Conseils de l’ICMM sur la mesure du soutien communautaire

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Transcription de la présentation:

Conseils de l’ICMM sur la mesure du soutien communautaire Objectif de cette diapositive : Diapositive de titre pour la session sur la mesure du soutien communautaire Notes pour l’animateur : Cette session est conçue pour être utilisée par les professionnels des relations communautaires qui sont : des novices dans la pratique des relations communautaires ; des novices aux concepts et approches de la compréhension et de la mesure du soutien communautaire ; et/ou nouveaux à la « Boîte à outils : comprendre les relations entre l’entreprise et la communauté » de l’ICMM. Afin de mener cette session avec succès, il vous faut les éléments suivants : un tableau de papier avec des feuilles et des marqueurs ; suffisamment d’espace pour déplacer les participants sans interruption d’un point à un autre (voir diapositive 35) ; l’accès à la version électronique de la Boîte à outils et des copies imprimées de l’Annexe E. Il est prévu que cette session dure environ 2,5 à 3 heures, exercices inclus. Cette présentation contient des diapositives « masquées » qui sont des doublons des diapositives qui les précèdent. Ne les effacez pas ! En raison des limites associées à la longueur du script dans la section « notes », le texte explicatif est parfois réparti sur plusieurs diapositives. C’est pour cela que certaines diapositives et images sont répétées, mais le texte des notes est différent. Vos participants ne verront pas ces diapositives masquées et vous pourrez voir l’intégralité du script. Conseils de l’ICMM sur la mesure du soutien communautaire Audience B : Formation détaillée pour les professionnels des relations communautaires

Buts et objectifs de cette session Dans cette session, nous allons aborder : Qu’est-ce que le soutien communautaire et pourquoi est-il important pour l’activité commerciale ? Le cadre de l’ICMM pour la compréhension et la mesure du soutien communautaire Conseils sur la mise en œuvre de la boîte à outils et le processus d’évaluation Orientation vers d’autres conseils pertinents. Objectif de cette diapositive : présenter les objectifs et le champ de cette session de sensibilisation. Points principaux : L’objectif de cette session est de fournir un aperçu de la « Boîte à outils : comprendre les relations entre l’entreprise et la communauté » de l’ICMM, et en particulier du processus d’évaluation qui s’y trouve. Elle fournit des conseils sur les points suivants : Qu’est-ce que le soutien communautaire (en tant que concept générique) et pourquoi est-il important pour l’activité commerciale ? Déployer le cadre de l’ICMM sur la compréhension et la mesure du soutien communautaire. Guider le personnel des relations communautaires dans l’utilisation de la Boîte à outils et le processus d’évaluation qui s’y trouve. Orienter vers des conseils pertinents sur ce sujet. La valeur de cette formation est que bien que l’importance du soutien communautaire pour une opération ou un projet soit de plus en plus prise en compte, il existe peu de consensus ou de clarté sur ce que signifie le soutien communautaire dans la pratique et comment le mesurer. Cette session vise à combler ce manque.

Exercice : entendre vos opinions Que signifie l’expression « soutien communautaire » pour vous ? Comment mesureriez-vous le soutien communautaire ? Objectif de cette diapositive : Guider les participants à travers un exercice dans lequel ils explorent leur propre compréhension de ce qu’est le soutien communautaire, et comment ils peuvent le mesurer de manière sensible. Activité : Cette activité implique de poser deux questions à vos participants : Que signifie l’expression « soutien communautaire » pour vous ? Comment mesureriez-vous le « soutien communautaire » ? Instructions pour l’animateur : Utilisez une des deux approches suivantes : divisez le groupe en paires, ou faites un « tour de salle », où chaque personne répond tour à tour à la question posée. Si vous travaillez en paires, donnez leurs 3 minutes pour discuter de la Question 1 entre eux, et obtenez les commentaires de chaque paire. Écrivez les réponses données sur le tableau de papier pour que tout le monde les voie. Si vous utilisez le « tour de salle », demandez à une personne de se porter volontaire pour commencer, et annoncez la direction du flux de réponse (vers la droite ou vers la gauche). L’essentiel est de conserver la direction choisie afin que les gens sachent quand ils devront donner réponse. Ne laissez personne interrompre la personne qui s’exprime. Une fois que vous avez terminé avec la première question, passez ensuite à la Question 2 en utilisant les mêmes méthodes et instructions que pour la Question 1. Vous pouvez vouloir passer à un débat ouvert une fois que les deux questions ont été posées. Pour compléter l’exercice, fournissez un résumé succinct des idées et thèmes principaux qui sont apparus au cours de la discussion. Note spéciale pour l’animateur : si les participants ne se connaissent pas (bien que peu probable), utilisez cet exercice comme une opportunité pour les participants de se présenter avant de répondre aux questions posées.

Qu’est-ce que le soutien communautaire ? En essence, il s’agit l’acceptation, par la communauté, d’une opération minière en son sein, dans le voisinage, la région ou les environs. « Permis social d’exploitation » Le niveau d’acceptation ou d’approbation donné à une opération ou un projet par la communauté locale et les autres parties prenantes Ce permis est en plus des licences officielles, des permis de planification et des permis des agences gouvernementales Le soutien communautaire n’est pas le soutien qu’une entreprise apporte à la communauté. Objectif de cette diapositive : Fournir des éléments d’orientation sur ce que signifie le soutien communautaire, en tant que concept générique en dehors de la définition de la boîte à outil de l’ICMM. Points principaux : Dans sa forme la plus simple, le soutien communautaire peut être entendu comme l’acceptation de la communauté qu’une opération minière se déroule dans la communauté, le voisinage, la région locale et les environs. Une expression très utilisée est celle de « permis social d’exploitation ». Ceci est défini comme le niveau d’acceptation et d’approbation que la communauté locale et les autres parties prenantes donnent à une opération ou un projet et qui permet l’exploitation. Ce permis est en plus des licences officielles, des permis de planification et des permis des agences gouvernementales. Notablement, le soutien communautaire n’est pas le soutien qu’une entreprise fournit à la communauté – bien que le soutien apporté aux communautés (par ex., sous la forme d’avantages provenant du projet) peut susciter le soutien communautaire en faveur des activités de l’entreprise sur le territoire ou dans le voisinage.

Qu’entendons-nous par « communauté » ? un peuplement résidentiel ou physique dans une zone géographique partagée – qui peut comprendre des individus qui partagent des caractéristiques et des intérêts communs, bien que cela ne soit pas nécessairement le cas. Les communautés ne sont pas des unités statiques homogènes. Elles sont hétérogènes et évoluent constamment. Objectif de cette diapositive : Expliquer ce qui est entendu par le terme « communauté ». Points principaux : Le terme « communauté » (dans le contexte de cette formation) est utilisé pour faire référence à un peuplement résidentiel ou physique dans une zone géographique partagée – qui peut comprendre des gens qui partagent des caractéristiques et des intérêts en commun, bien que cela ne soit pas nécessairement le cas . Le point à retenir est que les communautés sont très rarement homogènes. Elles sont hétérogènes composées de groupes et de sous-groupes, qui s’alignent sur des intérêts et des questions différents et changeants. Ces groupes et sous-groupes (et la communauté dans son ensemble) ne sont donc pas statiques et se forment et se reforment en fonction des questions et des intérêts en jeu. Les communautés sont aussi composées de résidents permanents et de travailleurs temporaires.

L’argument commercial en faveur du soutien communautaire Des relations positives entre l’entreprise et la communauté Atteindre vos objectifs commerciaux et parvenir à la réussite opérationnelle Objectif de cette diapositive : Aider à l’orientation du pourquoi le soutien communautaire est important pour l’entreprise – sur toute la durée du cycle de l’opération Points principaux : Dans le monde entier, les compagnies minières reconnaissent qu’il est essentiel de nouer des relations positives avec les communautés si elles veulent atteindre leurs objectifs d’entreprise et assurer le succès de leurs opérations. Le rapport annuel d’Ernst & Young, Business Risks Facing Mining and Metals 2016-2017, a placé la nécessité d’obtenir un permis social d’exploitation à la quatrième place de sa liste des dix principaux défis à relever dans l’ensemble du secteur. Tout manque de soutien communautaire (ou un faible permis social d’exploitation) peut fortement menacer la capacité d’opération d’une entreprise. Bien que la nécessité d’obtenir le « soutien de la communauté » ou un « permis social d’exploitation » soit largement reconnue et débattue au sein de l’industrie minière, cela n’a pas toujours débouché sur une amélioration tangible des relations entre les communautés et les entreprises. En dépit de l’augmentation de l’importance et de l’investissement dans les départements chargés des relations communautaires et les progrès associés dans la gestion de l’implication des parties prenantes et de la performance sociale au cours de la dernière décennie, bien souvent l’objectif de parvenir à des relations fortes et saines entre les entreprises minières et les communautés hôtes ne s’est pas réalisé, et ces relations s’avèrent même, dans le pire des cas, conflictuelles. De plus, contrairement à d’autres difficultés identifiées dans le rapport d’Ernst & Young, telles que l’accès à l’eau et à l’énergie, il existe peu de consensus ou de clarté sur ce que le soutien communautaire signifie dans la pratique ou sur la manière de le mesurer. Ce qui est certain, c’est que les activités et le comportement d’une entreprise envers les communautés hôtes ainsi que le contexte dans lequel elle intervient sont des facteurs fondamentaux pour déterminer si, et dans quelle mesure, les communautés locales apportent leur soutien à un projet particulier ou à une exploitation spécifique et pour définir la qualité de cette relation. (Notes : 1 de 2) Le soutien communautaire est largement considéré comme important, mais il existe en général un manque de clarté sur la manière d’y parvenir et de le mesurer.

Introduction de la Boîte à outils et du processus d’évaluation

Introduction de la Boîte à outils Cette Boîte à outils aide les entreprises du secteur minier et des métaux : à comprendre les facteurs qui influencent le soutien communautaire et à mesurer son niveau ; à visualiser les niveaux de soutien communautaire parmi les parties prenantes et à structurer leur approche des relations communautaires et à identifier des moyens de changer les stratégies et approches existantes. Objectif de cette diapositive : Présenter les objectifs de la Boîte à outils : comprendre les relations entre l’entreprise et la communauté Présenter le public cible de cette boîte à outils. Points principaux : Compte tenu du contexte décrit dans la diapositive 4 (c.-à-d. l’importance du soutien communautaire, et pourtant un manque de conseil sur la manière de mesurer ce soutien), l’ICMM a créé une Boîte à outils pour : aider les entreprises à comprendre les facteurs qui influencent le soutien communautaire et à mesurer le niveau de soutien communautaire dont bénéficient une exploitation ou un projet en particulier ; fournir un outil permettant de visualiser le niveau de soutien communautaire que différentes parties prenantes ou différents groupes de parties prenantes accordent à un projet ou à une exploitation ; permettre aux entreprises d’organiser la manière dont elles abordent les relations communautaires tout en s’appuyant sur les outils et les processus existants ; elle peut contribuer à l’identification de façons de modifier les stratégies actuelles, le cas échéant ; proposer des conseils pratiques sur la manière dont cet outil peut être utilisé pour suivre de près et renforcer le soutien communautaire et, en fin de compte, les relations entre la communauté et l’entreprise. Cette boîte à outils s’adresse avant tout aux personnes qui sont directement impliquées dans la gestion de la performance sociale au niveau des sites dans le secteur minier. Les responsables et les équipes qui travaillent au siège et qui souhaitent comprendre et améliorer les relations de leur entreprise avec les communautés trouveront aussi ce document utile. En outre, la boîte à outils fournira un éclairage à ceux qui cherchent à améliorer les relations avec les entreprises minières, par exemple les organisations non gouvernementales et les organisations communautaires de base.

Pourquoi est-il important de comprendre les niveaux de soutien communautaire ? La compréhension du contexte est un élément essentiel de la planification. Elle contribue à la prise de décisions informées et appropriées de la part de la direction et à établir une base sur laquelle toutes les autres étapes peuvent efficacement se fonder. La boîte à outils de l’ICMM s’aligne sur le cycle P- F-V-A (et impliquer) au niveau des étapes « Planifier », « Vérifier » et « Impliquer ». En comprenant les niveaux de soutien communautaire, vous pouvez planifier pour renforcer les relations et effectuer un contrôle / vérifier les changements dans la santé des relations au fil du temps. L’implication des parties prenantes externes et internes est essentielle au processus d’évaluation. Objectif de cette diapositive : Souligner l’importance de la compréhension des niveaux de soutien communautaire. Comprendre le contexte dans lequel un site opère est un (premier) élément essentiel de la planification. Dans ce cas, comprendre le contexte permet de comprendre les niveaux de soutien communautaire. Ce faire aide à s’assurer de réponses de gestion informées et appropriées et à établir une fondation sur laquelle toutes les autres étapes peuvent efficacement suivre. Cela fournit aussi des points de référence pour effectuer un suivi des relations au fil du temps. La boîte à outils de l’ICMM s’aligne sur une approche de système de gestion standard, le cycle Planifier-Faire-Vérifier-Agir (et Impliquer) (comme montré dans la Figure 9 de la Boîte à outils, page 38). En comprenant les niveaux de soutien communautaire, vous pouvez planifier pour renforcer les relations et effectuer un contrôle / vérifier les changements dans la santé des relations au fil du temps. Les résultats du processus d’évaluation sont alors intégrés dans les étapes « Faire » ou « Agir » du cycle PFVA, tout comme vous le faites pour les résultats d’autres évaluations ou enseignements tirés. L’implication (interne et externe) est la clé du cycle planifier-faire-vérifier-agir, sous-jacente à toutes les étapes du cycle. L’évaluation du soutien communautaire, avec une forte emphase sur l’implication interne et externe, est dont bien en ligne avec cette approche de système de gestion. Référence de la boîte à outils pour le contenu utilisé dans cette diapositive : page 38 de la Boîte à outils. www.icmm.com

Phases principales du processus d’évaluation Comprendre – qu’est ce qu’est le soutien communautaire ? Phase 2 Planifier – Qu’est-ce qui doit être fait en préparation ? Phase 3 Mesurer – quel est le niveau de soutien communautaire actuel ? Phase 4 Évaluer et répondre – pourquoi et comment l’améliorer ? Objectif de cette diapositive : introduire les étapes principales de l’évaluation du soutien communautaire. Points principaux : Pour les objectifs de cette formation, nous nous sommes écartés de la présentation et de l’ordre des sections de la Boîte à outils afin de présenter à la place un processus d’évaluation en 4 phases qui reflète la séquence d’activités dans le processus d’évaluation. Il s’agit des phases suivantes : Phase 1 : Comprendre – qu’est ce qu’est le soutien communautaire ? (Section 1 de la Boîte à outils) Phase 2 : Planifier – Qu’est-ce qui doit être fait en préparation de cette évaluation ? (Section 4 de la Boîte à outils) Phase 3 : Mesurer – quel est le niveau de soutien communautaire actuel ? (Section 2 de la Boîte à outils) Phase 4 : Évaluer et répondre – pourquoi le niveau actuel du soutien communautaire est-il ce qu’il est et comment peut-on l’améliorer ? (Section 3 de la Boîte à outils) Cette partie du processus d’évaluation est composée de 9 étapes. Elles sont réparties sur les 4 phases.

Qu’est-ce que le soutien communautaire ? Phase 1 : Comprendre

Le cadre de l’ICMM pour comprendre le soutien communautaire Le soutien communautaire est influencé par les activités de l’entreprise et ses comportements envers la communauté hôte, et par le contexte dans lequel elle opère. Respect Légitimité Confiance Compati-bilité des intérêts Réputation du secteur Contexte sociopolitique et de gouvernance Questions liées à l’équité et au capital social Objectif de cette diapositive : Présenter les éléments principaux du cadre de l’ICMM pour comprendre et mesurer le soutien communautaire. Points principaux : Comme précédemment mentionné, les activités et les comportements d’une entreprise envers les communautés hôtes, et le contexte dans lequel elle opère, jouent un rôle essentiel dans la détermination du soutien communautaire pour un projet ou une opération donné et la qualité de la relation entre elles. Avec ceci en tête, la boîte à outils de l’ICMM propose que le soutien communautaire peut être compris comme une réflexion ou un résultat positif de quatre facteurs (ou indicateurs) qui reflètent la qualité des relations entre une entreprise et sa communauté hôte. Ces quatre indicateurs se recoupent dans une certaine mesure et s’influencent mutuellement ; ils doivent de ce fait être évalués ensemble. Il s’agit des indicateurs suivants : • la légitimité • la compatibilité des intérêts • le respect • la confiance. (Notes : 1 de 2)

Un résumé des indicateurs 3. Respect 1. Légitimité 4. Confiance 2. Compati-bilité des intérêts Objectif de cette diapositive : Introduire un aperçu des quatre indicateurs.

Indicateur 1 : la légitimité Il s’agit de la ligne de base exigée de tout projet minier pour que ses parties prenantes le considèrent comme légitime. Comprend une combinaison d’approbations formelles et informelles, c.-à-d. : autorisations légales sociétales et acceptation individuelle qui permettent à l’entreprise de développer un projet. 3. Respect 1. Légitimité 4. Confiance 2. Compati-bilité des intérêts Objectif de cette diapositive : Expliquer ce qui est entendu par l’indicateur de légitimité. Points principaux : Les éléments principaux de la LÉGITIMITÉ sont : les autorisations légales ; l’alignement sur les attentes sociétales et l’acceptation individuelle Tout projet ou exploitation doit commencer par assurer sa légitimité afin d’obtenir le soutien des parties prenantes. Le terme « légitimité » renvoie ici à un ensemble d’approbations formelles et informelles, c’est-à-dire aux autorisations légales et sociétales et à l’acceptation individuelle, qui permettent à une entreprise d’exploiter une mine. Comme tous les indicateurs du soutien communautaire, la légitimité s’inscrit sur un éventail de possibilités, qui va dans ce cas de l’illégitimité absolue à la légitimité totale (aux yeux des parties prenantes). Légitimité juridique : l’acquisition de toutes les autorisations légales afin de développer une mine (par ex., permis, accords de concession, permis environnementaux, signature d’une entente sur les répercussions ou les avantages, le cas échéant, etc.). L’obtention de ces permis et le respect de ces exigences constituent la première étape sur la voie de la légitimité. (Notes : 1 de 2)

Indicateur 2 : la compatibilité des intérêts Les relations positives dépendent d’un certain niveau de compatibilité entre les intérêts d’une entreprise et ceux des communautés locales. Les éléments principaux comprennent : les intérêts sont alignés ou complémentaires ; les intérêts ne sont pas mutuellement exclusifs ; les interactions sont considérées comme avantageuses pour tous. Lorsque les intérêts ne sont pas compatibles, les parties peuvent chercher avant tout à empêcher les autres parties de réaliser leurs intérêts au lieu de s’efforcer de trouver des solutions mutuellement avantageuses. 3. Respect 1. Légitimité 4. Confiance 2. Compati-bilité des intérêts Objectif de cette diapositive : expliquer ce qu’il est entendu par l’indicateur de compatibilité des intérêts. Points principaux : Les éléments principaux de la COMPATIBILITÉ DES INTÉRÊTS sont : les intérêts sont alignés ou complémentaires et ne s’excluent pas mutuellement et les interactions sont considérées comme avantageuses pour tous. Fondamentalement, il faut qu’il y ait un certain degré de compatibilité entre les intérêts de l’entreprise et ceux de la communauté pour nouer des relations positives. À cet égard, le terme « compatibilité » recouvre toute une gamme de possibilités, allant d’un alignement total des intérêts à la coexistence d’intérêts divergents, mais complémentaires. Lorsque les intérêts ne sont pas compatibles, les parties peuvent chercher avant tout à empêcher les autres parties de réaliser leurs intérêts au lieu de s’efforcer de trouver des solutions aux problèmes mutuellement avantageuses. Pour que les communautés partagent l’intérêt de l’entreprise à voir le site réussir, elles doivent croire qu’elles tireront de ce succès des avantages susceptibles de compenser ce que le développement du projet leur coûte. De même, pour qu’une entreprise ait elle aussi intérêt à réaliser les intérêts de la communauté, elle droit croire que cela ne l’empêchera pas d’atteindre ses propres objectifs. Référence de la boîte à outils pour le contenu utilisé dans cette diapositive : page 14

Indicateur 3 : le respect Les relations respectueuses sont soutenues par la reconnaissance que tout le monde a une valeur inhérente. Les éléments principaux comprennent : le respect est à la fois un sentiment et un comportement dans les dynamiques interpersonnelles ; les sensibilités culturelles sont essentielles ; il est possible de démontrer le respect des manières les plus simples – au niveau interpersonnel et au niveau de l’entreprise et la communauté, comme : faire ce que l’on a promis de faire ; le partage des informations ; la résolution des problèmes et les prises de décision en commun. 3. Respect 1. Légitimité 4. Confiance 2. Compati-bilité des intérêts Objectif de cette diapositive : explique ce qu’il est entendu par l’indicateur respect. Points principaux : Les éléments principaux du RESPECT sont : les dynamiques interpersonnelles ; les pratiques et frontières culturelles ; le partage des informations et la résolution des problèmes et les prises de décision en commun. Le respect mutuel est une caractéristique fondamentale pour le type de relations qui existe entre une entreprise et la communauté. Cela comprend le respect au niveau individuel (c’est-à-dire des personnes spécifiques) et au niveau du groupe (c’est-à-dire de l’entreprise ou de la communauté). Le respect n’est pas seulement un sentiment, car il a une composante comportementale importante : lorsqu’on respecte quelqu’un, on traite cette personne d’une certaine manière, en s’abstenant d’adopter certains comportements à son égard. Au niveau interpersonnel, il est facile de démontrer le respect des manières les plus simples : se présenter, exprimer une préoccupation sincère pour les intérêts et le bien-être des autres et faire ce que nous disons que nous allons faire. Cependant, il faut rester conscient des différences culturelles quant à la manière d’exprimer le respect, y compris les coutumes et les frontières culturelles. (Notes : 1 de 2)

Indicateur 4 : la confiance Les relations de confiance facilitent — et sont facilitées par — un degré élevé de communication, de compréhension, de collaboration et la croyance en la possibilité d’un avantage mutuel. Les éléments principaux comprennent : la sincérité ; la crédibilité ; la transparence et l’alignement des attentes et des capacités. La confiance est mutuelle. Elle nécessite que les deux parties trouvent l’autre digne de confiance et qu’elles soient capables d’exprimer cette confiance. 3. Respect 1. Légitimité 4. Confiance 2. Compati-bilité des intérêts Objectif de cette diapositive : expliquer ce qu’il est entendu par l’indicateur confiance Points principaux : les éléments principaux de la CONFIANCE sont : la sincérité ; la crédibilité ; la transparence et l’alignement des attentes et des capacités. La confiance est mutuelle. Elle implique les attitudes et les comportements des parties prenantes et de l’entreprise. Elle nécessite que chaque partie estime pouvoir se fier à l’autre et que chacune pense que l’autre agira d’une manière qui inspire la confiance, maintenant et à l’avenir. Les communautés qui expriment leur confiance ne comptent pas seulement sur les engagements que l’entreprise est légalement tenue de respecter ; une communauté manifeste sa confiance en réglant sa conduite sur l’attente qu’une entreprise agisse de manière fiable. C’est la sincérité, la crédibilité et la transparence qui montrent que l’on est digne de confiance. Les relations de confiance facilitent — et sont facilitées par — un degré élevé de communication, de compréhension, de collaboration et la croyance en la possibilité d’un avantage mutuel. Pour créer et maintenir la confiance, il faut que les attentes et les croyances des différentes parties quant à la capacité de l’autre à prendre des engagements et à les respecter concordent avec leur capacité réelle à le faire. En ce sens, la confiance naît lorsque les deux parties ont des attentes réalistes, qu’elles respectent invariablement les engagements qu’elles ont pris et qu’elles clarifient de manière proactive leurs responsabilités et capacités respectives à répondre à ce que l’on pourrait attendre d’elles. Référence de la boîte à outils pour le contenu utilisé dans cette diapositive : page 15

Un résumé des facteurs contextuels Réputation du secteur Contexte sociopolitique et de gouvernance Questions liées à l’équité et au capital social Objectif de cette diapositive : Pour servir de cadre à l’introduction des facteurs contextuels à suivre. Points principaux : Nombre de facteurs qui influencent les relations entre la communauté et l’entreprise échappent au contrôle direct d’une entreprise ou d’une partie prenante. Dans certains cas, l’entreprise peut être en mesure d’influencer ces facteurs (par exemple, en recrutant des experts externes pour renforcer les compétences de négociation des parties prenantes ou en rejoignant des organisations de niveau national qui œuvrent avec le gouvernement à la définition de normes pour la réglementation du secteur) alors que dans d’autres cas, elle ne le pourra pas. Les principaux facteurs externes sont les suivants : le contexte sociopolitique et de gouvernance ; le contexte de réputation (du secteur en général) et les questions liées à l’équité et au capital social. Bien que ces facteurs échappent au contrôle des parties, ils sont essentiels pour comprendre les relations entre la communauté et l’entreprise puisqu’ils contribuent à définir l’environnement ou le contexte dans lequel ces relations se nouent. Le contexte est une pièce essentielle du puzzle dont il faut tenir compte, si l’on veut comprendre la situation générale du soutien communautaire. Ces trois facteurs contextuels sont expliqués dans les diapositives suivantes.

