Notre Père… Nous disons cela tous les jours. Très souvent. Trop souvent… Pensons-nous à ce que nous disons ?
« Père : Réalisons-nous à qui nous disons cela ? Au Créateur, au Maître du monde !
Alors quil serait logique que nous soyons ses esclaves. Y pensons-nous ?
Mais il y a une condition ! Nous pouvons dire « Père » si nous pensons « notre » : « Notre Père »… Le mien, celui du voisin, celui des femmes et des hommes les plus éloignés de nous. Celui de tous ces enfants qui meurent de faim sans que nous levions le petit doigt…
Celui de ce buveur qui, en rentrant, battra sa femme ou ses enfants. Et quil nous donne comme frère.
Cet enfant rieur qui nous montre sa mappemonde a raison : tous les hommes, de tous les continents, sont les enfants de Dieu.
Bien entendu, lorsque je dis « tous les hommes », je parle à la mode française, et cela comprend tous les humains : hommes, femmes, enfants !
Car cest Dieu, son Père et notre Père, qui a mis dans lâme et les mains de cette Noire le talent qui lui permet de décorer ainsi sa case ! Elle lignore ? Elle pratique lanimisme ? le vaudou ? Mais Dieu la connaît, lui ! Elle est sa fille bien-aimée ! Il la chérit comme il nous chérit !
Pensons-nous aux obligations que cela nous crée ? Réalisons-nous que ces deux aînés qui se consolent mutuellement sont nos frères, et que nous devons les traiter comme tels ?
Nous critiquons nos frères Inuits parce quils chassent encore la baleine, animal protégé… Avons-nous essayé de comprendre pourquoi cétait vital pour eux ? Avons-nous essayé de les connaître, détudier leur mode de vie, leurs difficultés ? Entre frères, pourtant, ce serait normal !!!
« Tout homme est une histoire sacrée » chantons-nous dans un cantique. Phrase complexe : il est une histoire sacrée, et lamour que Dieu, son Père et mon Père, lui porte, doit le rendre sacré à mes yeux !!!
« Tout homme… » Le plus grand saint comme le pire criminel… Ils sont tous aimés de Dieu, leur Père, et il nous les donne tous comme frères. Je dirais même quil nous les confie !
Et pensons-nous – alors là, ça se complique sérieusement ! - pensons-nous que chaque fois que nous critiquons telle personne, tel voisin, tel assassin, nous critiquons quelquun que Dieu aime comme son fils, comme sa fille ? Cest-à-dire comme il nous aime ?
là, je ne connais quune attitude filiale : la prière. Chaque fois que nous avons envie de critiquer quelquun, prions pour lui ! Présentons-le à notre Père.
Car Dieu veut avoir besoin de nous jusque-là ! Il attend nos prières pour venir en aide à ses enfants. A tous ses enfants, de toutes les races et de toutes les religions…
« A cela on reconnaîtra que vous êtes enfants de Dieu : si vous aimez vos frères ! »
Photos en provenance du Net, libres de droit. Et photos denfants issues de collections familiales, avec lautorisation des parents. Musique : Miserere Mei Deus (Allegri) Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix