J 8 – ETAPE 1.

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Transcription de la présentation:

J 8 – ETAPE 1

J 16 – ETAPE 2

J 31 – ETAPE 3

J 37 – ETAPE 4 J 47 – ETAPE 5

J 1 – 17 km J 2 – 28 km Nous restons dans le département de la Haute-Loire, mais passons, de la vallée de Velay, en traversant la ligne de partage des eaux, dans la vallée de l’Allier, mais pas encore tout à fait vers la rivière elle-même. Sur la Via Podiensis, nous abandonnons assez rapidement le bruit et la circulation de cette ville sympathique qui est tout de même habitée par 20.000 personnes. Nous prenons assez vite de la hauteur, ce qui nous permet d’avoir une vue magnifique sur la ville, dominée par sa cathédrale. Nous sommes également frappés par la chapelle Saint-Michel-d’Aiguilhe et la Statue deNotre-Dame de la France situées sur deux pics en basalte. Après une agréable montée assez régulière sur une petite route asphaltée, une descente pentue nous attend, qui ne devrait pas nous donner beaucoup de problème.

J 2 – 28 km J 3 – 20 km Nous restons dans le même département, et tout de même, cette étape, très exigeante, est enrichissante en tout point de vue. Tout d’abord, la descente dans les gorges de l’Allier, un paradis pour les fervents de canoë et de rafting, puis la traversée de la rivière sur un vieux pont métallique et nous arrivons à Monistrol-d’Allier. Enfin, nous remontons la plus part du temps à travers la forêt pour atteindre un haut-plateau. Au début de l’étape, la descente vers l’Allier est très raide ; par temps humide, il s’agit de faire très attention. Près de Rochegude se trouve la chapelle Saint-Jacques, et comme cela est souvent le cas près des chapelles et des églises, une vue magnifique sur la vallée s’offre à nous. A Monistrol-d’Allier, n’oubliez pas de vous approvisionner en vue d’une montée très en pente, à travers une forêt, jusqu’aux Monts de la Margeride, où nous nous délasserons le reste de la journée. Depuis ici, nous apercevons Saugues, la plus grande localité de cette étape, que nous allons bientôt atteindre. Le reste de l’étape est toujours aussi ondulé avec une légère descente pour terminer. Ce soir, nous avons mérité un copieux repas.

J 3 – 20 km J 4 – 28 km Lors de cette étape journalière par les Monts de la Margeride, nous rentrons dans la région du Languedoc-Roussillon dans le département de la Lozère (48). Nous passons près de l’auberge du Domaine du Sauvage, qui, au 13ème siècle, appartenait aux Templiers. Après avoir passé près de quelques étangs, notre chemin nous mène, à travers bois, sur un petit col, où nous rencontrons la chapelle Saint Roch. Nous descendons par des chemins forestiers et à travers champs pour atteindre Le Rouget, en ayant auparavant traversé une magnifique pineraie. Nous ne sommes plus loin de notre lieu d’étape. Le château que nous rencontrons vers la fin de notre parcours tient lieu maintenant de clinique psychiatrique régionale. Ne pas manquer de visiter à Saint-Alban l’église romane du 11ème siècle. Variante A : Ce petit détour à Chanaleilles, à droite du chemin, est recommandé à cause de son église, église avec un clocher-mur, ainsi qu’une statue romane de la Vierge Marie.

J 4 – 28 km L’étape d’aujourd’hui se poursuit dans le département de la Lozère, en-dehors des axes routiers, la plus part du temps à travers champs et forêts. Peu après le départ nous traversons une petite rivière, la Limagnole, nom que nous retrouvons dans la localité de Saint-Alban-sur-Limagnole. A Les Estrets, plus précisément sur le pont des Estrets, nous traversons la rivière «Truyère». Dans la partie finale du parcours, en nous promenant longuement sur des chemins situés à une altitude d’environ 1000 mètres, nous avons encore une fois une vue magnifique sur les Monts de la Margeride. Aumont-Aubrac, notre arrivée d’étape, est une station de pèlerinage importante avant notre prochain défi sur le Camino Francés, les Monts d’Aubrac dans le Massif Central, par lequel nous cheminerons bientôt dans la vallée du Lot. Ici, à Aumont-Aubrac, nous vous conseillons de visiter l’église Saint-Etienne.

