PROVERBES AFRICAINS
Quand l’éléphant trébuche, ce sont les fourmis qui en pâtissent. Une mer d’huile ne donne pas de loup de mer.
Le chien a beau avoir quatre pattes, il ne peut emprunter deux chemins à la fois. Traverse la rivière avant d’insulter le crocodile.
Le tronc d’arbre a beau séjourner dans le fleuve, il ne se transformera pas en crocodile.
Le fleuve fait des détours parce que personne ne lui montre le chemin. Quand on n’a qu’une lance, on ne s’en sert pas contre un léopard.
Dieu n’a fait qu’ébaucher l’homme. C’est sur terre que chacun se crée. Le drapeau suit la direction du vent.
On n’est pas orphelin d’avoir perdu père et mère, mais d’avoir perdu l’espoir…
Un homme qui se noie s’agrippe à l’eau. Suivez les abeilles et vous mangerez le miel.
Peu importe la direction du vent, le soleil va toujours où il doit aller. La branche ne se cassera pas dans les bras du caméléon.
Là où le cœur est, les pieds n’hésitent pas à y aller ! Tous les blancs ont une montre, mais ils n’ont jamais le temps
Le bruit du fleuve n’empêche pas le poisson de dormir. Le bœuf ne se vante pas de sa force devant l’éléphant.
Sur quelque arbre que ton père soit monté, si tu ne peux grimper, mets au moins la main sur le tronc.
Quand tu marches, le pagne dure ; quand tu es assis, le pagne s’use. Ce n’est pas à toute oreille percée qu’on met des anneaux d’or.
La main de celui qui demande est toujours en dessous de la main de celui à qui il demande.
Ne te lasse pas de crier ta joie d’être en vie, et tu n’entendras plus d’autres cris. L’homme a inventé la montre, mais Dieu a inventé le temps.
La figue ne tombe jamais en plein dans la bouche. L’eau chaude n’oublie pas qu’elle a été froide.
Ce n’est pas parce que c’est dur qu’on n‘ose pas, mais mais c’est parce que l’on n’ose pas que c’est dur. L’oreille n’est jamais plus grande que la tête.
On n’achète pas un bijou non dépouillé de son emballage. Bouche de miel, cœur de fiel.
Le léopard ne se déplace pas sans ses tâches. La chèvre broute là où elle est attachée.
Si tu as de nombreuses richesses, donne ton bien Si tu as de nombreuses richesses, donne ton bien. Si tu en as peu, donne ton coeur
Un vieillard qui meurt, c’est comme une bibliothèque qui brûle. Pour qu’un enfant grandisse, il faut tout un village.
Qui dit « Bonjour Madame » dit« Au revoir l’argent. » Là où la hache va, c’est pour couper du bois. Musique : Bantous de la Capitale – Makambo Mibale Illustrations : CD de cliparts de Micro Application