Facteur contextuel 1 : le contexte sociopolitique et de gouvernance Une gouvernance crédible et efficace crée une atmosphère favorable à des relations saines entre l’entreprise et la communauté. Ce que cela signifie dans la pratique : un cadre légal clair et honorable, avec la capacité institutionnelle d’application de ce cadre, d’une manière fiable et responsable ; des règles justes et bien définies auxquelles les entreprises minières doivent se plier ; des gouvernements dotés d’une capacité institutionnelle solide et que le processus politique oblige à rendre des comptes. Les éléments principaux comprennent : la légitimité et la capacité du gouvernement et la légitimité et la responsabilisation des processus politiques. 2. Réputation du secteur 1. Contexte socio-politique et de gouver-nance 3. Questions liées à l’équité et au capital social Objectif de cette diapositive : expliquer ce qui est entendu par « contexte sociopolitique et de gouvernance ». Les éléments principaux du contexte sociopolitique et de gouvernance sont : la légitimité et la capacité du gouvernement et la légitimité et la responsabilisation des processus politiques. Pour le secteur minier, la bonne gouvernance implique, au minimum, un cadre juridique clair et respectable, associé à la capacité institutionnelle d’appliquer ce cadre de manière fiable et responsable. Une gouvernance crédible et efficace instaure un climat propice à l’établissement de relations saines entre la communauté et l’entreprise en fixant les paramètres d’une action légitime pour toutes les parties prenantes (par exemple, les entreprises doivent partager les études d’impact environnemental et social avec les parties prenantes pendant le processus d’examen par les autorités). Dans l’idéal, la bonne gouvernance crée un environnement d’exploitation dans lequel les entreprises minières se plient à un ensemble de règles justes et bien définies. De même, les gouvernements dotés d’une capacité institutionnelle solide et que le processus politique oblige à rendre des comptes sont plus susceptibles de faciliter ou d’exiger la transparence dans les interactions entre les communautés et les entreprises, ce qui à son tour est plus favorable à l’instauration du dialogue et de relations solides. (Notes : 1 de 2)

Facteur contextuel 2 : le contexte de réputation La réputation de l’industrie minière, et de votre entreprise dans d’autres lieux, peuvent avoir une énorme incidence sur la facilité avec laquelle un projet gagne le soutien communautaire. La réceptivité des parties prenantes à un projet minier particulier est souvent influencée – positivement ou négativement – par les actions présentes et passées d’autres entreprises minières dans la même région. Les éléments principaux comprennent : la réputation de l’industrie minière et la réputation de votre entreprise dans d’autres contextes opérationnels. 2. Réputation du secteur 1. Contexte socio-politique et de gouver-nance 3. Questions liées à l’équité et au capital social Objectif de cette diapositive : Expliquer ce qui est entendu par le « contexte de réputation ». Les éléments principaux du CONTEXTE DE RÉPUTATION sont : la réputation du secteur minier (d’héritage et actuelle) et la réputation de votre entreprise dans d’autres contextes opérationnels. Ce facteur contextuel ne concerne pas la réputation de votre projet ou d’une exploitation spécifiques auprès des communautés locales. Il concerne la réceptivité des parties prenantes à une entreprise ou à un projet miniers selon leur expérience — directe ou indirecte — de l’industrie minière en général, ou par leur expérience passée ou leur connaissance de votre entreprise dans d’autres contextes d’exploitation. Il est important de comprendre la réputation de l’industrie et les défis que cela peut présenter pour développer des relations avec les parties prenantes, afin que des étapes proactives puissent être entreprises afin de les surmonter. Ceci étant dit, la réputation a un fort effet de perception, où sans aucune considération des faits, ce que les gens croient a valeur de faits. La réceptivité des parties prenantes à une entreprise ou à un projet miniers est souvent influencée par leur expérience — directe ou indirecte — de l’industrie minière en général, ou par leur expérience passée ou leur connaissance de votre entreprise dans d’autres contextes d’exploitation. Il est donc important de comprendre la réputation du secteur et les difficultés qu’elle pourrait poser pour l’établissement de relations avec les parties prenantes afin de pouvoir les résoudre de manière proactive. (Notes : 1 de 2)

Facteur contextuel 3 : les questions liées à l’équité et au capital social Équité = notion de justice les perceptions de la distribution comparative des incidences et des avantages. Qu’est-ce qui est considéré comme équitable et pourquoi ? Capital social = force des réseaux et connexions sociaux avec une communauté capital social accru = la capacité accrue de s’impliquer de manière proactive avec des parties externes (par ex., des entreprises minières) Les éléments principaux comprennent : la perception du caractère juste de la répartition des coûts et des avantages et la force des réseaux sociaux pour s’impliquer efficacement. 2. Réputation du secteur 1. Contexte socio-politique et de gouver-nance 3. Questions liées à l’équité et au capital social Objectif de cette diapositive : expliquer ce qui est entendu par « les questions liées à l’équité et au capital social ». Les éléments principaux de l’ÉQUITÉ sont comme suit : L’équité est essentiellement une question de justice. Elle est influencée par deux éléments : les communautés ont-elles l’impression d’être plus ou moins affectées par une mine que leurs voisins et/ou estiment-elles profiter plus ou moins que leurs voisins de la présence d’une exploitation minière ? Les perceptions des parties prenantes des coûts et des avantages de l’exploitation minière – et l’équité de la répartition de ces coûts et avantages influence la manière dont elles interagissent avec l’entreprise et avec les autres parties prenantes, et leur niveau de soutien potentiel de l’activité minière. Les éléments principaux du CAPITAL SOCIAL sont comme suit : Le capital social peut être entendu comme les réseaux et connexions sociaux avec une communauté et une société, et la nature réciproque de ces relations sociales. Les personnes et sociétés avec un plus grand capital social sont généralement plus volontaires et mieux placées pour interagir de manière efficace avec les parties et les organisations externes (par ex., les entreprises minières). À contrario, les parties prenantes ayant un capital social limité sont moins à même de s’impliquer avec des parties externes, et lorsqu’elles le font, bien souvent, elles sont incapables de s’impliquer efficacement. Référence de la boîte à outils pour le contenu utilisé dans cette diapositive : page 18

Qu’est-ce qui doit être fait en préparation de cette évaluation ? Phase 2 : Planifier

Planifier pour l’évaluation Qui ? Une équipe indépendante ou interne Le principal est le niveau de confort des parties prenantes Quand ? Tous les deux ans ou 5 ans Tout au long du cycle de vie du projet Avec quoi ? Les ressources et le personnel existants sont essentiels à la planification L’évaluation doit compléter / profiter des processus existants Objectif de cette diapositive : fournir un aperçu des considérations principales lors de la planification du processus d’évaluation. Points principaux : Qui doit conduire l’évaluation : Sélectionnez une équipe avec laquelle les parties prenantes se sentiront à l’aise pour dialoguer. Plus les parties prenantes se sentent à l’aise pour parler, plus les résultats seront objectifs et utiles. Sur la base de ce qui précède, ceci peut nécessiter d’utiliser un tiers indépendant – si mutuellement convenu et acceptables par toutes les parties. Si faire appel à un tiers indépendant n’est pas possible (par ex., en raison de contraintes budgétaires), utilisez alors une équipe interne – à l’idéal qui comprend des membres qui n’appartiennent pas à l’équipe des relations communautaires pour permettre plusieurs perspectives. Voir l’annexe G, qui explique comment l’évaluation peut être organisée si elle est menée par un tiers indépendant. Quand — et à quelle fréquence — il convient de mener l’évaluation : À quelle fréquence : dans la plupart des cas, une mise en œuvre bisannuelle de l’évaluation permettra de dégager le maximum de valeur sans peser trop lourdement sur les parties prenantes. Pour un site stable qui exerce ses activités depuis 20 ans avec un niveau relativement faible de préoccupations communautaires, une évaluation tous les cinq ans peut suffire. Quand : les informations générées par l’évaluation s’appliquent à toutes les phases du cycle de projet où l’entreprise est en relation avec les communautés locales – ainsi qu’à une variété de types de projets miniers (nouvelles mines, expansion, etc.). Toutefois, les caractéristiques particulières à chaque phase et à chaque type de mine (et problèmes associés) doivent être considérées lors de l’adaptation de l’évaluation à un site particulier. (Notes : 1 de 2)

