Correction du TP2 : A la découverte des caractéristiques de la croûte terrestre
La nature des roches doit changer. C’est une discontinuité. Croûte Manteau Lithosphère continentale LVZ La vitesse passe de 8,5 km/s à 100 km de profondeur à 7,8 km/s à 150 km de profondeur. Elle diminue. Cela signifie que les matériaux traversés sont plus ductiles. Il ne s’agit pas d’une véritable discontinuité. C’est ce qu’on appelle la LVZ (Low Velocity Zone). La vitesse passe de 6 km/s à 8,5 km/s de manière brutale au environ de 30 km de profondeur. La nature des roches doit changer. C’est une discontinuité.
Croûte Manteau Lithosphère océanique LVZ
Sédiments / Roches sédimentaires En milieu océanique En milieu continental 0 m 5 000 m 6 000 m 12 000 m 0 m 30 m 3 000 m 30 000 m Eau Roches sédimentaires Granites et assimilés Sédiments / Roches sédimentaires Basaltes et Gabbro
Calcul de la densité : Peser l’échantillon de roche afin de connaître sa masse m. Mesurer son volume. Pour cela, on remplit l’éprouvette avec un volume V1 d’eau, on plonge l’échantillon dans l’éprouvette. On note le nouveau volume d’eau V2. Le volume de l’échantillon est égal à V2-V1. On fait le rapport des valeurs trouvées : m/(V2-V1)
Comparaison avec la densité du manteau On trouve en moyenne des valeurs de densité comprises en 2,4 et 2,8 pour l’échantillon de granite à votre disposition. Le manteau a une densité de 3,3. L’échantillon de granite est donc moins dense que le manteau. De la même manière la croûte océanique (densité 3) est moins dense également que le manteau. L’hypothèse de Wegener proposant que la croûte flotte sur quelque chose de plus dense est justifiée par l’expérience.
Schéma simplifié de l’écorce terrestre
Lame de basalte observée au microscope polarisant
Lame de granite observée au microscope polarisant