Lilymage présente.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Un voyage de rêve! Notre agence de voyage offre un excursion de cinq jours a Paris qui cout 200E par personne. En sept jours vous pouvez visiter toutes.
Advertisements

Les fondements de la foi chrétienne
L’art classique JB.
L’ART BAROQUE JB.
Dérivé du grec «ekklesìa Il signifie réunion, assemblée.
La vierge au chancelier Rolin
Les Monuments De France
BONJOUR PARIS!.
Tu es Pierre et sur cette pierre
Invités à servir nos frères à l’image du Christ
« La vierge au chancelier Rolin » Tableau de Jan Van Eyck, vers 1435
Fête de l'Assomption de Marie
Automatique & manuel pour les textes. UNE TOUCHE.
Une année dans l’Eglise
Berlin ÎLE AUX MUSEES « Museumsinsel »
MONUMENTS OF PARIS.
Une proposition pour de catéchèse en lien avec la PCS LAPCR vous présente.
Notre-Dame de Paris Extérieur.
Un sculpteur néo-florentin © Patrick Simon
A 1150 mètre daltitude, dominant la Batsus, le village reste une petite perle dauthentique de Hautes Pyrénées ! Son église du XIIe siècle possède une.
Notre-Dame de Paris nest pas la plus grande des cathédrales françaises, mais elle est indiscutablement lune des plus remarquables quait produites larchitecture.
Une approche originale pour découvrir la foi chrétienne ! … ?
Chemin de Croix.
Lilymage présente.
Joseph aux sept vertus.
Espagne Romaine.
Enaissance Avance manuelle.
Neuwiller-lès-Saverne Eglise romane, gothique, baroque de l'Abbaye
Eglise des Jésuites Saint-Georges
Eglise Saint-Martin Dachstein Eglise baroque France – Alsace
Quelques photos de l'intérieur
Abbatiale Saints Pierre et Paul
Eglise St-Nicolas Haguenau Eglise gothique France – Alsace
Eglise Saint-Maurice Fegersheim
Eglise Saint-Maurice Willgottheim
Abbatiale romane et baroque
L’ARC DE TRIOMPHE ET LES CHAMPS- ELYSÉES.
Eglise gothique et néo-gothique
Invention de la Sainte-Croix Eglise romane et gothique
SAINT MICHEL D’AIGUILHE
La Cathédrale Notre- Dame est une monument localisé àn Paris
140 ans de sculpture à La Rochelle.
Flânerie dans Paris....
Musée national du Moyen Âge - Thermes et hôtel de Cluny
La mosquée de Damas Histoire-5ème
La Toscane Pise Plan de la ville. La visite se limite essentiellement au Campo dei Miracoli.
La paroisse Saint- François de Sales, à Paris (France), a la particularité de posséder deux églises construites « tête-bêche » et reliées par un couloir.
Méditation Biblique d'après l'évangile Mt 4,1-11
Les voyages BUCHARD à ANDORRE Automne 2012 Ordino et Eglise Sant Marti de la Cortinada défilement automatique.
    Les Mystères Glorieux.
Pierre reconnaît que Jésus est le Messie.
- Refrain - Que vive mon âme à te louer, Tu as posé une lampe
La Tour Eiffel L’Arc du Triomphe L’Île de la Cité
Il est difficile de voyager en Italie sans être attiré par la visite des églises que ce soit par conviction religieuse ou sur un plan artistique.
Notre Dame des Sablons À Aigues Mortes dans le Gard.
Rome : Basilique St -Pierre
Le vrai nom de Isola dei Pescatori est Isola Superiore dei Pescatori car elle a été la première à être habitée. En 1627 dans un décret épiscopal.
Les 7 Merveilles du Monde
Balade dans le Paris médiéval
Églises remarquables.
Proposé par Jackdidier avec clichés personnels. BRUXELLES Capitale Belge et Européenne Depuis la Grand Place découverte des monuments et richesses du.
d’envoyer des ouvriers mais les ouvriers
Notre-Dame de Paris Notre-Dame de Paris, ou simplement Notre-Dame pour les Parisiens, est la cathédrale de l’archidiocèse catholique de Paris. Notre-Dame.
Cliquer à votre rythme. Continuons la visite par les Bains de l ’ hôtel Gellert qui sont les plus beaux de Buda et les pr é f é r é s des curistes car.
Personne n’allume une lampe pour la mettre dans un lieu caché ou sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, afin que ceux qui entrent voient la.
La NOTRE-DAME DE PARIS. Notre-Dame de Paris, ou simplement Notre-Dame pour les Parisiens, est la cathédrale de l’archidiocèse catholique de Paris.Notre-Dame.
Les Monuments de Paris. Les Invalides C’est un musée militaire de France Napoléon est enterré sous le dôme en or C’est toujours une maison de retraite.
Lilymage présente.
Transcription de la présentation:

Lilymage présente

France

L’Eglise de la Madeleine, située à Paris, offre à travers la rue Royale, une superbe perspective sur la place de la Concorde. La façade en forme de temple grec est en parfaite harmonie avec le Palais Bourbon qui lui fait face de l’autre côté de la Seine. La construction de cette église n’a pas été sans poser de problèmes. Elle a commencé en 1764 sous Louis XV et sur des plans qui rappelaient l’église des Invalides avec un dôme surmontant l’édifice en forme de croix latine. Cependant, la construction à peine commencée est détruite. Les travaux reprennent en 1777 mais sont interrompus durant la Révolution et c’est seulement en 1806 que Napoléon confie à Vignon la tâche de transformer cet édifice en temple à la gloire de sa Grande Armée. Faute d’argent, les travaux sont stoppés en 1811.