J 5 – 26 km Cette étape dans les Monts d’Aubrac, dans le département de la Lozère, est une des plus impressionnantes de cette partie de la Via Podiensis. En hiver, ce plateau est très apprécié par les fervents de ski de fond, et en été c’est un paradis pour les randonneurs. Aumont-Aubrac et l’Aubrac sont célèbres pour leur race bovine, nous aurons l’occasion, aujourd’hui, d’en apercevoir quelques-uns paître dans les prés. Les Monts d’Aubrac sont très peu peuplés, c’est pourquoi il est préférable de s’approvisionner en boissons et nourriture avant le départ. Nasbinals est un village typique de l’Aubrac, nous remarquons, d’après la construction de ses habitations, que dans cette région le climat est très rude. L’église romane Sainte-Marie est connue par sa parfaite construction, et est la curiosité du lieu.

J 6 – 29 km Aujourd’hui nous changeons de région et de département. Nous rentrons dans le Midi-Pyrénées et dans le département de l’Aveyron(12), par conséquent, de nouveaux numéros d’immatriculations pour les véhicules. Avant d’atteindre le point culminant des Monts d’Aubrac, une légère montée de 7 km nous attend. Puis, après avoir passé la clinique «Le Royal», nous arrivons à Aubrac où nous pouvons prendre un deuxième petit déjeuner ou un lunch bien mérité. Nous quittons maintenant le Massif Central, car d’ici, le chemin descend jusqu’à Saint-Chély-d’Aubrac. Donc, encore une étape où il s’agit de jouir une dernière fois du paysage montagneux, car ensuite, jusqu’aux Pyrénées, les obstacles seront moindres sur la Via Podiensis. Le hameau d’Aubrac est situé en bordure du plateau de l’Aubrac. La dômerie d’Aubrac est une ancienne abbaye. Il ne reste de l’édifice d’origine que l’église et la tour des Anglais. A côté, on y trouve de nouvelles infrastructures pour le bien des pèlerins. Une spécialité culinaire rurale de l’Aubrac est l’aligot, préparation faite avec une purée de pommes de terre à laquelle sont mélangés de la crème, du beurre et de la tomme fraîche. Belvezet est situé près d’un cône volcanique sur lequel on aperçoit les restes d’un ancien château. Depuis Velay, nous avions presque oubliés ces témoins d’un temps passé. Il vaut la peine, à Saint-Chély-d’Aubrac, de visiter l’église ainsi que le vieux Pont des Pèlerins, près de la rivière, pont que nous traverserons en quittant la localité le jour suivant.

Saint-Chély Saint-Côme d’Olt Espalion J 6 – 29 km J 7 – 17 km Aujourd’hui nous quittons et laissons derrière nous le Massif Central, descendons dans la vallée où coule le Lot que nous rencontrerons très souvent jusqu’à Cahors et qui plus tard, près d’Aiguillon, se jettera dans la Garonne qui elle, de son côté atteint le golfe de Biscaya près de Bordeaux. Il ne faut pas croire qu’il n’y aura dorénavant que des étapes plates car nous ne suivrons pas toujours les berges du Lot. La première localité que nous rencontrerons sur notre parcours est Saint-Côme-d’Olt, dominée par les ruines du château de Calmont d’Olt, au sud. La ville possède une intéressante vieille ville. Très remarquée aussi : l’église saint Côme et saint Damien avec son clocher tors. Sur la rive gauche, nous cheminons près du Lot jusqu’à Espalion, tout en faisant un petit détour vers l’église de Perse, dont, pour son bâtiment décoratif et spécialement le tympan du porche, il vaut la peine de s’arrêter. A Espalion, nous serons fascinés par le vieux pont en pierre, gothique, qui enjambe le Lot.

J 7 – 17 km J 8 – ETAPE 1 J 9 – 20 km Cette étape, dans le département de l’Aveyron, le long du Lot, est une des rares étapes où nous longeons seulement en partie la rivière. Sur notre droite, la route principale serpente le long du Lot à travers de profondes gorges. Quant à nous, nous nous promenons sur le côté gauche de la rivière, tout d’abord le long du Lot, puis sur les hauteurs, ensuite à nouveau le long du Lot en suivant ses méandres. Nous arrivons enfin dans la plus grande localité de la journée, Estaing, où, pour la première fois depuis Espalion, un pont enjambe la rivière. Estaing est un lieu sympathique où nous pouvons également passer la nuit, car il offre tout ce que les pèlerins peuvent désirer, même encore l’aligot, que nous connaissons déjà. La localité est dominée par un énorme château du 15ème siècle qui est ouvert pour les visiteurs. Ne pas manquer également de visiter l’église. Nous continuons notre route en direction de Golinhac à nouveau sur la rive gauche du Lot, et après une petite montée, restons plus où moins le long de la rivière, mais bien loin de la circulation routière.

J 9 – 20 km J 10 – 17 km Notre lieu d’étape, Conques, n’est pas situé dans la vallée du Lot, mais dans la vallée de son affluent, Le Dourdou. Etant donné que nous nous baladons sur les hauteurs et non le long du Lot, nous arriverons par voie directe jusqu’à cette rivière. En cours de route, à Sénergues, Une petite visite dans l’église Saint Martin s’impose. Conques est désignée comme la perle sur la Via Podiensis, ce que nous partageons aussi. Au 9ème siècle le monastère bénédictin, encore bien maintenu, y fut construit. Il sert aujourd’hui de refuge pour les pèlerins. L’abbatiale Sainte Foy est célèbre par son architecture et les sculptures du porche, art sculptural remarquable.

J 10 – 17 km J 11 – 26 km Aujourd’hui nous restons dans le département d’Aveyron. A la sortie de Conques, nous tombons sur la chapelle Saint Roch avant de traverser Le Dourdou sur un pont du 15ème siècle et, de l’autre côté de la vallée, prenons de la hauteur par un chemin très raide. Avec cette montée nous aurons atteint l’obstacle principal de la journée. Au sommet nous tombons sur la chapelle Sainte Foy qui est, comme l’église de Conques, dédiée à la bienheureuse Foy, vierge et martyre. A partir d’ici, nous avons deux chemins qui mènent à notre lieu d’étape. Nous vous proposons le chemin classique menant à Noailhac où se trouve une autre chapelle Saint Roch. Pour terminer notre randonnée journalière, nous descendons en pente douce vers la ville industrielle de Decazeville, ancienne ville minière.

J 11 – 26 km J 12 – 18 km Aujourd’hui nous cheminons d'abord en hauteur vers le Lot que nous traversons près de Livinhac, pour ensuite continuer notre route à travers champs au nord du Lot. En outre, nous passons du département de l’Aveyron dans le département du Lot(46), où se trouve aujourd’hui notre lieu d’arrivée. Figeac est situé au bord de la rivière «Le Célé», rivière, qui, près de Cahors, se jette dans le Lot. Une visite de la chapelle Guirande est souhaitable, spécialement pour ses fresques du 14ème siècle. A voir également l’église Saint- Félix. Figeac est une localité agréable et vive où il convient admirablement de passer une journée de repos. Ses nombreuses demeures bourgeoises gothiques et ses palais sont très pittoresques.

J 13 – 31 km Aujourd’hui, en restant dans le département du Lot, nous retournons au sud de la rivière Le Célé, d’où nous sommes déjà arrivés à Figeac. Sur ce côté sud, notre chemin nous mène tout d’abord sur les hauteurs de «Cingle Haut», d’où nous jouissons d’un panorama magnifique sur la ville de Figeac que nous venons de quitter. Nous continuons notre chemin par le haut-plateau pauvre de Quercy et passons Cassagnolle que nous laissons de côté sur notre gauche. Petit à petit, la vue sur la vallée du Lot s’offre à nous, vue que nous pouvons encore mieux jouir à partir de «La Croix Blanche». Le sol pauvre de Quercy ne convient pas à l’agriculture, par contre, des troupeaux de moutons y vivent de la flore, troupeaux que nous rencontrerons très vraisemblablement en cours de route. Cajarc est culturellement connu comme lieu de naissance de la romancière, mondialement connue, Françoise Sagan. Elle naquit ici le 21 juin 1935. Pour les pèlerins, Cajarc était, par son hôpital, un important point d’arrêt au Moyen-âge. Aujourd’hui, Cajarc est un centre renommé pour sa culture du safran. A propos, nous nous trouvons de nouveau au bord du Lot.

J 14 – 25 km Après Cajarc, le Lot coule en principe vers l’ouest, avec toute une série de larges méandres. Cela veut dire que si nous longions cette rivière, le prolongement de notre marche serait beaucoup trop important par rapport à la distance aérienne. Le Camino s’éloigne ainsi au sud de ce parcours sinueux pour continuer plus tard vers le sud-ouest. Nous filons donc directement au sud sur les hauteurs de Pech d’Andressac d’où nous avons une belle vue sur la vallée du Lot et sur Cajarc. Pech d’Andressac étant enfermé dans une courbe du Lot, il s’agit maintenant de descendre pour traverser la rivière qui coule à nouveau direction nord. Comme le jour précédent, le plateau en calcaire d’aujourd’hui est très pauvre. Grâce aux nombreux chênes poussant dans cette région, nous y trouvons beaucoup de truffes. Les truffes ne sont pas cultivées, on les cherche dans le sol soit avec des cochons ou des chiens spécialement dressés pour cela. Limogne-en-Quercy n’est pas très grande, mais elle est tout de même la plus grande localité de cette étape. Ensuite nous continuons notre route longuement à travers des bois. Nous arrivons enfin à Varaire, but de notre journée. Varaire est un lieu historique, lieu qui nous plaira très certainement.

J 15 – 30 km J 16 – ETAPE 2 L’étape d’aujourd’hui dans le département du Lot, en dehors des grands axes routiers, nous mène une dernière fois vers la rivière Le Lot jusqu’à Cahors, l’ancienne ville romaine «Divona Cadurcorum», bien aménagée dans une grande boucle de la rivière. A partir du hameau «Bach» nous suivons une voie romaine d’environ 15 km qui est plus ancienne que le Chemin de Saint-Jacques. Son nom est le Cami Ferrat, une liaison vers Cahors, qui, plus tard, servit longtemps encore de chemin marchand. L’emblème de la ville est le pont fortifié Valentré dont la construction débuta en 1308. En dos-d’âne, avec six grandes arches, ce pont est flanqué d’avant-becs crénelés et surmontés de trois tours carrées à créneaux et mâchicoulis. Il avait une fonction de forteresse, destinée à défendre la ville contre des attaques. La cathédrale Saint-Etienne attend également que nous la visitions.

J 17 – 25 km J 18 – 25 km Nous abandonnons la rivière Le Lot, devenue toujours plus grande depuis notre première rencontre, à l’ouest du pont Valentré, mais restons encore lors de cette étape dans le département du Lot. Nous commençons notre chemin sur les hauteurs de Cahors où nous jetons un dernier regard sur la ville, sise dans une grande boucle de la rivière. Nous passons la plus part du temps de la journée sur le plateau en calcaire relativement plat, qui, par la couleur claire de son sol, lui donna le nom de «Quercy Blanc». Montcuq est un petit village sur une colline, dominée par les ruines d’un château fort. Le centre du village ainsi que l’église Saint-Hilaire sont les principales curiosités du lieu.

J 18 – 25 km Nous avons laissé la rivière Le Lot derrière nous, aujourd’hui nous quittons également le département du Lot et nous nous rendons dans celui de Tarn-et-Garonne (82), rencontrons donc de nouvelles plaques d’immatriculations. Mais avant, nous passons à côté de quelques bourgs et aussi de deux châteaux. Ce sont les châteaux de Charry d’où nous jouissons d’une belle vue sur la campagne, et de Montlauzun. Pas loin de ce dernier, nous apercevons, sur une colline, l’église de Montlauzun. Lauzerte fut construite sur une colline au 12ème siècle, et comme il était de coutume jadis, elle fut entourée d’un mur d’enceinte. La cité a bien su gardé son cachet moyenâgeux, un bienfait pour les yeux et pour les photographes. Les deux églises, Notre-Dame-des-Carmes et Saint-Barthélemy, parties d’un ancien monastère des Carmélites, nous rappellent la cohabitation, jadis, de la croyance et de l’existence. Lauzerte possède aussi un jardin de pèlerins, une sorte de musée en plein air qui a pour thème le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle.

