« Création de valeur » et partage des richesses

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Transcription de la présentation:

« Création de valeur » et partage des richesses Aux sources de la crise À la racine des solutions

Promenade dans le jardin français : bonnes questions, bonnes réponses Valeur et richesse Aux sources de la crise, à la racine des solutions : « création de valeur » et partage des richesses Aux sources de la crise : « Création de valeur », de quoi parle-t-on ? Profil du capitalisme « néo libéral » À la racine des solutions : Le transfert de valeur du salariat vers le capital Le partage des richesses créées Promenade dans le jardin français : bonnes questions, bonnes réponses

Création de valeur (ou de richesse), de quoi parle-t-on ? Valeur et richesse Création de valeur (ou de richesse), de quoi parle-t-on ? Pour les actionnaires « Création de valeur » = augmentation de la valeur boursière ou du prix de cession de l’entreprise Pour la société Valeur = richesse créée par l’activité sociale ► Valeur ajoutée (VA) = Production (CA) – consommations intermédiaires (biens et services incorporés à la production) ► Produit intérieur brut (PIB) = Somme des VA de toutes les entreprises d’un pays Donc débat sur la génération et l’affectation des ressources

Valeur et richesse Aux sources de la crise Profil du capitalisme « néo libéral » depuis le tournant des années 80

Retour sur 30 ans en 3 points Valeur et richesse Retour sur 30 ans en 3 points Après l’expansion de l’après-guerre, les années 70 Rapport de forces favorable aux salariés (pouvoir d’achat, emploi, protection sociale) Effritement des profits et des gains de productivité ; maturité des grandes technologies Les années 80 : le tournant libéral Reagan, Thatcher font partout des émules Politiques de déréglementation généralisée et premières grandes défaites sociales (contrôleurs aériens aux USA en 1981 ; mineurs en GB en 1985) Les années 90 et 2000 : Mondialisation marchande et globalisation financière Extension des marchés à l’Est, en Russie, en Chine, et aussi par privatisation des services publics

Les années Reagan, Thatcher, Mitterrand & Co Valeur et richesse Les années Reagan, Thatcher, Mitterrand & Co Moyens : revenir sur les acquis et conquêtes de la période précédente Modifier le partage de la valeur ajoutée au détriment des salariés Abaisser le coût du travail et hausser la productivité Faire sauter les verrous de la protection sociale Politique fiscale en faveur des hauts revenus But : élargir le champ d’action économique, social et géographique du profit

Les années Bush & Co : l’âge d’or du profit et de la finance Valeur et richesse Les années Bush & Co : l’âge d’or du profit et de la finance Envol des profits et des cours boursiers Déréglementation financière Multiplication des sociétés financières non réglementées, à côté des banques (elles-mêmes concentrées*) Gonflement de l’industrie financière et des produits risqués, complexes, opaques et donc dangereux Absorption et auto alimentation des capitaux et liquidités abondantes par les circuits financiers Essor de la consommation par endettement Creusement des déficits US Couverts par les émissions de Bons du Trésor US Par les placements des économies dites émergentes (BRIC : Brésil, Russie, Inde, Chine … et d’autres) 5 banques américaines d’investissement dominaient le marché jusqu’à la crise : Bear Sterns, Lehman Brothers, Goldman Sachs, Merryl Linch et Morgan Stanley

Nouveau modèle, nouveaux leviers Valeur et richesse Nouveau modèle, nouveaux leviers Transfert considérable de richesse produite Restriction de la part salariale dans la VA En même temps que des gains de productivité (ralentis) Accroissement rapide des inégalités Ponction de l’épargne (surtout aux USA) Soutien de la consommation (et de l’investissement) par l’endettement (via des taux d’intérêt faibles) titrisable Endettement des ménages aux USA par exemple : 60% du revenu disponible en 1975 170% en 2008, palliant la baisse de pouvoir d’achat De 2003 à 2008 : +25% de travailleurs pauvres (aux revenus inférieurs à la moitié du salaire médian) dans le monde

Valeur et richesse Essor rapide de la rentabilité des firmes globalisées ; Sociétés financières : 30% de rentabilité aux USA ! Source : US Department of Commerce, BEA, National Economic Accounts La crise : quelle crise ? Comment ? Pourquoi ? Jusqu'à quand ?

Valeur et richesse En 2007, un système financier « alternatif » 2 fois plus gros que le système bancaire US 120% 60% 40% 60% Source : Brender & Pisani, Fed, FMI, Hedge Fund Research La crise : quelle crise ? Comment ? Pourquoi ? Jusqu'à quand ?

