Au détour d’une rue déserte Un soir, au détour d’une rue déserte où le temps semblait s’être arrêté, Au pied d’un réverbère abîmé, je croisai, Une créature magnifique qui me hante désormais, A la vue de cette beauté offerte certes je fus troublé. Grande et belle, un regard tel un éclair qui me laissa seul sur le trottoir, Des yeux sombres prétextes au mystère me laissant perdu dans le noir. Loin d’être extravagante, bien au contraire, Son sourire me hante, elle est la première. J’aurais aimé la contempler pendant des heures, Cette rare pierre précieuse me laisse sans voix. Ce soir là elle fut mon plus grand bonheur. Je retourne souvent dans la rue déserte certains soirs, J’attends des heures au pied du réverbère abîmé, Et me demande si un jour je pourrais la revoir. J.BOURNET - 3B
La rue était sombre et sans vie, sans une once d'amour et d'envie. Tandis que le bruit des marchands s'atténuait. le vent de plus en plus fort soufflait. mais enfin je l'aperçus. L'éclat de ses cheveux et de ses yeux m'éblouit. Sa beauté éclairait la rue, alors que je la dévisageais sans retenue. La rue reprit vie j'entendais les voix, les vies et les rires qui m'avaient tant manqué. Puis elle m'aperçut mais passa son chemin sans se soucier. Bravant mon chagrin, je l'ai oubliée, et ai repris, le cours de ma destinée. Ilan Brisset - 3E
Ration de mort, ration de souffrance La guerre et son odeur rance Poème sur la guerre Ration de mort, ration de souffrance La guerre et son odeur rance La mort se fait instante. Le phénix déchu brûle. Racines du monde Incandescentes. Infini Douleur. Cris. Arno Granier - 3B