=G+1 k:=k-1 FTQ Échanger(t[i], t[k]) Fin placer
Analyse Graphe d’appels est un arbre binaire Complexité au pire Opération fondamentale : comparaison. A chaque niveau de l’arbre au pire n comparaisons La hauteur de l’arbre est C est donc (?)
Version itérative Procédure tri-rapide-iter(réf t : tableau[1..n+1]des entiers) Var Q:PILE; i,j,k : entiers i:=1;j:=n;pile-vide(Q); TQ vrai faire TQ i<j faire placer(t,i,j,k) emplilerQ5i,j,k);j:=k-1 FTQ Si non estèvide(Q) alors (i,j,k):=sommet(Q); dépiler(Q);i:=k+1 sinon sortir FSI Fintri-rapide_iter