Exposé de Léa, Ludivine et Manon Mirabeau Exposé de Léa, Ludivine et Manon
Naissance: Honoré Gabriel Riquetti, comte de Mirabeau ; plus communément appelé Mirabeau est né le 9 mars 1749 au Bignon-Mirabeau, en France. Il est le cinquième enfant de la famille et second fils de Victor Riquetti, marquis de Mirabeau, et de Marie-Geneviève de Vassan. Il est issu d’une famille de noblesse provençale. Selon Victor Hugo, il serait né avec un pied tordu, deux grandes dents et une tête énorme, il est hydrocéphale (anomalie neurologique sévère). Le pauvre surnom de se jeune enfant était « laideur grandiose et fulgurante ». Avant de présenter l’enfant à son père la nourrice le prévenu de son horrible laideur et l’accoucheur lui expliqua qu’il aura beaucoup de mal à s’exprimer. A l’âge de 3 ans, il fut défiguré par une petite vérole (variole : maladie contagieuse et infectieuse) mal soignée. Lors de toute son enfance, son père qui n’avait guère d’affection pour lui, le bâter.
Origine: Il est surnommé « Monsieur l’ouragan » Mirabeau appartient à la classe de la noblesse (provençal), c’est un comte avant la révolution. Mirabeau a souffert de l’absolutisme avant 1789 car son père demandait régulièrement des lettres de cachets au Roi, mais aussi en ne devenant pas célèbre par ses livres. Il est opposé à la monarchie absolue mais est favorable au maintien de la monarchie car il veut laisser au roi un certain pouvoir. On a jeté les cendre de Mirabeau aux égouts car on a appris que il avait des relations avec le roi ce qui n’a pas plus au peuple de Paris, sa sépulture est profanée…
Fonction: Il est écrivain et dénonce l’absolutisme mais ne sera reconnu qu’à la Révolution. Il est élu à Aix comme représentant du tiers état aux Etats Généraux. Il est dans la salle du Jeu de Paume. C’est lui qui lancera la célèbre phrase « Nous sommes ici par la volonté du peuple et nous n’en sortirons que par la force des baïonnettes ». Mirabeau combat la monarchie absolue et lance une phrase sur la liberté: « La liberté la plus illimitée est à mes yeux un droit sacré ». Il voudrait devenir ministre de la monarchie constitutionnelle et il fait payer ses services.
Mort: Son père le fait arrêter à plusieurs reprise à Vincennes. Mirabeau fut condamné à mort par contumace (état de celui qui, prévenu dans une affaire criminelle ne se présente pas devant la cour d’assise) puis extradé et emprisonné au château de Vincennes de 1777 à 1780.