Évaluation : les étapes principales définir les objectifs de l’évaluation Étape 2 : sélectionner les parties prenantes externes Étape 3 : affiner l’évaluation Objectif de cette diapositive : Introduire les étapes et activités principales de la planification de l’évaluation. Points principaux : La section qui suit résume la méthodologie permettant de mesurer le soutien communautaire et explique comment utiliser les résultats obtenus pour créer des synthèses graphiques de la qualité des relations entre la communauté et l’entreprise. Comme illustré dans l’organigramme, les étapes principales de la planification se composent de 3 étapes. Ces étapes sont : Étape 1 : Définir les objectifs de l’évaluation ; Étape 2 : Sélectionner les parties prenantes externes ; Étape 3 : Affiner et mettre en œuvre l’évaluation (l’emphase dans la Phase 2 est sur l’affinage de l’évaluation). Vous devrez peut-être adapter cette méthodologie pour répondre aux besoins propres à votre site, à vos parties prenantes et à vos processus existants qui peuvent être en place (par ex., plans de gestion sociale, plans de cartographie et d’implication des parties prenantes et suivi des risques sociaux). Si vous faites de tels ajustements, veillez à ce que les questions d’évaluation restent axées sur la compréhension des éléments clés de chacun des indicateurs et facteurs contextuels (comme décrits dans les diapositives précédentes et dans la section 1 de cette boîte à outils). Chacune de ces 3 étapes est décrite de manière plus détaillée dans les diapositives qui suivent.

Étape 1 : Définir les objectifs de l’évaluation Objectifs généraux Savoir ce que sont réellement les niveaux de soutien communautaire Mieux comprendre les raisons des niveaux, afin de faire des efforts ciblés pour renforcer les relations entre l’entreprise et la communauté Cependant, chaque site aura ses propres raisons d’entreprendre l’évaluation, qui déterminera le « comment » et le « qui ». Objectif de cette diapositive : Fournir un résumé de l’Étape 1 du processus d’évaluation. Points principaux : La première étape dans le processus d’évaluation est d’identifier les informations que vous souhaitez obtenir de l’évaluation, les décisions qu’elle vous aidera à prendre, les enjeux que vous espérez pouvoir mieux comprendre et aborder grâce à elle, etc. Tout cela peut être accompli en une courte séance de travail réunissant l’équipe d’évaluation, l’équipe de relations communautaires et la direction du site. En termes généraux, les objectifs de l’évaluation sont de : déterminer le niveau de soutien communautaire dont bénéficient votre projet ou votre exploitation et comprendre pourquoi le niveau de soutien est élevé ou faible, de sorte à pouvoir déployer des efforts ciblés pour renforcer les relations entre la communauté et l’entreprise. Cependant, chaque site aura ses propres raisons d’entreprendre l’évaluation. Par ex. : un besoin d’améliorer des relations avec certaines parties prenantes ou certains sous-ensembles de groupes de parties prenantes ; ou un désir d’identifier les facteurs affectant les relations entre la communauté et l’entreprise pour s’assurer qu’elles sont gérées de manière appropriée Remarque : l’identification claire des motivations de l’évaluation et la manière dont vous avez l’intention d’utiliser ses résultats aideront l’équipe de mise en œuvre à personnaliser le processus d’évaluation. Référence de la boîte à outils pour le contenu utilisé dans cette diapositive : page 21

Étape 2 : sélectionner les parties prenantes externes Les professionnels doivent faire ce qui suit : décider quels parties prenantes ou groupes de parties prenantes inclure dans l’évaluation ceci sera influencé par si vous souhaiter comprendre un niveau général de soutien communautaire sur l’ensemble des groupes de parties prenantes, OU si l’évaluation distingue les divers points de vue de plusieurs groupes de parties prenantes. se rapporter aux registres et cartes des parties prenantes lors de l’identification de qui approcher se souvenir d’inclure les parties prenantes vulnérables et marginalisées, et celles avec lesquelles ils n’ont pas de solides relations. Objectif de cette diapositive : Résumer les activités principales de l’Étape 2. Points principaux : Une fois que vous aurez établi les objectifs de l’évaluation, décidez des parties prenantes ou des groupes de parties prenantes à inclure dans l’exercice. (Envisagez d’entreprendre les étapes 1 et 2 au cours de la même séance de travail.) Quelles parties prenantes vous inclurez sera déterminé par l’objectif de votre évaluation : voulez-vous comprendre le niveau général de soutien communautaire dans un groupe de parties prenantes ou une communauté spécifique, ou souhaitez-vous que l’évaluation différencie les perspectives des différents groupes de parties prenantes. Lors de l’identification des parties prenantes à inclure dans le processus d’évaluation, commencez par revoir les processus et plans existants utilisés pour gérer les relations avec les parties prenantes (par ex., exercices de cartographie des parties prenantes, évaluations des risques et études d’impact, mécanismes de règlement des griefs, enquêtes communautaires, etc.). Revoyez aussi les documents qui tombent en-dehors du domaine des relations communautaires classiques, par ex., informations concernant le personnel de sécurité, la gestion environnementale et l’acquisition locale. Les informations qui précèdent vous aideront à décider des parties prenantes à impliquer dans l’évaluation (par exemple, qui fait peser les plus grands risques sur le site ? Qui est le plus affecté par le site ?) et comment les approcher en vue de l’évaluation. De plus, elles vous fourniront des indications utiles sur les facteurs contextuels. Veillez à ne pas oublier les groupes vulnérables et à ne pas vous focaliser sur les parties prenantes qui se manifestent le plus aux dépens de celles qui sont plus discrètes ou moins impliquées. Fournissez des efforts particuliers pour impliquer les groupes de parties prenantes externes avec lesquels vous n’avez pas de relations solides. Référence de la boîte à outils pour le contenu utilisé dans cette diapositive : pages 21 à 22

Étape 3 : Affiner et mettre en œuvre les études Source d’information pour l’évaluation : les données collectées en posant une série de questions (voir Annexe A) ; les questions visant à comprendre les opinions des parties prenantes concernant la performance de l’entreprise en ce qui concerne leurs points de vue des quatre indicateurs et trois facteurs contextuels. les réponses à chaque question se voient attribuer un chiffre allant de -2 à +2. Pour l’évaluation : choisissez les questions les plus pertinentes pour vos parties prenantes et votre site ; ajustez ou ajoutez des questions, si besoin est; vous pouvez poser les questions de l’évaluation par le biais de plates- formes en ligne, d’entretiens individuels en face à face et/ou de groupes de discussion. Objectif de cette diapositive : Fournir un résumé des éléments principaux de l’Étape 3 du processus d’évaluation. Points principaux : Source d’informations pour l’évaluation : Les données sont recueillies à partir d’une série de questions qui visent à comprendre l’opinion des parties prenantes sur la performance de l’entreprise en ce qui concerne les quatre indicateurs ainsi que leur point de vue sur les trois facteurs contextuels. Afin de faciliter ceci, une liste des questions possibles à poser aux parties prenantes est incluse dans l’Annexe A – elles sont réparties en questions concernant les indicateurs et en questions concernant les facteurs contextuels. La réponse sélectionnée pour chaque question se voit attribuer une notation allant de -2 à +2 (voir Annexe A ou les exemples dans les diapositives 31 et 32). Note pour l’animateur : renvoyez les participants à l’Annexe A et donnez-leur le temps de lire les questions et de les comprendre. Attirez leur attention sur les chiffres à côté de chaque question. Les manières dont les chiffres sont utilisés sont décrites dans la prochaine diapositive. (Notes : 1 de 2)

Quel est le niveau actuel du soutien communautaire ? Phase 3 : Mesurer

Mesurer le soutien communautaire : les étapes principales mettre en œuvre l’évaluation Étape 4 : gérer et traiter les données Étape 5 : visualiser les résultats Objectif de cette diapositive : Introduire les étapes et activités principales dans la mesure du niveau actuel du soutien communautaire. Points principaux : La section suivante résume la méthodologie permettant de mesurer le soutien communautaire et explique comment utiliser les résultats obtenus pour créer des synthèses graphiques de la qualité des relations entre la communauté et l’entreprise Comme illustré dans l’organigramme, la Phase 3 (Mesurer le soutien communautaire) se compose de 3 étapes principales. Ces étapes sont conçues pour mesurer le niveau de soutien communautaire. Ces étapes sont : Étape 3 : Affiner et mettre en œuvre l’évaluation (l’emphase dans la Phase 3 est sur la mise en œuvre de l’évaluation) ; Étape 4 : Gérer et traiter les données ; Étape 5 : Visualiser les résultats. Chacune de ces 3 étapes est décrite de manière plus détaillée dans les diapositives qui suivent.