Après le désastre de la campagne de Russie en 1812, Napoléon renonce au temple de la Gloire et revient au projet initial d’une église : « Que ferons-nous du temple de la Gloire ? » dit-il à l’un de ses proches et il ajoute « nos grandes idées sur tout cela sont bien changées… C’est aux prêtres qu’il faut donner nos temples à garder, ils s’entendent mieux que nous à faire des cérémonies et à conserver un culte. Que le Temple de la Gloire soit désormais une Eglise : c’est le moyen d’achever et de conserver ce monument ». Après avoir connu encore des périodes d’arrêt dans l’avancement des travaux, dues à des problèmes d’argent, l’église de la Madeleine est achevée en 1842. Elle est consacrée le 9 Octobre 1845 par Mgr. Affre, archevêque de Paris. Elle est construite sur le même plan néo-classique que le Panthéon des Grands Hommes; avec tant de statues, elle s’apparente à un musée de sculptures. La semi-obscurité de la nef et l’absence de chapelles en font, effectivement, un sanctuaire atypique. Uniforme et grandiose, la Madeleine mérite une visite détaillée.

Façades latérales de l’église et détail du haut d’une colonne.

Sous le fronton, apparaît la dédicace latine :D. O. M. SVB. INVOCAT S Sous le fronton, apparaît la dédicace latine :D.O.M. SVB. INVOCAT S. MAR. MAGDALENAE (Au Dieu tout puissant et très grand, sous l’invocation de Sainte Marie-Madeleine). Le fronton a été sculpté par Henri Lemaire (1789-1880). Au jugement dernier, le Christ apparaît entouré de deux anges : à sa gauche (notre droite) l’archange Saint-Michel chasse les réprouvés, personnifiés par les Vices. De l’autre côté, ce sont les Vertus qui conduisent les élus. Singularité de la composition, Marie-Madeleine est agenouillée à droite, avec les réprouvés; elle exprime ainsi la repentance qui est une constante du programme iconographique. Certains contemporains trouvèrent que Marie-Madeleine avait une allure impudique. Lemaire acheva ce haut-relief en 1833 et donna la maquette au musée de Valenciennes plutôt qu’à Louis-Philippe qui l’avait demandée. L’affaire du fronton avait beaucoup préoccupé les milieux officiels et artistiques, sa réalisation devait être l’une des démonstrations les plus évidentes de la politique culturelle de la Monarchie de Juillet.

Les portes de la Madeleine sont exceptionnelles par leurs dimensions qui les rendent plus grandes que la porte de bronze de Saint-Pierre de Rome, et, par leur légèreté due à une fonte très savante. La porte est constituée d’un contre chambranle , une corniche à denticules porte le relief d’une imposte, partie fixe où commence l’illustration du Décalogue. Triqueti y a figuré Moïse portant les Tables de la loi aux Hébreux; le prophète sort du cadre et domine les deux premières évocations des Dix Commandements. Les huit autres sont figurés dans les panneaux carrés entourés de clous des deux vantaux. Le sculpteur évita ainsi le compartimentage trop serré du baptistère de Florence.

Détail du relief de l’imposte au-dessus de la porte d’entrée principale de l’église.

L’effet coloré de cette mosaïque de Charles-Joseph Lameire ( 1832-1910), située au dessus du maître-autel, est assez singulier mais respecte l’alternance des tons chauds et froids de tout l’édifice. Le Christ de la Résurrection apparaît dans toute sa gloire, au centre, offert à l’adoration de ses premiers disciples et de ceux qui ont évangélisé la Gaule, auréolés sur un fond d’or. Ils sont séparés par quelques palmiers. Sous les pieds du Christ le texte qui rappelle le début de la loi salique. A sa droite, des saints dont Marie-Madeleine.

Marochetti mit 12 ans à sculpter le « Ravissement de sainte Marie-Madeleine » Ce groupe occupe le retable d’un autel monumental dont la blancheur est relevée par les ors de la somptueuse garniture d’autel d’époque Restauration et des deux reliefs où apparaît le Christ, à l’antependium et à la porte du tabernacle. Selon la tradition , la Sainte aurait terminé sa vie en Provence, à la Sainte-Baume. Là, des anges venaient la soutenir dans ses extases, lorsque son âme quittait la terre et entrainait son corps vers les cieux. En 1781, Louis XVI avait fait extraire un fragment d’os du reliquaire de la Sainte-Baume pour l’offrir au duc de Parme. L’idée de transformer ce retable en terrasse de sculpture vient d’Italie.