J 19 – 25 km Pour changer, l’étape d’aujourd’hui, dans le département de Tarn-et-Garonne nous mène au sud et non à l’ouest. L’arrivée d’étape se situe à Moissac au bord de la rivière Tarn, juste avant que celle-ci se jette dans la Garonne. Nous comprenons maintenant d’où vient le nom du département. Peu après le départ de l’étape, nous tombons près de Le Chartron-Céramique sur l’église Saint-Sernin, nouvellement restaurée, qui nous invite à faire une pause. Une autre possibilité de se reposer se trouve à Durfort-Lacapelette. Moissac est célèbre par son abbaye Saint-Pierre qui appartient aux plus belles constructions romanes de France. Pourtant il n’y a que le clocher qui date 12ème siècle. Même le cloître du couvent des bénédictins d’à côté est très intéressant. Dans la vieille ville, nous trouvons également, encore très bien entretenues, des maisons à colombages de cette époque.

J 20 – 31 km Lors de cette étape nous rencontrerons une performance remarquable que l’homme a réalisée au temps passé. Le chef-d’œuvre en question est un canal reliant l’Atlantique à la Méditerranée. Il y a tout d’abord le Canal du Midi, considéré comme le plus grand chantier du 17ème siècle qui relie la Garonne à la mer Méditerranée. Plus tard, au 19ème siècle, fut réalisé le Canal de Garonne, plus précisément appelé canal latéral à la Garonne, qui relie Toulouse au golfe de Gascogne. Cet ensemble forme le canal des deux mers qui relie la mer Méditerranée à l’océan Atlantique. Notre chemin à Santiago croisera au cours de cette étape ce canal. Nous rencontrons déjà à Moissac le canal latéral à la Garonne, qui relie justement cette localité sur le Tarn avec la Garonne. La première partie de cette étape nous mène le long de ce canal jusqu’avant l’embouchure du Tarn dans la Garonne. A partir de maintenant notre chemin nous conduit, au nord, dans les hauteurs, ce qui nous permet d’avoir une vue magnifique sur le fleuve. C’est seulement près de Malause que nous redescendons au bord de l’eau. Nous ne parvenons toutefois plus vers la Garonne qui coule dorénavant vers le sud, mais à nouveau vers le canal latéral qui sert de navigation fluviale aux bateaux et passons aussi près du canal de Golfech où se situe une centrale électrique près de Golfech. Nous cheminons maintenant un bon quart-d’heure entre ces deux canaux pour enfin, vers Pommevic, traverser le canal de Golfech. Nous continuons au sud en direction de la Garonne, que nous atteindrons à Espalais. Après avoir traversé la Garonne, une petite montée nous mène à Auvillar. Enfin, pour terminer, nous redescendons à travers de petits canaux jusqu’à notre lieu d’étape Saint-Antoine qui se trouve dans le département du Gers (32).