Valeur et richesse En arrière-fond : depuis 50 ans érosion du rythme de croissance et des gains de productivité Source : Eurostat, OCDE, FMI, M. Aglietta (Le Monde 18/05/10)

Valeur et richesse Conclusion : profil du capitalisme « néolibéral » depuis les années 80 – non démenti par la crise Baisse de la part des salaires (dans la VA des entreprises ou le PIB par pays) Hausse du taux de profit (bénéfice / capitaux) Diminution relative du taux d’investissement (FBCF / VA) Forte augmentation de la part des dividendes

Valeur et richesse Mise en perspective historique de la crise actuelle : Où la situer dans l’onde longue du capitalisme ? Automne ou hiver du cycle ?

À la racine des solutions Valeur et richesse À la racine des solutions Transfert de valeur et partage des richesses créées

Valeur et richesse Part des salaires dans le PIB avant la crise : - 10 points Transfert global de richesse estimé en 20 ans : 20 000 Md € Source : Dew-Beker & Gordon, Base de données Ameco (Com. européenne) Source : Comptes rétropolés INSEE, base de données Ameco

Valeur et richesse Endettement privé : substitut du pouvoir d’achat, désormais relayé par la dette publique Source : données trimestrielles Banque de France, BCE

Valeur et richesse Analyse du cas français : pour les grands groupes envol des profits et de la rentabilité * RBE / capitaux engagés (ROCE, Return on Capital Employed) des 215 premiers groupes français non financiers, hors France Télécom et Vivendi (SBF 250) Source : R. du Tertre et Y. Guy, Revue de l’Ires, 2009, 3e trimestre

Valeur et richesse Taux de profit : depuis les fastes années 80 hausse aux USA et en Europe, dont la France bien placée Source : Michel, Husson, note sur le taux de profit (déc. 2009) ; données de comptabilités nationales Finie, la Crise ?

Valeur et richesse Profits en croissance mais relativement peu réinvestis : où sont-ils donc allés ? Capitaux disponibles - Dividendes - Consommation de luxe - Spéculation financière Retournement 1973-75 Source : données tous secteurs Ameco (com. européenne) traitées par M. Husson Taux de marge = résultat d’exploitation/VA ou équivalent ; taux d’investissement = FBCF/VA

Valeur et richesse Dépression salariale et inflation boursière creusent partout les inégalités Source : Atkinson, Piketty, Saez (2009), Dow-Jones, Ameco Calculs M. Husson (IRES, mai 2011) * Demi-somme de l’indice Dow Jones (déflaté par l’indice du prix du PIB) et de la part des profits dans la valeur ajoutée, après centrage et réduction des 2 variables. Source : Bourguignon & Morrisson (2002), Milanovic (2009, 2010) in M. Husson (IRES n°130, mai 2011) * Indicateur global d’inégalité calculé sur l’ensemble des habitants de la planète en les classant selon leur revenu individuel

Valeur et richesse Depuis 2009 : relance des marges et bénéfices, effondrement des investissements Source : OCDE, Eurostat (moyennes annuelles en % de la VA)

Valeur et richesse Spéculation financière : toujours en forme avec les dérivés et d’autres produits (Hedge funds, ETF*) Dérivés de crédit Dérivés de taux Source : BRI, BlackRock, Hedge Fund Research (juin 2011) * ETF, ETN, ETP, ETC, ETV : Exchange Traded Funds, Notes, Products, Commodities, Vehicles

La crise, quelle crise (pour la finance) ? Valeur et richesse La crise, quelle crise (pour la finance) ? Inversion des facteurs après la crise : - Actions des émergents - Dettes souveraines des avancés Source : Mac Kinsey Global Institute

PIB de la zone € : environ 9 500 Md€ (12 000 Md$) Valeur et richesse Perte de croissance due à la crise : 6-8 points environ 900 Md$ (750 Md€) qui ne seront pas comblés PIB de la zone € : environ 9 500 Md€ (12 000 Md$) Source : OCDE, calculs M. Husson

Valeur et richesse Transfert de dette privée à l’Etat : l’explosion… et une bonne affaire pour les banques ! USA Depuis 2008 + 4 700 Md$ Zone € (à 17) Depuis 2008 + 1 400 Md€ Source : FMI, Perspectives de l’économie mondiale (juin 2011)

Fonds renfloués Marges étoffées Valeur et richesse Mécanisme global de transformation de la dette privée en dette publique (socialisation des pertes) Banques privées Etat & Banques centrales Fonds injectés (contre actifs toxiques) Dépenses fiscales* Baisse des recettes - Fonds renfloués Marges étoffées + Emprunts (dette) Intérêts (déficit) * Dépenses fiscales = niches fiscales recensées et déclassées

Valeur et richesse Banques européennes : très exposées aux risques souverains, qui entraîneront inévitablement les banques locales Grèce 60 Md€ + Belgique + Espagne + Italie 200 Md€ + Irlande + Portugal 80 Md€ + Banques locales 300 Md€ Source : FMI (Rapport sur la stabilité financière, septembre 2011)

Promenade dans le jardin français Valeur et richesse Promenade dans le jardin français Quelques éléments d’approche concrète

Bénéfices et dividendes (maintenus) du CAC 40 : ça va, merci ! Valeur et richesse Bénéfices et dividendes (maintenus) du CAC 40 : ça va, merci ! * CAC 40 reconstitué au périmètre 2010 (source : Investir, mars 2011)

Valeur et richesse « Création de valeur » pour les actionnaires du CAC 40 : près de 260 Md€ de 2006 à 2010, malgré la crise CAC 40 (en Md€) 2006 2007 2008 2009 2010 2011p Capitalisation boursière * 1 230 1 417 805 996 1 002 800 Variation de la capitalisation +321 +187 -612 +191 +6 -202 + Dividendes perçus 39 41 35 36 40 + Rachat d'actions 7 13 11 1 3 - Augmentation de capital -9 -14 -10 -24 -4 = « Création de valeur » 358 227 -576 204 45 -174 Cumul 585 9 213 258 84 * Moyenne du mois de clôture Source : étude Ricol Lasteyrie (2011)

Valeur et richesse Mais aussi nettoyage par la crise : défaillances d’entreprises toujours élevées ! 200 000 emplois menacés sur 2011 Source : Coface, Xerfi Risk basé sur les défauts d’entreprise (procédures de règlement ou liquidation judiciaire)

Valeur et richesse Investissement et perspectives : toujours faibles et orientés vers le bas Source : Banque de France et Insee, enquêtes mensuelles (juillet 2011), Xerfi

Valeur et richesse Climat des affaires : morose depuis début 2011 Mises en chantier : en baisse drastique depuis 2008 Source : Banque de France et Insee, enquêtes mensuelles , Moniteur du BTP, Xerfi

Valeur et richesse Impact de la crise : tassement de l’évolution des salaires et du revenu en France Évolution du SMPT (masse salariale totale / population salariée totale) y compris primes diverses Évolution du SMB (ensemble des salariés) Évolution du RDB Sources : Comptabilité nationale, Dares, Insee (étude, mai 2011)

Valeur et richesse L’inflation reprend, les salaires freinent, donc le pouvoir d’achat baisse, l’épargne et la consommation aussi Source : données Insee, Banque de France

Valeur et richesse Partage du temps de travail : la preuve par les heures supplémentaires et les exonérations 779 M€, soit + 16% par rapport à T1 2008. Coût annuel = 4,5 Md € 186 M d’H. sup. au T2 2011 soit 400 000 ETP = emplois perdus depuis T1 2008 Source : Acoss (Urssaf), Eurostat (enquête EFT)

Valeur et richesse Niches fiscales (recensées et déclassées) : environ 145 Md€, soit 95% du déficit annuel de l’Etat Source : Alternatives économiques (septembre 2011) ; Katia Weidenfeld : À l’ombre des niches fiscales (Economica 2011) ; Projet de loi de finances 2011 (Assemblée nationale)

Poser les vraies questions, c’est y répondre ! Valeur et richesse Poser les vraies questions, c’est y répondre ! Confiscation de la valeur par le profit Taxation des dividendes Fiscalité fortement progressive Suppression de la TVA, des exonérations patronales et niches sur les hauts revenus Répartition des richesses Augmentation des minima, salaires et retraites Baisse du temps de travail Premier pas : Basculer 5 points de VA vers les salaires = 100 Md€ Investissement pour les besoins sociaux Système bancaire public et contrôlé Entraves à la spéculation financière (dette) Investissements publics et sociaux Contrôle étroit du crédit (taux différenciés) Avec un droit de regard et de contrôle reconnu pour les salariés, les usagers et les consommateurs