Annexe A : exemple de questions sur l’indicateur « légitimité » Objectif de cette diapositive : Fournir des conseils sur la manière d’utiliser l’Annexe A. Points principaux : Comme mentionné dans la diapositive précédente, l’Annexe A contient une liste des questions possibles à demander aux parties prenantes – elles sont réparties en questions sur les indicateurs et en questions sur les facteurs contextuels. Si vous regardez l’Annexe A, vous remarquerez qu’il y a des questions sur fond gris et d’autre sur fond blanc. Les questions primaires liées à chaque indicateur ou facteur contextuel sont grisées. Vous devriez poser TOUTES ces QUESTIONS LORS DE VOS ENTRETIENS AVEC VOS parties prenantes. Les questions sur fond blanc sont des questions supplémentaires. Ces questions doivent être utilisées si vous avez besoin d’informations supplémentaires pour bien comprendre les réponses données par les parties prenantes aux questions primaires. Comme mentionné, la réponse sélectionnée pour chaque question se voit attribuer une notation allant de -2 à +2. Très important, les réponses aux questions posées doivent être consignées afin que les notes pour chaque indicateur ou facteur contextuel puissent être additionnées afin d’être utilisées dans l’étape 4. Référence de la boîte à outils pour le contenu utilisé dans cette diapositive : page 22 et Annexe A : Questions pour l’évaluation du soutien communautaire. REMARQUE : questions grisées = questions primaires ; questions sur fond blanc = questions complémentaires, permettant une évaluation plus détaillée.

Annexe A : exemple de questions contextuelles sur le contexte de réputation Objectif de cette diapositive : Fournir un exemple des questions à poser pour chercher à comprendre le contexte de réputation et comment il affecte une relation donnée entre l’entreprise et la communauté. Points principaux : Souvenez-vous, les questions grisées sont les questions primaires, et elles doivent être posées à chacune des parties prenantes. Les questions sous fond blanc sont les questions complémentaires qui sont optionnelles et dépendent de vos besoins en informations. Référence de la boîte à outils pour le contenu utilisé dans cette diapositive : page 22 et Annexe A : Questions pour l’évaluation du soutien communautaire. Toutes les réponses et les scores associés doivent être consignés et additionnés pour chaque indicateur ou facteur contextuel.

Étape 4 : Gérer et traiter les données Utilisez Excel (ou un logiciel similaire) pour consigner les résultats des entretiens avec les parties prenantes. Les scores pour toutes les questions posées concernant une indicateur ou un facteur contextuel sont moyennés afin d’obtenir une note unique pour cette métrique. Vous obtiendrez donc un score composite pour chaque indicateur et chaque facteur contextuel, pour chaque partie prenante individuelle interrogée. Ces scores composites sont alors traduits dans les échelles globales fournit dans l’Annexe B. Voir l’exemple ci-dessous pour la légitimité. Objectif de cette diapositive : Résumer les activités principales de l’étape 4. Points principaux : Une fois que l’évaluation a été mise en œuvre (c.-à-d. une fois que vous avez posé les questions aux parties prenantes et qu’elles y ont répondues), consignez les résultats dans un tableur Excel ou autre logiciel similaire (voir Figure 4 page 24 pour un modèle de gestion des données sous Excel). Ensuite, vous ferez la moyenne des scores attribués à chaque réponse donnée par cette partie prenante à toutes les questions sur la légitimité, par exemple, de sorte à obtenir un seul score pour l’opinion de cette personne sur cet indicateur (ou facteur contextuel). Vous procéderez ainsi pour les sept métriques, si bien que vous aurez, pour chaque partie prenante, un score composite pour chacun des indicateurs et facteurs contextuels. Ce processus sera ensuite répété pour toutes les parties prenantes interrogées. Ces scores composites propres à chaque partie prenante (voir Annexe B) seront exprimés sur une échelle allant du pire scénario (par exemple, l’entreprise est considérée comme extrêmement irrespectueuse) au meilleur scénario (par exemple, l’entreprise est considérée comme extrêmement respectueuse), en passant par une situation neutre (par exemple, l’entreprise n’est considérée ni comme respectueuse ni comme irrespectueuse). On attribue un chiffre allant de -2 (le pire des cas) à +2 (le meilleur des cas) en passant par 0 (neutre) aux différents points de cette échelle, comme le montre l’exemple donné dans le tableau de la diapositive. Il est important de noter que les notes des indicateurs et des facteurs contextuels ne sont pas combinées en une seule note. Référence de la boîte à outils pour le contenu utilisé dans cette diapositive : pages 23 et 24 et Annexe B : Indicateurs du soutien communautaire et facteurs contextuels : échelle progressive

Étape 4 : Gérer et traiter les données Analyse des scores de l’évaluation Objectif de cette diapositive : Fournir des connaissances supplémentaires pour l’analyse des notes d’évaluation. Points principaux : Le tableau ci-dessus apporte des connaissances sur les résultats de l’évaluation. Par exemple : il montre que le point de vue du Groupe de parties prenantes A à propos du respect a un score moyen de 1,9, ce qui correspond à « L’entreprise est considérée comme extrêmement respectueuse » (voir l’échelle progressive dans l’Annexe B, page 62). En revanche, le point de vue du groupe de parties prenantes B sur le respect a un score moyen de - 1,3, ce qui correspond à « entreprise considérée comme modérément irrespectueuse » (voir l’échelle progressive dans l’Annexe B, page 62). Pour comprendre tous les éléments qui expliquent ces scores, vous devrez examiner les réponses données à chacune des questions pertinentes et les notes prises par les enquêteurs (voir l’étape 7). Remarque : la boîte à outils n’a pas comme but de fournir une note de soutien communautaire global par site ou par partie prenante. Les calculs restent désagrégés par indicateur et facteur contextuel. L’objectif est de calculer et de comprendre le score obtenu pour chaque métrique. Cela vous permettra de concentrer les efforts là où les besoins sont les plus grands et où ils auront le plus d’impact, tout en gardant conscience des facteurs qui échappent au contrôle de l’entreprise, mais qui n’en affectent pas moins les relations que celle-ci entretient avec la communauté. Référence de la boîte à outils pour le contenu utilisé dans cette diapositive : page 24 et Annexe C : Créer un modèle et un tableau de synthèse pour la gestion des données (page 58). Pas de note globale de soutien communautaire par site ou par partie prenante. Les calculs restent désagrégés par indicateur et par facteur contextuel.

Étape 5 : Visualiser les résultats Soutien communautaire de trois groupes de parties prenantes Objectif de cette diapositive : Fournir des conseils sur la manière d’analyser les graphiques en toile d’araignée. La prochaine étape consiste à visualiser ces informations, de façon agrégée pour chaque indicateur et facteur contextuel, mais sans les décomposer par question individuelle. Il existe différentes manières de visualiser les données. Cette boîte à outils résume l’approche d’utilisation de graphiques en toile d’araignée. Un graphique en toile d’araignée est une méthode graphique Excel permettant de présenter des données sur plusieurs variables qui concernent un thème unique (dans le cas présent, le soutien communautaire). À l’aide de ce type de graphique, vous pouvez intégrer les données relatives à chaque indicateur et facteur contextuel, à plusieurs groupes de parties prenantes et même à différents moments dans un diagramme unique et visuellement parlant. Par conséquent, les graphiques en toile d’araignée fournissent une représentation visuelle qui permet de comprendre, analyser et comparer facilement les résultats entre les groupes de parties prenantes. Pour vous aider à comprendre la manière de lire le graphique en toile d’araignée, veuillez noter ce qui suit : Si le soutien communautaire est à son niveau le plus élevé, alors les lignes colorées sont près du bord externe de la « toile d’araignée ». En revanche, si le soutien communautaire est à son niveau le plus bas, alors les lignes colorées se situent au centre de la « toile d’araignée ». Le centre de la « toile d’araignée est -2, et non zéro. (Notes : 1 de 3)