J 21 – 30 km Si vous ne l’avez pas encore fait, ne manquer pas de visiter l’église Saint-Antoine avant de continuer votre marche. Les fresques du plafond sont encore bien conservées et le portail reflète l’influence de la période où l’Espagne était occupée par les Arabes/Maures. Nous trouvons à Flamarens une église à-demi écroulée ainsi qu’à côté, un imposant château, rongé par le temps. Un écriteau nous fait remarquer que l’on y fait une collecte pour sa rénovation. L’église de Saint-Orens à Miradoux, imposant édifice dominant le village, avec plusieurs chapelles, mérite aussi d’être visitée. Le marché couvert n’est non plus pas à dédaigner. Egalement à Castet-Arrouy se trouve une petite église que l’on peut visiter. Après un long parcours le long de la route, il s’ensuit maintenant une partie à travers champs, cela nous épargne quelque peu de la circulation routière. Notre lieu d’étape, Lectoure, appartient aux plus vieilles cités du département du Gers. Elle était jadis un évêché et possédait plusieurs auberges de pèlerins, mais a aujourd’hui plus la même signification. La cathédrale Saint-Gervais nous donne tout de même l’idée de l’importance qu’avait Lectoure au temps passé. Lectoure est du reste, sur la Via Podiensis, le point le plus proche de la Via Tolosana(F), resp. le Camino Arragonés, un chemin de Saint-Jacques partant d’Arles à l’embouchure du Rhône et qui mène à Puente La Reina en passant par le col du Somport. Dans cette région il est donc possible de changer de chemin.

J 22 – 19 km J 23 – 14 km Aujourd’hui nous restons toute la journée dans le département du Gers. Nous quittons Lectoure en passant Le Gers, rivière qui donna son nom au département. Au début, le Camino nous conduit le plus souvent par des routes, ce qui nous facilite une rapide marche en avant. A La Romieu, une visite de l’église collégiale Saint-Pierre s’impose, car elle possède un très beau cloître. Nous continuons notre chemin en nous éloignant des routes. Près de Pavail nous tombons sur la chapelle Sainte-Germaine où nous pouvons faire une pause. Peu après nous passons près du Lac de Bousquetara, ce qui donne un peu de changement au paysage campagnard que nous avons eu jusqu’à maintenant. Nous ne sommes maintenant plus loin de Condom sur la rivière La Baïse. Comme déjà à Lectoure, il y a aussi à Condom des chemins de correspondance partant vers le sud sur la Via Tolosana, mais cela est une autre histoire. Condom (fondée au 11ème siècle) est située en plein milieu de l’Armagnac au cœur de la Gascogne. Historiquement elle est connue pour sa cathédrale Saint-Pierre et culinairement pour son fameux cognac «Armagnac». A propos, nous devrions aussi visiter l’église Saint-Jacques (de l’autre côté de La Baïse), car nous sommes tout de même sur le chemin de Saint-Jacques.

J 24 – 18 km J 25 – 27 km Aujourd’hui nous nous baladons à nouveau dans le département du Gers, quelque peu vallonné, sur des chemins hors des grandes routes. En cours de route, nous rencontrons le village Montréal du Gers, lieu approprié pour se restaurer et passer la nuit. Le point fort de cette étape est Larressingle, hameau bien conservé qui est entouré d’un mur d’enceinte. Par contre, ce village ne se situe pas directement sur notre route, mais les deux kilomètres supplémentaires en valent la peine. Quoi qu’il en soit, nous arrivons à la rivière Osse que nous traversons par le pont d’Artigues, pont de style roman doté de quatre arches inégales. Notre lieu d’étape, Eauze, est le chef-lieu d’Armagnac, nom qui nous rappelle tout d’abord, qu’ici, le cognac est roi. Belles demeures bien entretenues ainsi que l’église Saint- Luperc nous invitent à faire un tour de ville. Variante: Petit détour de 2 Km pour atteindre Larressingle, assis sur une colline.

J 25 – 27 km J 26 – 30 km Une nouvelle étape dans le département du Gers s’annonce. Nous nous promenons à travers champs et vignobles jusqu’à Manciet que nous quittons tout aussitôt par la route. Nous continuons ensuite notre chemin à nouveau à travers des vignes et même à travers des parties forestières jusqu’à Villeneuve qui n’est pas très éloignée de notre lieu d’étape. Nogaro fut créée en 1055 et nous visiterons la collégiale Saint-Nicolas qui fut très endommagée pendant les guerres de religion entre les huguenots et leurs ennemis. Plus tard, la collégiale fut de nouveau restaurée.

