Mécanismes sensoriels (SN. partie 04) Esteban Gonzalez _A12 Corps humain et vieillissement II
Les sensations et réactions Capacité à sentir son environnement À l’aide de récepteurs sensoriels
Les récepteurs sensoriels Les sensations = Énergie (stimulus) récepteurs sensoriels (création d’un influx nerveux ) qui arrive au SNC Les sensations influx nerveux ou Potentiel d’Action (PA) Ce qui différencie le sens dépend de la région de l’encéphale qui reçoit le message Ce qu’importe c’est l’endroit où parvient l’influx (dans le SNC) et non ce qui l’a provoqué Ce sont les neurones sensitifs qui acheminent les PA
Les sensations et les perceptions trouvent leur origine dans l’excitation des RÉCEPTEURS SENSORIELS = cellules qui détectent l’énergie d’un stimulus Ces cellules possèdent des dendrites spécialisées neurones modifiés Extenorécepteurs: captent les stimulus provenant des milieux extérieurs: P, chaleur, Lumière Intérocepteur : captent les stimulus provenant des milieux intérieur : pH, position du corps
Les Récepteurs sensoriels En quatre étapes : Conversion du stimulus, Amplification, Transmission et Intégration Convertir l’É. en variations du PM PA qui parvient au SNC
Conversion du stimulus Conversion d’un stimulus environnemental (lumière, toucher, …) en stimulus électrochimique (Les potentiels d’action)
Amplification É. du stimulus est trop faible pour parvenir au SNC Amplification. ex. lumière dans l’œil (É. du photon X 100000)
Transmission Passage des influx directement au SNC par des axones Certains récepteurs (0 axone) libèrent de neurotransmetteurs excitateurs aux synapses qu’ils forment avec de neurones sensitifs
Intégration C’est l’analyse des informations par le SNC Adaptation sensorielle représente un autre type d’intégration diminution de la réactivité en cas de stimulation continue Cette adaptation évite de provoquer une sensation persistante Par exemple?
La peau et les sensations mécaniques Déformation physique chez les mammifères attribuable à des phénomènes mécaniques Ex. toucher, pression, étirements
Chimiorécepteurs Fournissent de l’information sur la [concentration] totale de solutés dans une solution et/ou spécifique à un type de molécule Sensation de soif CO2, O2, a.a , phéromones, glucose
Structures de l’œil Principales structures: Sclère: Couche externe blanche qui inclut la cornée Choroïde: Fine couche de cellules épithéliales = couche muqueuse qui tapisse la surface interne de la sclère et lubrifie l’œil L’iris : donne la couleur à l’œil et règle la lumière qui arrive à la pupille La rétine: La couche la plus profonde de l’œil contient de cellules photoréceptrices, l’information quitte l’œil au niveau du disque du nerf optique Cristallin: disque protéique transparent qui assure la mise au point d’une image sur la rétine
suite Les paupières protection de la lumière et de la poussière et lubrifie Les sourcils Protection contre la poussière Les muscles oculaires six muscles qui produisent les mouvements de l’œil L’appareil lacrymal fabriquer et drainer les larmes La rétine transmet au cerveau l’information provenant des récepteurs visuels, les cônes et les bâtonnets. On retrouve sur la rétine environ 6 millions de cônes et 120 millions de bâtonnets. Les bâtonnets sont les récepteurs sensoriels qui assurent la vision en noir et en blanc en obscurité. Les cônes sont des cellules spécialisées dans la vision des couleurs et l’acuité visuelle (netteté de la vision) sous une lumière vive. Lorsqu’il fait sombre, nous ne pouvons pas distinguer les couleurs puisque seuls les bâtonnets fonctionnent.
L’œil et la vision La vision est le sens le plus développé chez l’humain. L’œil adulte mesure environ 2,5 cm de diamètre (ressemble à une balle de golf). Seul le sixième de sa surface est visible, le reste étant dissimulé dans l’orbite (cavité osseuse dans le crâne) qui le protège. Des structures annexes permettent entre autres de protéger ou de déplacer l’œil
La macule = Centre de champs visuels n’ont pas de bâtonnets La rétine comprend 125 millions de bâtonnets et 6 millions de cônes Ceci représente 70 % de récepteurs de notre corps Les bâtonnets sont sensibles à la lumière mais ne distinguent pas les couleurs (vision blanc-noir) Les cônes ont besoin de plus de lumière pour être stimulés (pas de vision nocturne) Ils permettent de discerner les couleurs dans la journée acuité visuelle La macule = Centre de champs visuels n’ont pas de bâtonnets -Éclairage inadéquat -Vue faible -Conditions de travail difficiles -Corps étrangers -Substances chimiques -Radiations dangereuses
Les nerfs optiques qui partent des yeux se croissent à la hauteur du chiasma optique 30 % du cortex cérébral est lié à la vision et de centaines de millions d’interneurones situés dans une douzaine de centres d’intégration participent à la formation de ce que nous voyons Notamment dans: 3D, couleurs, mouvements, profondeur, formes, etc
Audition et équilibre chez l’humain Le Son= onde de pression dans l’air qui fait vibrer la membrane de tympan Le mouvement de trois osselets amplifie ce phénomène mécanique et transmet les vibration à la fenêtre du vestibule = Membrane située à la surface de la cochlée
L’équilibre Dans l’oreille interne trois conduits semi-circulaires L’activation des cellules ciliées de l’utricule et du saccule répondent aux changements de position de la tête par rapport à la gravitation
Les sens du goût et de l’odorat Sens qui repose sur l’existence de chimiorécepteurs qui détectent certaines substances dans le milieu Goût distingue les substances chimiques sous forme de solution Odorat Sert à reconnaître les substances chimiques volatiles transportées par l’air
L’odorat chez Les cellules olfactives sont plus sensibles que celles du goût Les cellules réceptrices olfactives et gustatives sont constamment éliminées et remplacées à partir de cellules souches tous les 30 à 60 jours Les cellules olfactives= neurones dont les dendrites baignent dans la couche de mucus La substance odorante se fixe à un récepteur spécifique Plus de 1000 gènes de récepteurs olfactifs 3 % du génome humain L’odorat est le sens spécial le moins bien compris. Les 10 à 100 millions de récepteurs du sens olfactif sont situés dans la partie supérieure des fosses nasales Selon de récentes études, il y aurait de nombreuses odeurs primaires
Une déficience de l’odorat en milieu de travail doit être prise très au sérieux. En effet, elle peut signaler une atteinte des cellules nerveuses reliées à l’odorat sous l’effet de substances chimiques présentes dans le milieu et une perte de l’efficacité d’un outil diagnostique très efficace : le nez. Dès lors, on ne sera plus en mesure détecter une fuite de gaz ou de la fumée ce qui constitue un danger potentiel pour les travailleurs