AVEC MARIJO
Dans la VALLEE ETROITE
La Vallée Etroite est une vallée franco-italienne. Sa partie supérieure fait partie du village de Névache dans les Hautes-Alpes tandis que la partie inférieure appartient à Bardonecchia, dans la province de Turin. Toutefois, pour rejoindre Névache, qui se trouve dans la vallée parallèle de la Clarée il faut passer le col de lEchelle à 1762 m, ce qui est difficile lhiver… Dans le doute, nous y avons accédé par la route italienne, passant la frontière au-dessus de Briançon et rentrant en France un peu après Bardonecchia. La vallée était complètement italienne auparavant. Sa partie supérieure, au-delà du Plan du Col, est devenue française lors du traité de Paris en Auparavant la frontière suivait la ligne de partage des eaux.
Cest pleins denthousiasme que nous arrivons à destination, aux Granges. Ces montagnes constituent limage emblématique de la Vallée Etroite avec les Grand et Petit Séru à droite ( m) constitués de roches calcaro-dolomitiques et le Mont Thabor (3 178 m ), plus arrondi, un peu en arrière ce qui le fait paraître moins élevé. Lui, est principalement formé de roches siliceuses.
Sommet de Charra
A 1765 m daltitude, le refuge des Trois Rois Mages appartient à la famille Nervo. Il tire son nom de la chaîne des monts qui domine la vallée au sud.
Les Rois Mages
Lintérieur est des plus chaleureux et Chiara nous y accueille avec une extrême gentillesse.
Du balcon, un coup dœil sur la petite chapelle « San Giacomo ». Vite, descendons la voir…
Nous avons la surprise de constater que la chapelle est ouverte.
Sur les murs de la chapelle, un petit rappel de la dernière guerre mondiale (quand ce territoire était italien) avec cette plaque à la mémoire des soldats de la première division dInfanterie de montagne italienne Superga. Ils participèrent à loffensive contre la France, se dirigeant sur Modane par les cols du sud.
Il est encore tôt et il fait beau! Nous décidons de faire une première balade en suivant ce petit chemin.
Déjà beaucoup de fleurs dans lalpage!
Après quelques chalets, la montée samorce.
Un dernier chalet et, en face, cette croix isolée…
Après lannonce du Lac Vert qui constituera un but de promenade, nous traversons un boisé de mélèzes…
… et découvrons le torrent que nous entendons depuis notre départ, en contrebas.
Enfin, nous lapercevons : au pied dun immense éboulis, le Lac Vert doit son nom à une algue qui le tapisse.
Après un dernier effort, un passage un peu raide dans les rochers, nous dominons enfin le petit lac…
Plus facile à monter quà descendre!
Le séjour a bien commencé, un repas bon et copieux, permettant dapprécier la cuisine italienne, a suivi larrivée, mais le lendemain, au réveil, la surprise que lon découvre à la diapositive suivante!
Dans la charmante salle à manger, au- dessus laccueil, que lon atteint par le petit escalier en spirale entrevu à droite, nous prenons des forces en espérant que le temps va saméliorer
Vers 10 heures, la neige arrête de tomber et lon peut partir à la découverte, dabord dans le village puis en suivant la petite route descendante. La température sélève et, si cela reste gris, le tapis blanc sestompe assez vite!
Sur ce panneau, on constate que des passerelles sont installées de loin en loin sur le torrent et il est tentant de traverser pour suivre un sentier plutôt que la route…
On y va!
Tantôt suivant le torrent…
… tantôt sen éloignant un peu et grimpant dans le boisé, la promenade savère très agréable. Bien sûr, avec le ciel bleu, cela serait beaucoup mieux!
Pourquoi ce cairn ? Nous nen avons pas vu dautres et il ny a aucune hésitation à avoir pour suivre le sentier… Peut-être a-t-on tout simplement souhaité se servir de cette jolie base constituée par une roche plane…
Après avoir ignoré une première passerelle, prenons la deuxième, établie près dun petit barrage hydro-électrique.
Durant quelques secondes, le Grand Séru émerge des nuages…
La promenade matinale a duré approximativement deux heures. Laprès- midi, les petits sentiers semblent bien dégagés et même si cela reste gris, nous décidons de faire lune des randonnées proposées. Cela grimpe raide, le dénivelé prévu est de 600 m! La moitié du groupe renonce alors et décide de se contenter de suivre le GR plus facile à parcourir. Ceux qui ont poursuivi nont pas de chance : après 45 minutes de marche, ils doivent rebrousser chemin car ils sont dans la neige épaisse et cela nécessiterait des raquettes…
En se retournant, le hameau en contrebas.
Les nuages persistent, mais avec quelques petites éclaircies enchanteresses parfois.
Des marcheurs, sans doute de grande randonnée, ont voulu marquer leur passage… Une petite cascade en passant…
Et nous retrouvons le même torrent que nous avons suivi plus bas le matin, le Torrent de la Vallée étroite. Après le Plan du Col, il deviendra le torrent de Mélezet pour confluer ensuite avec les torrents de Rochemolles, du Fréjus et du Rhô.
Le torrent est alimenté par les eaux dévalant de deux cascades, au Plan de la Fonderie. Ce lieu très beau marque la fin de notre exploration de laprès-midi. Nous y flânons un moment avant de faire demi-tour.
Toujours les mêmes passerelles!
Au Plan de la Fonderie, le ruisseau prend davantage de place, forme plusieurs bras, avant de reprendre sa descente vers la vallée.
Le troisième jour, la situation empire : il pleut abondamment et lon est dans le brouillard! Du coup, le retour est décidé avec 24 heures davance… Dommage! Mais il est clair que, même si la pluie sarrête les sentiers seront impraticables, boueux et glissants…
Dautres diaporamas sur : Musique : Alexandre Borodine – Scherzo en la bémol majeur Documentation : Une lecture géologique des paysages à la portée de tous (Jean-Louis Tane) et divers sites du Web Photos, conception et réalisation : M. –J. Farizy-Chaussé Mai 2012
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