Barcelonne du Gers J 26 – 30 km J 27 – 20 km Vers Lacassagne, toujours dans les Midi-Pyrénées, nous passons un court instant du département du Gers dans le département des Hautes-Pyrénées (65), mais notre lieu d’arrivée, Aire-sur l’Adour, se situe dans le département des Landes (40), situé lui-même dans la région d’Aquitaine. La région où nous transitons aujourd’hui est assez plate, c’est pourquoi nous rencontrons plusieurs cours d’eau avec très peu ou pas du tout de courant. Aujourd’hui, c’est à travers champs et bois que nous nous promenons, et nous croisons maintes fois des lits de rivières et des canaux. La région est très peu peuplée. Nous rencontrons souvent de petits hameaux, les localités plus importantes sont quelques peu à l’écart de notre chemin. Notre lieu d’arrivée, Aire-sur-l’Adour ne se trouve pas directement sur la Via Podiensis, resp. sur la GR65, car celle-ci tourne dans la forêt après que nous ayons traversé la rivière Adour à Casamont. Donc, demain, nous referons une partie de ce chemin, mais en sens inverse. Une des curiosités principales d’Aire-sur-l’Adour est l’église Sainte-Quitterie, de style gothique du 11ème siècle. La tour est curieusement construite, mais le tympan, à l’entrée, ainsi que la crypte méritent d’être visitées.

J 27 – 20 km J 28 – 26 km Nous restons dans la région de l’Aquitaine et la plus grande partie de la journée dans le département des Landes, avant que nous changions, après Pimbo, dans le département des Pyrénées-Atlantiques (64). Nous sentons de plus en plus le changement dans le pays basque français car la langue des indigènes est autre que celle que nous avons apprise à l’école et les noms de localités ont une écriture assez spéciale. Mais il n’est pas difficile de trouver des interlocuteurs qui parlent le basque et le français. Au début de l’étape nous ne retournons pas tout à fait jusqu’à Casamont et laissons ainsi de côté quelques kilomètres et dénivellations, l’étape sera encore assez longue et pénible. Nous arrivons bientôt près d’un barrage et prenons ensuite de l’altitude. Depuis ces hauteurs, par beau temps, nous pouvons déjà apercevoir les Pyrénées. La fin de la Via Podiensis est proche. A Miramont-Sensacq nous rencontrons une église dédiée à l’apôtre Saint Jacques. Dans la dernière partie de l’étape, près de Pimbo, un petit chemin part sur notre gauche. Il vaut la peine de le suivre pour atteindre ce bourg avant de continuer notre randonnée. Plus particulièrement la collégiale Saint-Barthélemy avec son portail de style roman mérite ce détour pour l’admirer. Peu après, nous arrivons déjà à Arzacq-Arraziguet. Ce qui nous tape à l’œil tout de suite, ce sont les maisons avec arcades, joliment décorées, ainsi que la belle Madone dans l’église du lieu.

J 28 – 26 km J 29 – 24 km Comme nous allons, jusqu’à la fin de la Via Podiensis, nous promener toujours dans la même région et le même département, nous n’allons dorénavant plus l’indiquer. Le tracé de notre chemin d’aujourd’hui a été changé depuis quelques années, ce chemin menait le long de la D946. L’actuel chemin nous mène au sud par des collines. Ce chemin est plus astreignant mais, loin de la circulation routière, plus harmonieux. Nous traversons une colline à Louvigny et montons par un vallon jusqu’à Fichous-Riumayou où l’église Saint Pierre nous invite à faire une pause. Nous nous trouvons maintenant dans la région du Béarn qui n’appartient à la France que depuis 1620. Cette région a un climat doux, c’est pourquoi nous trouvons ici de nombreux champs de maïs et des vignes. Uzan, avec son église Sainte Quitteria, est une des plus grandes localités de cette étape. D’autres curiosités sur le chemin sont le château et l’église à Géus-d’Arzacq. Nous nous rendons derrière l’église de notre lieu d’étape, Arthez-de Béarn. Nous avons d’ici une vue magnifique sur la vallée du Gave de Pau avec, juste derrière, les Pyrénées, qui seront pour nous un grand défi lors de prochaines étapes.

