Dans la liturgie de ce dimanche, le prophète Isaïe rappelle que Dieu est avec son peuple. Le Seigneur lui demande de ne pas s’attacher au passé, mais de porter son regard vers un monde nouveau qui germe déjà. Bien centré sur Dieu, ce peuple redira sa louange.
Le récit de la femme adultère est beaucoup plus qu’un épisode dans la vie de Jésus, il révèle le sens même de sa mission. On y trouve une application concrète de ce que dit le début du même Évangile : « Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé ». (Jean 3,17)
Ce qui est remarquable dans cette lecture, comme dans tout l’Évangile, c’est que Jésus ne se centre pas sur le passé des gens. Ce qui compte pour lui, c’est maintenant et demain : « Va, et désormais ne pèche plus ».
Teilhard de Chardin disait qu’il faut agir ensemble dans une grande espérance mise en commun. Ce que nous vivons actuellement est certes préoccupant, mais notre histoire sacrée demeure impressionnante. Elle porte dans un vase fragile des semences pleines d’espérance.
du cœur de la femme adultère sous le regard du Christ ! Tout est nouveau ! Nouvel Exode, nouveauté du chemin de Paul, nouveauté du cœur de la femme adultère sous le regard du Christ ! Tout est nouveau. Tout peut renaître en chacun et dans l’Église, dans une nouveauté insoupçonnée, une louange nouvelle : « Le peuple que j’ai formé pour moi redira ma louange ». Et comment? Dans le Christ, par lui, avec lui.
Seigneur Jésus, tu as posé les yeux sur la femme adultère et tu lui as ouvert un avenir. Nous te disons merci pour la grâce ainsi offerte à tous ceux qui se tournent vers toi, et nous te prions encore : qu’à ton image, nous soyons capables de ne pas juger ni condamner les autres, mais de les relever comme tu nous relèves, toi qui nous aimes. Amen.
alors qu’elles permettent de comprendre le mystère de la croix Les épreuves de la vie, alors qu’elles permettent de comprendre le mystère de la croix et de participer aux souffrances du Christ, sont un prélude à la joie et à l’espérance où conduit la foi : « Lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort ». (Porta Fidei)
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