Biodiversité concept, enjeux
Edward Osborne Wilson
Walter G. Rosen (1934-1998)
Génétique Spécifique Ecosystèmique « la variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie ; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes ». (Article 2 de la Convention sur la diversité biologique, juin 1992, Sommet de la Terre à Rio de Janeiro)
Une espèce est une population ou un ensemble de populations dont les individus peuvent effectivement ou potentiellement se reproduire entre eux (interfécondité) et engendrer une descendance viable et féconde, dans des conditions naturelles. Les individus présentent des caractéristiques morphologiques, anatomiques, physiologiques, biochimiques et génétiques communes
Toutes ces cartes : www.observatoire-environnement.org
2000 variétés
(Conférence organisée sous l'égide de l'ONU du 7 au 11 juin 2010 à Busan, en République de Corée, près de 90 délégués gouvernementaux)
Les quatre fonctions de l’IPBES : - mener des évaluations sur la biodiversité, les services écosystémiques et leurs interactions aux échelles internationale, régionale et sous-régionale, ainsi que sur des questions thématiques et des sujets nouveaux identifiés par la science ; - appuyer l’élaboration et l’exécution des politiques en identifiant des outils et des méthodes appropriés (modèles et scénarios, méthodes d’évaluation, indicateurs...) et en facilitant leur accès ; identifier et accompagner les besoins de renforcement de capacités (formation, dialogue...) pour améliorer l’interface science-politique, notamment dans les pays du Sud ; - faciliter une approche coordonnée de la production de nouvelles connaissances.
http://www.agirpourlabiodiversite.fr/IMG/jpg/crise_extinc_graph.jpg
http://www. laplaneterevisitee http://www.laplaneterevisitee.org/img/vignettes/Especes_connues_versus_especes_inconnues_134.png
- services écologiques Cette biodiversité constitue un patrimoine naturel et une ressource vitale dont l’humanité dépend de multiples façons : - valeurs - biens - services écologiques - opportunités de s’adapter, de découvrir de nouveaux produits et de nouvelles technologies. (Source : déclaration de Paris sur la biodiversité, Conférence Internationale Biodiversité : Science et Gouvernance, Paris, 24-28 janvier 2005)Texte intégral sur www.recherche.gouv.fr)
« Le maintien de la biodiversité est une composante essentielle du développement durable » (Journal officiel du n° 87 du 12 avril 2009, p. 6438, texte n°38.)
33 000 milliards de dollars US soit le double du PNB mondial. Robert Costanza (et al.) (1997) « The value of the world’s ecosystem services and natural capital » (La valeur des services de l'écosystème du monde et du capital naturel). Nature 387 : p. 253 – 260 33 000 milliards de dollars US soit le double du PNB mondial.
Centre d’analyse stratégique Approche économique de la biodiversité et des services liés aux écosystèmes (avril 2009) Centre d’analyse stratégique Président : Bernard Chevassus-au-Louis, inspecteur général de l’Agriculture, UMR GABI, équipe génétique en aquaculture, INRA Vice-président : Jean-Michel Salles, CNRS, UMR 5474 LAMETA, Montpellier Rapporteur général : Jean-Luc Pujol, conseiller scientifique, Département de la Recherche, des Technologies et du Développement durable, Centre d’analyse stratégique
Robert Barbault (2006), Un éléphant dans un jeu de quilles Robert Barbault (2006), Un éléphant dans un jeu de quilles. L'homme dans la biodiversité, Seuil, 265p. Patrick Blandin (2010), Biodiversité. L'avenir du vivant, Albin Michel, 264p. Christian Lévêque et Jean-Claude Mounolou (2008), Biodiversité : dynamique biologique et conservation, Dunod, 256p.
Virginie Maris (2010), Philosophie de la biodiversité : petite éthique pour une nature en péril, Buchet Chastel, 256p. Patrick Matagne (2012), Eduquer à la biodiversité pour un développement durable. Réflexions et expérimentations, Préface du Pr Robert Barbault, L'Harmattan, 110p.
la phénologie est l'étude de l'ensemble des particularités morphologiques du cycle de développement d'un végétal ou d'un animal, avec mention des époques de l'année correspondantes. L'apparition d’événements chaque année est un indice d'éventuels changements de divers facteurs climatiques ou micro-climatiques, affectant la température, la teneur en eau du sol et de l'atmosphère, etc.
Système d'Information Phénologique pour la Gestion et l'Etude des Changements Climatiques). Le champ d’actions : - productivité primaire des écosystèmes et donc le cycle du carbone, - répartition géographique des espèces, - utilisation de la phénologie de certaines plantes pour reconstituer l’histoire récente du climat, - impact des changements de phénologie sur les risques de gel des productions fruitières, - rendements agricoles, - productivité et survie des essences forestières, - qualité du bois, - mode de sélection des génotypes dans le contexte de changement climatique, - occurrence des pollens allergènes dans l’atmosphère.
En Europe, un réchauffement de 1°C au début du printemps se traduit par une avance du début de la saison de végétation de 6 à 7 jours. Conséquences prévisibles : -risque de gelées -modification du bilan carbone dans le sens d'une diminution du rendement de la photosynthèse