Cette mosaïque, que l’on voit dans la nef, a été terminée en 1893, sous le pontificat de Léon XIII, François Richard étant archevêque de Paris et Almyre le Rebours, curé de cette paroisse. Elle a été conçue et composée par Charles-Joseph Lameire et exécutée par Auguste Guilbert-Martin.

Les sculptures intérieures sont très assorties avec le style extérieur de l’église.

Le grand orgue de Cavaillé-Coll (1846) fait de la Madeleine un des lieux privilégiés de la musique à Paris. En harmonie avec l’architecture, ce sont quatre ordres corinthiens superposés, à colonnes et pilastres cannelés qui ornent et soutiennent la porte, la tribune et les deux jeux de tuyaux .

(Louis-Charles-Auguste Couder) 1791-1873 Fresques insérées dans des « lunettes » sur le pourtour intérieur de l’église. « Le repas chez Simon » (Louis-Charles-Auguste Couder) 1791-1873 « Sainte Marie-Madeleine au Sépulcre » (Léon Cogniet) 1794-1880. « Mort de sainte Marie-Madeleine » (1840) (Emile Signol) 1804-1892.

« La conversion de sainte Marie-Madeleine » (Jean-Victor Schnetz) « Sainte Marie-Madeleine en prière visitée par les anges » (1840) (Abel de Pujol ) 1785-1861. « Sainte Marie-Madeleine, témoin de la mort de Jésus » (1841) (François Bouchot) 1800-1842. « La conversion de sainte Marie-Madeleine » (Jean-Victor Schnetz) 1787-1870

« Le baptême du Christ » est l’un des chefs-d’œuvre de François Rude (1784-1855). Commandé en 1835, le groupe fut installé en 1843 après que le sculpteur eut modifié le geste du Baptiste qui dissimulait le visage du Christ dans l’esquisse du Louvre. Conformément à la tradition, Rude a représenté un ange agenouillé, qui équilibre la masse de saint Jean, et poursuivi l’iconographie angélique si riche de la Madeleine.

« Sainte-Clotilde » sculptée par Antoine-Louis Barye (1795-1875) a été commandée en 1835 et achevée sept années plus tard. Là encore, la tradition chrétienne française ne donnait guère de renseignements sur l’épouse de Clovis. Avec son diadème royal et son air pensif, la sainte exprime pourtant très subtilement son attente de la conversion des Francs et l’antériorité de sa foi.

« Saint Vincent de Paul » a été créée par le sculpteur italien Nicolas-Bernard Raggi (1798-1858). L’artiste montre le fondateur des Lazaristes tenant un enfant par la main; il en réchauffe un autre contre sa poitrine et se hâte pour aller secourir des indigents. Raggi a réalisé un portrait exact et saisissant du saint dont l’image authentique avait été gardée par les Lazaristes.

« La Vierge à l’enfant » a été sculptée par Charles-Emile-Marie Seurre (1798-1858). Il combine deux thèmes : le serpent foulé au pied par l’Immaculée Conception et la destruction des idoles. En effet, Jésus prend appui sur les ruines d’un temple de Jupiter.

La statue de « La Bienheureuse Jeanne d’Arc » est antérieure à la canonisation de l’héroïne médiévale. Les « jeunes filles » de la paroisse et le clergé se cotisèrent en 1909 pour la faire représenter par l’un des sculpteurs les plus prisés de l’époque; ils acquirent un exemplaire de la guerrière inspirée par le Ciel que Raoul Larche (1860-1912) proposait aux églises de France.

La statue de « Saint Augustin » est l’œuvre d’Antoine Etex (1808-1888) qui a montré le Père de l’Eglise s’apprêtant à écrire alors que son pied droit foule le livre des hérésies donatistes et pélagiennes qu’il combat.

Cette église de la Madeleine recèle encore beaucoup de trésors à contempler aussi bien à l’extérieur, où sont sculptés dans la pierre tous les apôtres de Jésus, qu’à l’intérieur où sont accrochés de superbes tableaux. Alors, si vous passez par Paris, ne vous laissez pas décourager par l’escalier qu’il faut grimper pour aller contempler les trésors que recèle cet édifice. Et , peut-être aurez-vous la chance de pouvoir assister à un concert, ce qui serait un souvenir inoubliable. Pour terminer, je vous offre quelques vues sur l’environnement de cette église qui sont incontournables pour les amoureux de cette splendide ville qu’est Paris.

Qui ne connaît pas, au moins de nom, le célèbre restaurant de la rue Royale ?

Le ministère de la Marine qui fait l’angle de la rue Royale et de la place de la Concorde. A la diapositive suivante, vous aurez une vue partielle de la place de la Concorde avec une perspective sur le Palais Bourbon, le dôme des Invalides et le pont de la Concorde sur la Seine.

Conception et réalisation de Liliane CAVALLARI. Photos personnelles. Informations prises sur place. Musique : Agnus Dei de I. Mivruni et les 500 choristes. Janvier 2008.

AU REVOIR