Étape 5 : Visualiser les résultats Suivi du soutien communautaire au fil du temps Objectif de cette diapositive : Fournir un autre exemple de graphique en toile d’araignée – cette fois-ci en changeant les motifs au fil du temps. Points principaux : Utilisez cette diapositive pour illustrer l’utilisation d’un graphique en toile d’araignée pour comparer les changements dans les points de vue des parties prenantes au fil du temps. Ceci peut être fait en répétant l’évaluation sur plusieurs années pour le même groupe de parties prenantes. Cela permet d’identifier l’évolution des sentiments ou des réactions face à l’environnement externe, d’évaluer l’efficacité des actions de l’entreprise et de voir s’il convient de modifier une approche ou de renforcer les capacités internes. En comparant les résultats du suivi au fil du temps, on peut alors identifier les indicateurs avancés et les indicateurs retardés de l’évolution des relations. Instructions pour l’animateur : Invitez les participants à partager ce qu’ils voient dans le graphique en toile d’araignée. Pour votre utilisation personnelle : le graphique en toile d’araignée montre que l’aspect le plus marqué et le plus stable de la relation est la compatibilité des intérêts, que le contexte externe s’améliore et que le niveau de respect a considérablement baissé au cours de la troisième année, mais qu’il a ensuite commencé à remonter. Référence de la boîte à outils pour le contenu utilisé dans cette diapositive : page 28 de la Boîte à outils et l’Annexe D : Créer un graphique en toile d’araignée.

Phase 4 : Évaluer et répondre Quel est le niveau actuel du soutien communautaire tel qu’il est et comment peut-il être amélioré ? Objectif de cette diapositive : Introduire les étapes et activités principales dans la phase d évaluation et de réponse de l’évaluation. Points principaux : Ici, la focalisation porte sur comprendre pourquoi le niveau actuel de soutien communautaire est ce qu’il est et d’ensuite identifier des manières de répondre à ces résultats. Les étapes dans cette section se concentrent sur : analyser les résultats de l’évaluation – y compris comment les perceptions de l’entreprise peuvent différer du sentiment de la communauté ; comprendre les causes de tout manque de soutien communautaire ; déterminer les domaines sur lesquels il faut axer les efforts pour renforcer les relations entre la communauté et l’entreprise et collaborer avec les communautés pour améliorer leurs relations avec l’entreprise. Phase 4 : Évaluer et répondre

Évaluer et répondre : les étapes principales déterminer les divergences de perceptions Étape 7 : identifier les raisons qui expliquent le faible niveau du soutien communautaire et proposer des moyens d’améliorer les relations Étape 8 : commentaires des parties prenantes et discussion des étapes suivantes Étape 9 : intégrer les étapes suivantes dans votre planification Objectif de cette diapositive : Fournir un aperçu des la Phase 4 du processus d’évaluation – les étapes d’évaluation et de réponse. Points principaux : Cette section est destinée à comprendre les résultats de l’évaluation (pourquoi le niveau de soutien communautaire est ce qu’il est) et de prendre des décisions sur la manière de répondre à ces résultats. Les étapes contenues dans la Phase 4 sont : Étape 6 : Déterminer si les perceptions de l’entreprise et celles des parties prenantes divergent Étape 7 : Identifier les raisons qui expliquent le faible niveau du soutien communautaire et proposer des moyens d’améliorer les relations Étape 8 : Discuter des résultats de l’évaluation avec les parties prenantes et explorer les étapes suivantes Étape 9 : Intégrer les étapes suivantes dans votre planification générale Chacune de ces étapes est décrite de manière plus détaillée dans les diapositives qui suivent.

Comprendre les résultats après l’évaluation ✓ ✗ Lorsque les résultats de l’évaluation sont positifs : les approches de performance sociale existantes peuvent être utilisées pour maintenir ces relations. Lorsque les résultats de l’évaluation de soutien communautaire sont négatifs : il faut que des changements soient apportés aux approches de performance sociale existantes et/ou résoudre les problèmes structurels ou organisationnels. Objectif de cette diapositive : Répondre à la question concernant la signification des résultats de l’évaluation et quelles sont les étapes suivantes du processus d’évaluation. Points principaux : Une fois que vous avez achevé le processus d’évaluation et compris à quoi ressemble le soutien communautaire pour votre opération, l’étape suivante est d’explorer pourquoi les niveaux de soutien communautaire sont ce qu’ils sont, de savoir si les points de vue concernant le soutien de la communauté diffèrent des perceptions de l’entreprise et considérer ce que vous pouvez faire pour améliorer les relations entre l’entreprise et la communauté, le cas échéant. En version simplifiée, les résultats de l’évaluation indiqueront une des deux choses suivantes : lorsque les résultats sont positifs, les procédures existantes de gestion de la performance sociale peuvent être utilisées pour maintenir ces relations, ou lorsque les résultats de l’évaluation du soutien communautaire sont négatifs, les résultats peuvent être utilisés pour modifier les procédures existantes de gestion de la performance sociale ou pour identifier les problèmes structuraux ou organisationnels au sein du projet ou de l’entreprise nécessitant d’être changés. Toutefois, il faut effectuer une analyse complémentaire pour mieux comprendre ce qui est nécessaire. Ceci vous amène à la Phase 3 du processus d’évaluation. Il faut une analyse supplémentaire pour comprendre exactement ce qui est nécessaire.

Étape 6 : déterminer les divergences de perceptions Le but est de déterminer si les perceptions de l’entreprise et celles des parties prenantes divergent en ce qui concerne le soutien communautaire. Comprendre ce que l’entreprise pense que les parties prenantes ressentent à propos de la qualité des relations entre l’entreprise et la communauté. Où se trouvent les divergences de perception ? Où se trouvent les faiblesses et les idées fausses ? Que peuvent nous apprendre les divergences sur l’état de la relation ? Annexe A : les questions à la communauté se concentrent sur les perceptions du site et du contexte externe de la communauté. Annexe E : les questions à l’entreprise se concentrent sur la compréhension de la manière dont les parties prenantes externes perçoivent le site et le contexte externe. Objectif de cette diapositive : Introduire les participants à l’Étape 6 – déterminer si les perceptions de l’entreprise et des parties prenantes diffèrent en ce qui concerne les niveaux de soutien communautaire. Points principaux : La première étape dans la phase d’évaluation et de réponse est de déterminer s’il existe des différences dans ce que l’entreprise assume être le niveau de soutien communautaire par rapport aux résultats générés pendant le processus d’implication des parties prenantes communautaires. La connaissance de ces différences peut vous fournir de précieuses connaissances sur l’état de la relation de votre entreprise avec vos parties prenantes (par ex., si les représentants de l’entreprise pensent être très dignes de confiance, mais que la communauté pense le contraire, ceci indique que l’entreprise ne comprend pas ce qui est important pour la communauté et que les efforts actuels consacrés au renforcement des relations sont mal avisés). Pour évaluer toutes les différences de perception potentielles, les représentants de l’entreprise (les parties prenantes internes) se voient poser les mêmes questions (ou des questions similaires) que celles posées aux parties prenantes (externes) communautaires. Ces questions se trouvent dans l’Annexe A de la Boîte à outils. Cette étape peut être réalisée au cours d’une séance de groupe de travail. Pour obtenir des réponses objectives, il vaut mieux que les participants ne connaissent pas encore les résultats de l’évaluation des parties prenantes, bien que cela ne puisse être possible que si une équipe extérieure a conduit l’évaluation. Les responsables de l’élaboration et de la mise en œuvre des approches adoptées pour les relations communautaires et les autres personnes qui interagissent avec les parties prenantes doivent y participer. Il peut s’agir de la direction du site, des équipes de relations communautaires, de sécurité, d’approvisionnement, du service juridique, etc. (Notes : 1 de 2)