J 29 – 24 km J 30 – 24 km J 31 – ETAPE 3 Nous marchons en direction des Pyrénées et croisons, coulant du sud au nord, le Gave de Pau que nous avons déjà vu depuis Arthez-de-Béarn. Ensuite nous passons de l’autre côté de l’autoroute et filons vers le sud entre, à notre gauche, le Gave de Pau, et à notre droite, un flanc montagneux. Nous arrivons ainsi vers les ruines Guironolé, d’où nous continuons notre chemin par une vallée latérale en nous éloignant de la rivière. Il s’ensuit maintenant une randonnée divertissante avec diverses montées et descentes, à l’écart de la circulation, jusqu’à notre lieu d’étape. Navarrenx fut remodelée par les rois de Navarre qui modernisèrent les fortifications. La cité fut préservée lors des guerres des Huguenots. Les Français assiégèrent la ville pendant de nombreuses années, mais sans succès. Les restes de fortifications sont encore en bon état et peuvent être visités. L’église Saint-Germain vaut aussi la peine d’être visitée.

J 32 – 30 km Nous quittons la ville par un vieux pont en pierre (13ème siècle), ce qui nous permet d’admirer encore une fois le Gave d’Oloron. Peu avant Lichos nous traversons la rivière Le Saison, nous sommes maintenant arrivés officiellement dans le Pays basque (Euskadi). Nous nous sommes déjà quelque peu habitués à la langue et aux noms de localités. D’ailleurs, la langue basque ainsi que le finlandais et le hongrois appartiennent à la même catégorie de langue, c’est pourquoi, il n’est pas donné à chacun de s’exprimer dans la langue du Pays basque. Nous avons encore quelques kilomètres de routes asphaltées devant nous, la plus part du temps, en pleine campagne. Après avoir passé près du château de Joantho, nous arrivons enfin à notre lieu d’étape qui porte un nom interminable. Nous l’appellerons simplement Aroue. Dans ce petit bourg bien tranquille nous n’allons pas manquer de visiter l’église Saint-Etienne.

Stèle de Gibraltar J 32 – 30 km J 33 – 30 km Cette avant-dernière étape sur la Via Podiensis nous donne la possibilité de tester notre condition physique, à l’orée des prochaines étapes pyrénéennes qui nous attendent. Tout particulièrement, la deuxième partie de cette étape contient une rude grimpée. Le premier lieu après notre départ, Olhaïby, avec son église romane Saint-Just, mérite que l’on s’y attarde quelques instants. Notre chemin continue et nous arrivons à Beneditenia, où se trouve la Croix de Gibraltar. C’est ici que se croisent les trois chemins de Saint-Jacques français, le chemin de Paris, celui de Vézelay et le notre de Le Puy-en-Velay. Cette Croix de Gibraltar est une énorme stèle curieusement située dans un si petit hameau. Ici, nous rencontrons donc des pèlerins de toutes les directions. Par un impressionnant passage, surtout en été par une chaleur torride, nous arrivons vers la chapelle de Soyarza. Une petite pause ne nous fera pas de mal. Puis nous continuons notre randonnée en descendant à travers la forêt de Harambeltz et passons près de la chapelle Saint-Nicolas, qui fut jadis un hospice sur le chemin de pèlerinage. Environ à 500m de Larceveau, sur la D933 nous trouvons une auberge de pèlerins pour nous loger.

J 33 – 30 km Cette étape nous amène à Saint-Jean-Pied-de-Port, lieu d’étape au pied des Pyrénées françaises, à la fin de la Via Podiensis. Pour de nombreux pèlerins, ce lieu est le départ d’un chemin de pèlerinage, pour nous ce n’est qu’une étape intermédiaire, car, d’où que nous venions, nous avons déjà fait un bon bout de chemin sur le Camino. Nous commençons cette étape à droite de la route principale et arrivons vite dans Larceveau où nous pouvons visiter l’église avec son cimetière typiquement basque. Un peu plus tard, nous passons près du château d’Apat, avant d’avaler, sur route asphaltée, les derniers kilomètres jusqu’à notre lieu d’étape. Saint-Jean-Pied-de-Port fut jadis une cité romaine, et est aujourd’hui quelque peu célèbre grâce à sa situation privilégiée sur le chemin de Saint-Jacques.