LA SOCIETE GAULOISE

Les Gaulois entretenaient des liens avec les peuples d’Europe du Sud à travers le commerce. Nous savons par les textes de l’époque et les fouilles archéologiques qu’ils achetaient du vin, des vases et des bijoux aux Grecs et aux Romains et leur vendaient de la charcuterie, du fromage et des épées. Productions gauloises : Fromages et charcuterie Productions de Grèce et d’Italie : Vin et services à vin

Les Gaulois étaient réputés pour leur agriculture. Voici trois textes antiques qui en témoignent : Toute la Gaule produit du blé et en grande quantité, le sol n’y demeurant nulle part inactif. La grande quantité de bétail, surtout de moutons et de porcs, qu’ils possèdent explique comment ils peuvent approvisionner si abondamment de charcuterie non seulement Rome, mais la plupart des marchés d’Italie. Strabon Géographe grec Qu’est-ce qui permettait une production agricole importante en Gaule ? Quels sont les produits gaulois que l’on pouvait trouver à Rome ? Les Gaulois ont découvert une méthode qui consiste à nourrir la terre, une sorte d’engrais. Le fromage le plus estimé à Rome, où l’on trouve les fromages de tous les pays, est celui qui vient de Gaule. Pline l’Ancien Naturaliste romain

OUTILS AGRICOLES GAULOIS On a retrouvé les parties en fer d’outils agricoles gaulois : la faux, la moissonneuse et l’araire, par exemple. Des outils similaires ont continué d’être utilisés dans toute l’Europe jusque vers 1950. La faux, comme la faucille, sert à moissonner. Elle permet de moissonner en restant debout, mais elle est plus difficile à utiliser. La faucille sert à moissonner, c’est-à-dire à couper les plantes, notamment les céréales (blé, orge, épeautre, etc.). L’araire permet de préparer la terre avant de planter les graines.

LA MOISSONNEUSE GAULOISE La moissonneuse est une machine agricole qui sert à moissonner. Elle permet une moisson bien plus rapide que la faux ou la faucille. Elle a été inventée par les Gaulois, comme le prouvent les textes de Pline et plusieurs bas-reliefs comme celui-ci-dessous. Elle est ensuite tombée dans l’oubli, avant d’être « réinventée » en 1825. Bas-relief trouvé en Belgique Aujourd’hui au musée de Virton, Belgique

LA SOCIETE GAULOISE Dans toute la Gaule, il n'y a que deux classes d'hommes qui soient comptées pour quelque chose et qui soient honorées ; car la multitude n'a guère que le rang des esclaves, n'osant rien par elle-même, et n'étant admise à aucun conseil. Des deux classes privilégiées, l'une est celle des druides, l'autre celle des chevaliers. ( Les premiers s'occupent des choses de la religion, ils président aux sacrifices et règlent les pratiques religieuses. Jules César Général romain

LES DRUIDES Les druides, outre la science de la nature, étudient aussi la philosophie morale. On a la plus haute opinion de leur justice : on s'en remet à eux pour tout jugement ; c'est à ce point qu'ils étaient arbitres même dans les guerres, et qu'on leur confiait le soin de prononcer dans les affaires de meurtre. Strabon Géographe grec Beaucoup de Gaulois viennent auprès des druides. Là, ils apprennent un grand nombre de vers. Il n'est pas permis d’écrire ces vers pour deux raisons : l'une est d'empêcher que leurs connaissances ne se répandent dans le peuple ; l'autre, que leurs élèves, se reposant sur l'écriture, ne négligent leur mémoire ; car il arrive presque toujours que le secours des livres fait que l'on s'applique moins à apprendre par cœur et à exercer sa mémoire. Jules César Général romain A quels métiers d’aujourd’hui correspondait celui des druides ? Pour quelles raisons les Gaulois n’utilisaient-ils pas l’écriture ? enseignant ? militaire ? marchand ? juge ? médecin ? prêtre ?

A suivre… LES GAULOIS AU COMBAT