Exercice : effectuez votre propre évaluation interne du soutien communautaire Un exercice de l’exploration de la compréhension interne du soutien communautaire (Annexe E) Objectif de cette diapositive : Expliquer l’activité qui suit, dont l’objectif est de pratiquer l’utilisation des questions destinées aux parties prenantes internes (Annexe E). Activité : Préparation pour l’exercice : trouvez un espace ouvert (à l’intérieur ou à l’extérieur) suffisamment long pour que les gens se déplacent entre les points sans interruption. Sur des feuilles de papier au format A4, marquez les différentes valeurs numériques identifiées dans la « Boîte à outils : comprendre les relations entre l’entreprise et la communauté » : +2 ; +1 ; 0 ; -1 ; -2. Utilisez ces étiquettes pour définir l’espace que vous avez réservé pour cet exercice (collez-les au mur avec de la gomme adhésive). Par exemple, à l’extrême droite +2 ; à l’extrême gauche -2 ; 0 au milieu ; et +1 et -1 entre le 0 et les extrêmes. Pratiquer l’exercice : Invitez les participants dans l’espace que vous avez créé. Demandez aux participants d’amener leur manuel avec eux, car ils devront se rapporter à l’Annexe E de la Boîte à outils. S’ils semblent prendre trop de place, ne vous faites pas de soucis, vous allez leur lire les questions. Rappelez-leur ce à quoi les diverses étiquettes font référence : +2 : le meilleur scénario possible -2 : le pire scénario possible 0 : neutre (Notes : 1 de 2)

Étape 7 : Identifier les raisons qui expliquent le faible niveau du soutien communautaire et proposer des moyens d’améliorer les relations Découvrez pourquoi il existe de faibles niveaux de soutien et proposez des manières d’améliorer les relations entre l’entreprise et la communauté. Indicateur et score Actions connexes de l’entreprise et des parties prenantes Facteurs contextuels connexes Actions proposées Le nom de l’indicateur et le score moyen donné dans les réponses des parties prenantes. Votre analyse de ce que l’entreprise a pu avoir fait (ou manqué de faire) pour contribuer au faible score de l’indicateur et la façon dont les parties prenantes ont réagi à cette situation. Les facteurs contextuels qui peuvent avoir joué un rôle dans cette situation. Une proposition sur la manière de répondre à la situation. (Considérez utiliser l’outil dans l’Annexe F pour vous informer des actions nécessaires.) Objectif de cette diapositive : Fournir un aperçu de l’Étape 7 de la Boîte à outils et du processus d’évaluation associé. Points principaux : L’objectif de l’Étape 7 est d’identifier les raisons sous-jacentes aux faibles niveaux de soutien communautaire et de proposer des manières d’améliorer les relations entre l’entreprise et la communauté. Cette étape peut être comprise en travaillant en petits groupes avec des membres de l’équipe d’évaluation ainsi que d’autres équipes internes qui peuvent fournir des informations utiles sur les parties prenantes externes. Pour cette étape, collectez toutes les données générées au cours des étapes 3 et 6 (par ex., notes d’entretiens, notes de groupe de discussion ou réponses aux sondages). Le format du groupe de discussion vous permettra de discuter des résultats et vous permettra de poser des questions de suivi afin d’obtenir des informations plus détaillées, le cas échéant. Toutefois, dans certains cas, il peut être nécessaire d’effectuer une analyse structurée des causes fondamentales afin de pouvoir comprendre pleinement et objectivement les raisons pour les faibles niveaux de soutien et fournir des perceptions importantes. Remarque : la qualité de l’analyse dépendra également des informations fournies par le personnel de l’entreprise, y compris les informations collectées grâce aux outils en place sur le site (par exemple, le registre des engagements, l’analyse des risques sociaux, les dispositifs de retour d’information, les mécanismes de règlement des griefs, etc.). Les participants à cette phase du processus doivent être ceux qui ont les liens les plus étroits avec les parties prenantes et ceux qui peuvent jeter le plus de lumière sur les réponses de ces dernières et sur le contexte externe (ET INTERNE). Suite à l’analyse interne, il est important de travailler avec les parties prenantes pour mieux comprendre les raisons des faibles niveaux de soutien communautaire. Ce niveau supplémentaire de dialogue et d’évaluation peut être entrepris dans le cadre des étapes 8 et 9. (Notes : 1 de 2) Source : Tableau 5 : modèle suggéré pour l’analyse des niveaux de soutien communautaire et des actions proposées (voir page 32).

Identifier et répondre aux difficultés organisationnelles internes Identification et analyse des parties prenantes Interactions entre l’entreprise et la communauté Investissement communautaire Gestion d’impact Planification et suivi Ressources humaines Culture de l’entreprise au niveau opérationnel Ressources financières et autres 1. Approches utilisées dans des domaines d’activité, avec une focalisation sur les implications pour le soutien communautaire 2. 3. 4. 5. Objectif de cette diapositive : Introduire les participants à un outil supplémentaire pour identifier et résoudre les difficultés organisationnelles internes. Points principaux : Comme noté dans la diapositive précédente, il est raisonnable de mettre en œuvre un outil supplémentaire dans le cadre de l’Étape 7 (qui se trouve dans la Section 5 de la Boîte à outils). Ceci vous permettra d’identifier et résoudre les difficultés organisationnelles internes qui peuvent contribuer aux niveaux de Soutien communautaire identifiés au cours du processus d’évaluation. Bien que placé comme un « outil supplémentaire » dans la Boîte à outils, nous vous recommandons de le considérer comme une partie intégrale du processus d’évaluation – les facteurs internes affecteront toujours les relations entre l’entreprise et la communauté (positivement ou négativement), et il est donc important que leurs effets soient compris et résolus. L’outil d’évaluation de la Section 5 se concentre sur deux types de questions organisationnelles : Évaluer la démarche suivie pour gérer la performance sociale : La première concerne la démarche suivie par le site pour gérer la performance sociale et cherche à comprendre si elle est propice à l’établissement de relations solides entre la communauté et l’entreprise. Ceci comprend la manière d’identifier et d’impliquer les parties prenantes, comment les interactions entre entreprise et parties prenantes sont entreprises, comment les impacts sont gérés et comment la performance sociale est planifiée et suivi, etc. Évaluer les ressources et la culture : la deuxième se rapporte aux ressources humaines, financières et autres, ainsi qu’à la culture de l’entreprise au niveau opérationnel. La culture de votre entreprise soutient-elle de fortes relations entre l’entreprise et la communauté ? Cette partie de l’évaluation vous aidera à analyser si les ressources humaines, financières et autres dont le site dispose pour parvenir à l’obtention du soutien communautaire sont suffisantes et appropriées. La culture au niveau opérationnel de votre entreprise encourage-t-elle ou gêne-t-elle le soutien communautaire ? (Notes : 1 de 2) 6. Ressources humaines et financières et culture d’entreprise 7. 8.

Autres ressources

Autres conseils pertinents de l’ICMM Objectif de cette diapositive : Résumer les autres ressources pouvant être utiles pour obtenir des connaissances sur les niveaux de soutien communautaire dans votre opération. Hormis la « Boîte à outils : comprendre les relations entre l’entreprise et la communauté » de l’ICMM, les autres conseils principaux qui fournissent un type de soutien similaire est le Stakeholder Research Toolkit (Boîte à outils de recherche auprès des parties prenantes, uniquement disponible en anglais) de l’ICMM (2015). Cette boîte à outils fournit des conseils pas-à-pas pour les entreprises cherchant à mesurer et suivre leur réputation parmi tous les groupes de parties prenantes. Particulièrement, la boîte à outils fournit une méthodologie utile pour les entreprises cherchant à travailler en collaboration avec les parties prenantes afin de comprendre les principaux facteurs de réputation. Ceci fournit aux entreprises un mécanisme pour incorporer et comprendre les points de vue sur la performance de l’entreprise et de l’industrie des parties prenantes. La boîte à outils a été conçue pour fournir aux utilisateurs des instructions claires sur la manière de développer et d’appliquer des méthodes d’étude réelles à utiliser avec les parties prenantes, particulièrement les communautés locales. Elle comprend aussi un ensemble de métriques communes, qui peuvent aider à la mesure et au suivi de la réputation au fil du temps, au niveau local, national et international. La Community Development Toolkit (Boîte à outils : développement communautaire, uniquement disponible en anglais) de l’ICMM (2012) contient un ensemble de 20 outils conçus pour être utilisés tout au long du cycle de vie du projet minier. Ces outils sont destinés à cultiver des relations constructives, renforcer la capacité et améliorer les opportunités de développement durable des communautés autour des opérations du secteur des mines et des métaux. Stakeholder Research Toolkit (Boîte à outils de recherche auprès des parties prenantes, uniquement disponible en anglais) de l’ICMM (2015) Community Development Toolkit (Boîte à outils : développement communautaire, uniquement disponible en anglais) de l’ICMM (2012)

Conseil international des Mines et des Métaux (ICMM) 35/38 Portman Square Londres W1H 6LR Royaume-Uni Standard : +44 (0) 20 7467 5070 Fax principal : +44 (0) 20 7467 5071 Email : info@icmm.com www.icmm.com