L’antienne d’ouverture donne le ton: « Seigneur, tu aimes tout ce qui existe…Tu fermes les yeux sur les péchés des hommes. » Parce qu’il nous aime, Dieu nous appelle à « revenir » à lui. Ainsi toute démarche de conversion va de pair avec une profession de foi dans l’amour de Dieu.
Nous convertir, c’est regarder le Christ qui regarde le Père. C’est aussi le voir prendre sur lui nos péchés pour nous offrir à la grâce de Dieu au cœur de son Église. Dieu nous rejoint dans le Christ et nous rejoignons le Christ dans l’Église qui nous exhorte à ne pas vivre en Carême les uns sans les autres.
Heureux temps de Carême. Heureuse Parole qui nous est adressée par le Seigneur. C’est lui qui nous supplie, de toute sa tendresse : « Revenez à moi de tout votre cœur. » Comme un Père, il nous attend, il nous désire, il nous espère. Le Carême est le temps de redécouvrir sa tendresse, sa miséricorde, son amour.
Saint Paul nous en supplie, lui aussi: « Laissez-vous réconcilier avec Dieu. » Laissez-vous aimer, tels que vous êtes!
Jésus dans l’évangile, nous invite à vivre en belle intimité avec ce Dieu qui nous aime : l’aumône, la prière, le jeûne ont pour valeur l’amour que nous y mettons… Tel est le chemin de la vraie vie.
L’AUMÔNE
LE JEÛNE
LA PRIÈRE
Je suis semblable aux cendres Seigneur, à ces poussières grises et mortes, lorsque j’ouvre à la jalousie qui refroidit mon amitié, lorsque je permets à l’égoïsme de gonfler en moi, de remplir toute la place en mon cœur jusqu’à empêcher de penser aux autres, lorsque je laisse s’éteindre ma confiance en toi !
Je ne suis pas uniquement cendres Seigneur! Sous mes cendres, tu le sais, toi qui me connais, dorment des braises attendant d’être animées.
Seigneur, allume mes braises pour qu’à nouveau brûle, vive et joyeuse, la flamme de mon amour pour toi et pour mon prochain !
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