La galette des rois

Les différentes sortes de galettes On parle de LA galette des rois, mais on devrait plutôt dire LES galettes des rois car il en existe plusieurs sortes : par exemple la galette franc-comtoise, celle à la frangipane, au chocolat, à la fleur d’oranger, à la pistache, à la crème d’amande, à la noix de coco, la galette ardennaise au sucre, la galette calissons- framboises, aux pommes …. En voici quelques exemples, mais il en existe beaucoup d’ autres : Galette à la frangipane Galette franc-comtoise

Galette à la pistache Galette aux pommes Galette au chocolat Galette calissons- framboises Galette ardennaise au sucre

Il n’y a pas que la galette … Dans les régions du sud de la France, on mange à l’Epiphanie la Brioche des rois.

La galette, la fève et la couronne… Toute une histoire… Le 6 janvier, on fête l’Epiphanie, c’est à dire la présentation de Jésus aux Rois Mages. On appelle aussi cette fête le jour des Rois. « Epiphanie » vient du grec « epiphaneia » qui signifie « apparition » ou « avènement ». Longtemps, l’Epiphanie fut une fête plus importante que Noël, le 25 décembre. La fête de l’Epiphanie a une origine païenne. Autrefois, les Romains fêtaient les Saturnales. Ces fêtes duraient sept jours pendant lesquelles tout était permis. A cette occasion, les soldats tiraient au sort, grâce à une fève, un condamné à mort qui devenait « roi » le temps des réjouissances. Il pouvait, pendant cette période, demander et avoir tout ce qu’il voulait. Une fois les Saturnales achevées, le « roi » était exécuté. Au Moyen-âge, on appela la galette « gâteau des rois » car l’Epiphanie tombait au moment où il fallait payer ses redevances à son seigneur, et il était d’usage de lui offrir une galette. Ces premières galettes étaient modestes. Il s’agissait plutôt de galettes de pain.

Chaque galette qui était mangée était partagée en autant de portions que de personnes présentes plus une : cette portion supplémentaire, appelée «part du Bon Dieu » ou » part de la Vierge », était destinée au premier pauvre qui se présentait. Dans toute galette de l’Epiphanie, une fève est cachée. Celui ou celle qui la trouve porte le titre de Roi ou de Reine et aura le droit de choisir sa Reine ou son Roi. Une couronne en papier est alors posée sur sa tête. A l’origine, c’est une véritable fève (légume sec) que l’on cachait dans la galette, en signe de ce que l’année allait apporter à la famille. Mais depuis le XIXe siècle, la fève est symbolisée par une figurine en porcelaine.

Une recette de galette… Galette à la frangipane Préparation : 10 min Cuisson : 20 à 30 min Ingrédients (pour 6 personnes) : - 2 pâtes feuilletées 140 g de poudre d'amandes - 100 g de sucre fin - 2 œufs - 75 g de beurre mou - 1 jaune d‘œuf - 1 fève Préparation : Placer une pâte feuilletée dans un moule à tarte, piquer la pâte avec une fourchette. Dans un saladier, mélanger la poudre d'amandes, le sucre, les 2 œufs et le beurre mou. Placer la pâte obtenue dans le moule à tarte et y cacher la fève. Recouvrir avec la 2ème pâte feuilletée, en collant bien les bords. Faire des dessins sur le couvercle et badigeonner avec le jaune d’œuf. Enfourner pendant 20 à 30 min à 200°C (thermostat 6-7); vérifier régulièrement la cuisson !